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Monsieur, – Hier au soir en sortant j'ai rencontré près de ma porte votre domestique avec votre billet – et je lui ai fait consigner un lettre que mon domestique allait remettre à Clarges Street. Vous l'aurez à votre retour; et je vous prie de vouloir l'examiner, et de m'en dire votre avis. De quelque façon que j'exprime le mien, je desire qu'il y soit sous entendu toujours le
Je vous ai ecrit que je devais aller à Moulsey pour deux ou trois jours – et comme je n'ai plus de voiture à moi, il m'est impossible de passer à Whitton Parck. Mais votre invitation est reçu avec reconnoissance – et j'espère que vous presenterez mes respects à des personnes aux quelles je voudrais pouvoir les presenter moi-même surtout à Mlle votre soeur. Donnez à tout le monde de chez vous le buon capo d'anno que je vous envois de tout mon coeur – et croyez moi votre affec.é serviteur
M.r Foscolo vient de recevoir une lettre signée S. Trickey; – et comme il ne traite point avec de gens inconnus, il exige de S. Trickey de se faire mieux connoître; – et M.r Foscolo, en attendant, pour se faire connoître à la personne inconnue et lui donner une direction à se conduire, lui declare: «que M.r Foscolo ne s'est jamais dédit pendant toute sa vie, et qu'il a toujours fait ammende honorable à tout individu qui, en l'exigeant selon les lois de Honneur, s'en ai montré digne. –
Monsieur – Je vous demande pardon du delai de la reponse à votre dernière lettre. J'ai été tellement occupé pendant ces derniers jours, que voici le premier moment dont j'ai pu profiter pour continuer notre correspondance. J'ai lu et relu votre dialogue: il y manque une chose par defaut de laquelle les interlocuteurs ne jouent pas tout à fait le rôle qu'ils jouoient actuellement dans l'entretien de ma chambre.
Je vous ai dit deux on trois fois que je n'avais aucune peur de la publicité; et vous m'avez repondu avec instance que vous la craigniez beaucoup. Je vous ai dit que jamais je ne me suis attribué du merite pour mes connoissances Italiennes, et que, tout au contraire, j'avois toujours parlé de l'Essai comme d'un travail ou j'avois très peu de part. Je ne vous dissimule pas, que pour le style et la manière de l'accommoder au gout Anglois je me crois de n'avoir pas mal fait; mais, quant à la critique tout homme un peu clairvoyant comprendra facilement qu'elle doit etre au dessus de la portée pas seulement de moi mais de qui que ce soit excepté un literaire du pays. Je vous dirai pourtant, avec la dernière franchise, qu'il n'y avoit qu'une circonstance qui m'a empeché de tout dire dans la première edition: cela etoit, que vous vous êtes occupé de votre propre biographie.
Quand je vous ai demandé quelques materiaux pour l'Essai dont je pensais alors, je n'ai pas revé aux biographies encore moins à votre biographie – J'etais un peu étonné en lisant le proeme et même un peu embarassé – Mon embaras s'augmenta beaucoup quand je me trouvois à la dernière vie de l'Essai. Cela m'a montré la difficulté de reveler un secret très innocent quand l'on en connoit toutes les verités; mais dont le monde pourroit faire un usage assez malicieux. Il faut avouer pourtant que moi je n'avois rien à craindre en vous nommant comme mon precepteur, excepté le soupçon de m'être laissé trompé par un interessé – et il faut me permettre ici la liberté de vous dire que je ne comprends rien à votre expression «r de Breme je n'ai pas voulu dire (d'après votre avis) que ses soupçons n'etoient avillisantes excepté pour lui, parceque en verité je n'ai rien vu d'avillisant en me servant de la plume d'un genie literaire pour faire le portrait de ses compatriotes contemporains. J'ai seulement demontré à Mr l'Abbé l’inconsequence de dire que j'eusse trop emprunté et que je n'eusse rien emprunté des Italiens. C'est votre opinion seule sur la nature de notre transaction qui m'a fait sentir le besoin de hâter cette confession parce que il faut demontrer de toute manière que je n'ai jamais revé à une action honteuse, et que je me suis cru d'avoir agi envers vous pas comme complice mais comme ami. Le poids d'un secret tel que vous l'envisagez m'accableroit. Je n'ai d'autre part à prendre que de vous detromper d'une opinion que vous, seul, j'ose le dire, puissiez entretenir de moi. Pour tout ce qui touche à moi la verité sera dite à la premiere occasion que me donnera une autre edition. Je sens, pourtant, que sans votre permission j'e n'ai pas le droit de vous nommer. Certes je ne vous nommerai point: et je ferai mon possible pour que le soupçon ne tombat sur vous. Je n'ecrirai rien à ce sujet sans vous avertir, et sans même prendre votre conseil sur les phrases de mon avertissement. Je ne sais pas en quelle manière ce silence pourroit vous être utile: mais vous étes le maître d'en juger. Je me moque de Mr l'Abbé. Ses epigrammes doivent être comme ses commentaires. Je demande seulement de connoître votre resolution definitive. Vous aurez la bonté de me dire simplement ou «
My dear Sir – Although we are told by great authority that selfishness is the leading spring of all our actions, yet like many other faults of our nature we strive to conceal it from the world, and would even deceive ourselves on its influence. – From my silence you will think I have been gifted with a double share of this amiable attribute, for the moment my own wishes were thwarted I become silent and apparently indifferent to the well being of a friend when I should have been all kindness and solicitude. – Much as appearances are therefore against me, allow me in my own justification to say I have been most anxiously waiting for a leisure moment to devote to you, but with a constant succession of company in the house and the management of a large estate to direct. I am not always mistress of my own time, I hope you will accept these apologies for my
It would be difficult to say how much disappointed I was on hearing M.r Mansfield announced without you and I own there was a little feeling of anger and pique mixed with my regret, for I fanced you had repented of your rash promise and made health merely a pretext for faith broken. But a little reflection convinced me my suspicions were unfounded and your letter filled me with shame for having for one moment indulged such a thought. Was it that it bore the stamp of truth, or that flattery is the best argument with our sex? This I leave you to solve. –
My intention of going to Paris I am sorry to say is likely to be thwarted, for the state of affairs seems so unsettled and that of society at so low an ebb that I feel inclined to postpone our visit till more propitious times. We shall consequently move to London in the course of March, and I shall look forward to the pleasure of renewing my acquaintance with you as one of the greatest in store for me.
I beg you will excuse this hasty note for I am writing surrounded by noisy children, for in addition to my own and my brother's, I have Lord Shaftesbury's 4 sons playing at my elbow. –
Hoping to hear a favourable account in return of your health and spirits I hasten to subscribe myself dear Sir yours very faithfully
Madame, – Je vous remercie de votre lettre. Malgré les assurances de M.r Mansfeld, je vous croyais un peu fachée. À votre retour vous vous appercevrez, Madame, que je suis bien loin de vouloir perdre les occasions de jouir de votre societé. Mais il m'a fallu, et il me faut encore obéir à la necessité à laquelle je pense que Dieu même est dans l'impossibilité de resister: en effet il ne peut pas faire que une chose soit et ne soit pas dans le même tems. J'etais mal, et je ne me porte pas encore bien. Je sors de tems en tems, mais je passe la plus grande partie de mes jours et de mes soirés dans mes tristes
Cependant vous voyez que je tâche de vincre ma tristesse; en verité votre lettre m'a fait du bien. Vous allez dire que cela sent tout soit peu la flatterie; mais songez, Madame, que toute chose fait mal, et toute chose fait bien à un pauvre homme r Mansfeld, vous passez et vous faites passer à vos amis des jours heureux. Mais puisque vous avez la bonté de me demander de mes nouvelles, je vous les ai donné
Ugo mio – E a una lettera ricevuta per mezzo della posta degli 8 Novembre e ad una ricevuta, anzi mandata dal Sig.r colonnello Moore, e ad altra mandatami dal Sig.r Marzocchi rispondo.
Prima d'ogni altra cosa ti dico che nella certezza di vedere questi signori ai quali daste le lettere, ho aspettato quasi un mese a risponderti; ma il primo si è contentato a mandarmi un biglietto di visita per un servitore di piazza; il secondo mi mandò la lettera e il libro per mezzo d'un suo figlio, facendomi sapere che era incomodato di salute, ond'io dopo tanto aspettare credo che essi non penseranno più a me com'io non penso più a loro sebbene mi duole assaissimo di non aver parlato con essi che erano freschi d'averti veduto; e se qui vi fosse il costume di andare in traccia degli uomini io sarei andata in traccia di ambidue, ma non mi sono arrischiata, e la pena la porto tutta io.
Il libro che mi mandaste per Marzocchi mi è carissimo – lo faccio a poco a poco tradurre, per averlo anche Italiano. L'articolo che ti concerne fu il primo a tradursi e puoi supporti quanto il sig. Hobhouse ha acquistato nella mia riconoscenza per averti resa quella giustizia che ti era dovuta da' tuoi contemporanei. Quindi lo trovo accuratissimo indagatore di notizie – e di tatto raffinato nelle illustrazioni delle antichità d'Italia, e la letteratura italiana acquista maggior peso in quella giusta bilancia. Quando mi potrai mandare gli articoli tuoi, non ti scordare di farlo. I giornali dell'alta Italia parlano di te senza mistero sulle tue produzioni letterarie e fanno degli articoli di articoli e segnatamente di quello sopra Dante, ciò che mi vien da te è caro sommamente al mio cuore ed alla mia mente. Non rido, e tanto meno mi adiro de' tuoi regaletti di libri, anzi sono vanagloriosa della preferenza che tu mi accordi fra le donne d'Italia, lusingandomi d'esser forse la sola che abbia ricevuto tanti attestati d'amicizia dopo la tua partenza: te ne sono gratissima, e l'occasione verrà, spero, ond'io te lo possa mostrare di fatto. L'edizione svizzera dell'
Amico Preg.mo – Nel negozio dei Sig.ri Rundell, Bridge and Rundell, N.° 32 Ludgate Hill, bottega tanto accreditata, non mi hanno offerto per la vostra argenteria che s.ni 6/– per oncia; ed avendoli pregati che la pesassero, mi risposero sgarbatamente che solo nel caso di vendita l'avrebbero pesata. Andai in seguito ad una piccola bottega in Holborn, vicino a Castle Street, ove mi offrirono 7/6 per oncia! e la pesarono per 77 oncie. Eccovi una nuova prova che generalmente all'estrema ricchezza non vi arrivano che le persone senza principj di onestà.
Favorite scrivermi a vostro comodo le vostre determinazioni su questa pendenza.
Credetemi col maggior sentimento di stima, ed amicizia.
Vostro Aff.mo Amico
N.° 79. Chiswell Street Finsbury Square
My dear Sir – It is always a gratification to me to hear from you – and especially to hear that you meditate something for our Review. I think the subject you mention will be extremely interesting – and judging of the sentiments of others in a like state of ignorance with myself from my own case I am persuaded that the light you can so happily throw upon it, will be received with equal gratitude and avidity by the great bulk of our readers – You will forgive me however for hinting that English readers are apt to be impatient – and that the more rapid you can make your narrative and the more you can condense your observations the more certain will be their success – I am unwilling to prescribe any precise limits to a paper of which I am not qualified to estimate all the
If you send the manuscript to me in French I have no doubt that I shall find a sufficient translator here.
I propose to publish another N.o before the end of March – in which I should be very desirous of including your contribution – but as the work of translation must be gone thro' it would be necessary for me, for that purpose, to have your manuscript about the end of Feb.y or the very beginning of March – or still earlier if possible. – Pray take care that the proper
It will at all times afford me the greatest pleasure to be of use to you.
Your obliged and very Faithful Serv.
Avrei gran bisogno di vedervi; la mattina sono sempre in casa sino alle sei, domani sarò in casa anche dopo le sette ore, Addio in fretta e dal cuore.
Tutto vostro
Monsieur, – Votre lettre du 8 Janvier a mis mon esprit dans un tel labyrinthe, que même aujourd'hui après un mois de reflexion, il m'est presque impossible d'en sortir. Cependant il est tems que vous soyez informé au moins des motifs de ma perplexité.
Au commencement de l'année je vous ai ecrit que j'allais à Moulsey. En arrangeant mes papiers j'ai trouvé quelques unes de vos lettres, et je les ai porté en ville avec l'intention de vous les rendre, et calmer vos soupçons qui avoient fait le sujet de votre avant-dernière lettre. À mon retour à Londres l'on m'a remis celle du
Tous vos premiers billets raccomandent le secret, et me repetent sans cesse de detruire mes br[o]uillons de l'Essai. Maintenant vous m'assurez que ce secret a toujours été le dernier de vos soucis, et que vous n'avez pas aucune peure d'imprimer que l'Essai publié comme votre, et dont même dans le texte, de quelque page vous vous declarez pour auteur, n'est pas votre!
Prennez garde, Monsieur, à ce que vous allez faire. Que pensera-t-on de vos autres ouvrages? Mais quoique j'aie encore quelque interêt, je n'ai plus aucun droit e de vous donner des conseils. Vous me declarez d'avoir pris votre parti, et vous attendez le mien. Je vous ai dit que
Nous nous sommes concertés de soutenir que j'ignorais l'origine de l'Essai, et que je le croyais votre ouvrage. J'ai honte de tenir aujourd'hui un langage different, et de dire à mes amis, et à mes ennemis:
Mais puisque vous dites de vouloir faire le premier cette confession, j'espere que dans ce cas-là je trouverai assez de courage pour faire aussi mon aveu, en le constatant sur des faits prouvés par des documents; aussi je suis obligé de changer mon intention, et de preserver vos lettres.
Les contradictions de celle du
Pour nos comptes anterieurs, vous avez deboursé L. 325. Votre banquier a negocié ma lettre de change pour L. 200. Je les laisse toutes à l'extinction de ma dette envers vous; et pour le residu des 125 livres vous avez dans vos mains un bill de 200 livres; et vous avez en mon travail. Je vous prie de hâter le reglement de ce residu en faisant la calculation, dont nous sommes convenus, entre les pages de l'Essai et celles de l'Edinbourg Review.
Vous avez boucoup à-faire, Monsieur, pour votre election. Et moi boucoup plus pour mon travail. Car quoique j'ai pris mes mesures pour faire acquitter la lettre de change aux Îles, je dois me premunir contre tout evenement. Et la lettre de change etant negocié, celui qui en sera possesseur ne pourra pas être payé si je perd mon tems. Aussi je vous prie de me donner vos decisions le plus definitivement possible; toute longue correspondance nous est inutile.
Je suis, Monsieur, votre obeiss. serv.
Dear Sir – Accept my best thanks for the very kind and very gratifying present, conveyed to me by our mutual friend Mr Wilbraham, of your edition of "Didymi Hypercalypseos". It is literally a Liber
But I anticipate yet greater amusement when I shall strumble upon the
Farewell, Dear Sir; and live long to pursue your very curious and erudite studies. Alvays most truly yours
Vous trouverez ci-joint la Favoletta; et lorsque vous aurez eu le tems de la mettre en vers, veuillez bien me l'envoyer. – Pour les manuscrits de l'Histoire, mon domestique attendra ce matin vos ordres; et les papiers seront bien confiés entre ses mains.
Tout à vous
Dimanche matin.
Signor mio caro, carissimo, – J'ai reçu hier au soir la belle edition de votre nouveau poeme; et j'oserai vous en parler lorsque pour le lire j'aurai employé le tems que j'emploie toujours sur les auteurs qui meritent d'être etudié, surtout lorsque il s'agit d'un[e] langue etrangere. Et je le lirai avec d'autant plus d'interêt que c'est l'ouvrage d'un ami, et avec d'autant plus de prevention que j'ai entendu le louer dans un quartier ennemi, car l'on m'a dit que M.r Canning qui rit de toutes choses avoue d'etre affecté par la delicatesse et le pathetique qui sont l'ame de tous vos ouvrages, et qui selon lui regnent beaucoup plus dans votre derniere production. Je vous ai dit cet anecdote comme un fait utile à savoir: mais pour juger de votre poesie et pour sentir
j'espére que je n'aurai pas besoin du criticism des autres. En attendant soyez remercié de toute mon ame de votre present. J'ai tant de raisons pour me souvenir chaque jour de vous, que je ne puis pas voir sans un extrème plaisir et sans extrème reconnaissance que vous vous souvenez sì
Dear Sir. – I was not at home when your letter came yesterday but I hope you have not been incommoded by the delay.
The bearer of this brings with him the MSS which I shall be very eager to see in the dress that you purpose to give to it. Under present circumstances perhaps you have chosen well not to continue the work as was originally proposed: but if you have any inclination to write at your leisure a short account of the revolution in 1814, I shall be very glad to add it to something which I have collected on that subject: and then I have no doubt we could contrive to make it worth while both for you and for me.
I should think a hundred pages would complete this subject if written in the maniera tacitesca. Will you turn this over in your head? It need not interrupt your present projects, and to tell you the truth, having promised the public to write something about Italy. I want to write something. And of course wish very much to have your assistance.
As to the other affair I must repeat that I wish you to make the valuation and we can then make some arrangement for the remainder of the sum which will be due to me. I am quite ashamed to hoop upon this beggarly subject but having now, one way or the other, advanced 345 L. out of my little income I know you will find an excuse for me in the necessity of the case.
I must also add that as you deny me permission to speak I shall, of course, think my lips sealed on the above subject, as far as respect you: but that in the case of another edition I shall be obliged to say publickly what I have often said privately and confess that I am a copyer only and not an original.
I send the fable which I trust you will think not ill done.
Ever yours
Carissimo Amico – Quanto io fossi teco largo e generoso, allorchè fortuna m'arrideva, tu bene il sai, nè giova ch'io tel ricordi. Tu pur sai che, pochi giorni prima del mio arresto, per sentimento di pura amicizia, risvegliato dalle tue critiche circostanze io distrussi un si fortuna perit
etc. Sì, tutti m'abbandonarono, e dovunque io mi volga non incontro che degli ingrati.
Mosso impertanto dall'imperiosa necessità m'indirizzo a te, come ad amico di santi costumi e d'intemerata fede, colla ferma credenza che non sia in te scancellata la memoria de' passati beneficj. Io non ti chiedo l'intiero mio credito, perchè giuridicamente nulla posso chiederti; ma lascio alla tua discrezione il supplire, in qualche modo, al tuo obbligo ed alla mia necessità. Se non hai contanti, io accetterò volentieri delle merci od altri effetti. Qui ho un amico, il quale desidererebbe un
My dear Sir – The old proverb says "no news is good news" and I sincerely hope it may be verified in the present instance.
Flattering as the expressions in your letter were, still I could not have the vanity to suppose my correspondence could tend to your amusement, and I beg you will believe that neither idleness or indifference have with held my pen. You know Voltaire says "qu'il ne faut pas ennuyer les gens que l'on aime" – et que voulez vous qu'on dise à un être aimable et toujours souffrant? Voudriez-vous qu'on lui parlât de ses maux? Ne vaut il pas mieux les partager en silence avec la plus vraie sympathie? Souhaiteriez-vous qu'on l'entretenit de sujets graves? Mais son imagination vive et pénétrante n'est deja que trop porté à s'occuper de recherches qui le fatiguent, sans le rendre plus calme! Ah! s'il m'etoit possible par l'heureux abandon de ma plume de vous procurer un moment, un seul moment de repos, je me trouverez le Phoenix des ecrivains et l'amie la plus sensible – but why am I writing in french? I really do not know, without it is that my thoughts as often flow in that language as in English, and there are things I should have a difficulty in expressing in the letter.
The object of my note was to offer you an Opera ticket for Saturday, which I have ordered to be taken to you for the chance of your liking to use it. Mad.e de Bourke will be in my box. – I shall be in London the middle of March when I trust to finding you quite recovered and cultivating an acquaintance to me so gratifying – Addio dunque and believe me ever very faithfully
Yours
Mon cher Monsieur, – De la lettre ci-jointe, que vous brûlerez aussitôt lue – vous verrez que mon copiste n'a plus voulu travailler
Aussi j'ai donné à un imprimeur l'article dont, sans besoin de la presse et à l'aide de la main il m'en tirera une copie – vous l'aurez sans doute Samedi avant midi: – et c'est le tems dans lequel M.r Jeffery la desire. Le traducteur travaillera sur un texte bien corrigé, qu'il pourra lire mieux – et les noms propres des villes et des individus seront hors des dangers qui ont courru les noms du 1.er article sur Dante – Adieu de tout mon coeur – et souhaitez moi de la patience, car j'en ai bien besoin –
Monsieur – J'avais depuis vendredi nuit preparé le paquet pour vous l'expedier Samedi de bonne heure, lorsque j'ai été saisi d'une flevre qui m'a fait perdre connoissance – je commence à revenir en moi-meme depuis ce matin et je peux tenir la plume seulement dans cet instant. – Le D.r Holland qui
Mon cher Monsieur, – Après que vous aurez parcourru l'article, et la lettre pour M.r J. ayez la bonté de les expedier. L'imprimeur, malgré sa promesse, ne m'a pas encore donné les
Mon cher Monsieur, – J'ai été obligé de changer du comble au fond mon article – il n'importe pas que je vous en dise les raisons pour le moment.
Ceux qui l'avoient lû, comme il avait été traduit, ont été mécontens du style du traducteur. Aussi je vous l'envois en Français, en vous priant de trouver un traducteur qui vous convienne.
N'ayant pas de copiste, ni de patience ni en verité de tems pour transcrire, et craignant que mon ecriture n'embarasse le traducteur, j'ai fait tirer à la main deux copies imprimées.
Je vous envois les premieres
Je pense qu'il faudra entituler l'article
M.r Rose vous a-t-il prié de m'envoyer ses
Votre obeissant Serviteur
Caro carissimo amico mio, – penso a voi dì e notte, e mi parrebbe d'essere in Italia se voi foste meco in Inghilterra – Dio sa quando vi rivedrò! – Qui gli uomini mi sono amici – il clima avverso, e sono spesso malato; e la fortuna non resta di menarmi a dure lotte – non però riesce a vincermi e l'onore mio che serbo incontaminato, e la fama cresciuta, mi sono conforto a combattere. – Addio.
Ho scritto poche parole per voi verso la fine della lettera. I due articoli in due numeri della Edimb. Review 1818 sono miei – e n'ho dato uno sopra Ariosto, Pulci, Tassoni, Boiardo etc. a inserire nel Quarterly del prossimo trimestre –
Caro Ugo, – Siamo al due marzo, nè ho ancora ricevute tue lettere in quest'anno – Il tuo silenzio mi ha afflitto e mi affligge, perchè so di non meritarlo, e perchè so che stai bene, che godi la vita non amara, quindi il ricordarti dell'amica tua sarebbe cosa che dovreste fare e che non fai con sommo dolore dell'anima mia. Un Inglese di tua conoscenza ha sparsa la voce che sposerai una giovine di 16 anni, figlia di Naldini cantore buffo, e della quale sei estremamente innamorato. Io ho sostenuto jeri sera che non sarebbe stato vero – pensando al tuo carattere, alla tua nascita, alla età della giovine donna, e alla fortuna che dissero avere questa, sulla quale pareva che tu fondasse il motivo del tuo matrimonio, cosa impossibile per il tuo animo signorile. Spiegami tu la verità della cosa; io sono tua sorella, tua madre, amica tua sincerissima, devo e voglio sapere le epoche principali della tua vita, quindi mi consolerò o rattristerò, secondo mi sembrerà più opportuno. Addio, mio amico. Il destino va (se ti mariti) a frapporre una gran barriera fra te e me; ma qualunque essa sia, mi troverai sempre gl'istessi istessissimi sentimenti a riguardo tuo; ti desidero tutto quel bene che meriti, ma quel bene reale, vero, legittimo, non illusorio. Tu sai di quale e quanto amore io ti amo, amore sacro, virginale, perpetuo. Questo te lo manterrò finchè avrò vita. Addio.
Mon cher Monsieur – Ne peuvant pas encore sortir, et me trovant dans de tristes momens, je prens la liberté de vous ecrire. Si d'après l'Essai que vous avez vu, vous presumez que mon article sera admis dans l'Edimb. R. – j'oserais vous prier de m'avancer
Mia cara Quirina, – Sino da mezzo Febbraro riscrissi alla penultima tua lettera, che allora mi ridie' l'anima, perch'io afflitto com'era, temeva anzi spesso credeva di averti perduto – tanto tardò allora la tua risposta, e tanto io era angosciato da mille pensieri. Consegnai l'involto a un gentiluomo che partiva il dì dopo, e avrebbe viaggiato a dirittura in Toscana ed a Roma: a me non piace fidar lettere importanti a mani d'amici di conversazione – ma come si fa egli a spendere quattro o cinque scudi a impostarle, e chi mi dice che gli ufficiali delle poste non si dilettino a leggerle? Non ch'io scriva cose da non leggersi in piazza, politicamente – pur son certe faccenduole domestiche, e affetti caldi schietti di cuore che non vorrei fossero noti a gente ignota. Or se tu non avessi ricevuto l'involto, mi rincrescerebbe amarissimamente; perchè vi misi sei facciate e più in risposta a
Or, Quirina mia, assai guai nuovi mi vennero addosso dalla fine di Novembre in qua. Io aveva nella state scorsa intrapreso un lavoro con un uomo letterato, nobile, e che parea galantuomo – ei s'accordò con un librajo per due mila cinquecento lire sterl. ed avrebbe pensato alla traduzione, e a' rami; – a me aveva assegnato per contratto cinquanta lire al mese, e quattrocento di più a lavoro finito; e s'aveva da lavorare per tutto un anno. Si cominciò a' 20 di Settembre, e pagò esattissimo sino a' 20 Novembre; poi certa pazza ambizione politica, che lo rovinò, gli fece interrompere l'opera, e il contratto; e a me non restava partito se non se l'unico di citarlo a' tribunali: se non che qui non si fanno cause
Signor mio, – Oltre che sono affaccendato ogni dì tanto che non posso uscire quasi mai innanzi alle quattr'ore, a me non pare di dovere essere dove sono ricordati i miei versi: non però le sono men grato della recita che le piace di farne, e del dono de' due biglietti, de' quali si gioveranno due gentili Signore; e credo di secondare le intenzioni sue, e mostrarle insieme la mia gratitudine accrescendo il numero della sua colta e graziosa udienza.
Suo Obb.mo Servid.re
Mon cher Monsieur – J'ai corrigé quelques passages, et j'ose vous prier de les alterer en consequence. Il y a des faits que je ne connais pas; entre autres l'
Mon cher Monsieur – A la fin de l'article, a page 56, ayez la bonté de traduire et de faire imprimer le dernier paragraphe de la manière suivante: Il écrivit pour contenter les savans et il mourut en les laissant disputant et ils disputent encore contre lui, tandis que les laboureurs, les gondoliers et les pêcheurs le chantent depuis plus de deux siècles.
Au nom de Dante dans la seconde de ces belles lignes, nous osons substituer celui de Tasso. Il y a peu d'années que nous avons un soir rencontré des forçats qui en retournant des travaux auxquels ils étaient condamnés
marchaient anchaînés deux à deux sur le rivage de Livourne et quelques uns chantaient avec compunction les litanies telles qu'on les lit dans la Jerusalem délivrée, dans la procession de l'armée chrétienne.
J'ose me recommander encore d'être économe de mots et de plaisanteries autant que possible. Tout ce qui regarde Ariosto doit être traduit avec
Mon cher Monsieur, – Je vous presente mon apologie, et je vous prie de la presenter à Monsieur votre père, et a toutes
Tout à vous
La persona che vi presenterà la presente se ne viene in Londra per dimandare giustizia – L'affare di cui si tratta mi è noto – Lo credo degno della considerazione di quello stesso governo di cui il rappresentante ne giudicò senza diritto, ed a rovescio. Credo anco che fatta attenzione alla cosa di cui si tratta, e come principio, e come fatto, il Governo Brittanico saprà grado a quelli che amando la più alta gloria della Potenza Protettrice delle Isole, non sanno soffrire che si abusi di essa, come pur troppo se ne abusa. Prendo quindi la libertà di presentare a voi, mio diletto Foscolo, il Concittadino che se ne viene implorando ascolto e giustizia – Vi so sempre greco e per ragione, e per sentimento – E non ignoro poi il grande credito di cui godete in Londra grazie alle belle qualità vostre morali come ai brillanti talenti dei quali fate prova onorevole. A questo doppio titolo, oso sperare che saprete iscusare la libertà che io prendo, e che accordarete graziosa accoglienza alla mia raccomandazione. – Assistete del consiglio e dell'opera vostra l'uomo, il concittadino, l'amico – Voi siete fatto per intendere questo linguaggio senza altri parlari. Statevi sano e credete sempre al vostro amico di cuore.
P. S. Se vi piacesse qualche volta pensare a me, le vostre lettere mi troveranno pel mese di Luglio a S. Pietroburgo, o prima in Italia, per dove mi dirigo fra pochi giorni. –
Dear Foscolo, – I have received your letter and shall not tell the contents to any one. I am quite ready to undertake the business
Yours truly
I asked a question of Lord Castlereagh last night – His answer which you will see in the newspaper is neither good nor bad, but the publicity of the question will I should think set themselves on their guard not to do a crying injustice.
Yours
Caro Ugo – È impossibile ubbidirti: la tua lettera del 16 Marzo che ricevei il primo aprile termina così: «Bada, e obbedisci: non mi scrivere finchè tu non abbia ricevuto la seguente mia lettera che sarà spedita fra tre dì senz'altro». Or io dopo aver pazientato per 53 giorni e non vedendo altre lettere, credo non disobbedire scrivendoti, e sappi che non ebbi mai la lunga lettera o involto che dici avermi mandato per mezzo d'un Gentiluomo viaggiatore, nè so come nè dove pescarlo: soltanto questa mattina ho ricevuto un tuo biglietto aperto scritto dal 2 marzo, e che avrei dovuto ricevere dal Cav.r William Hoste al quale avrei fatto lieta accoglienza; ma il signore non si è fatto vedere; ho ricevuto il tuo foglio per mano incognita e per parte del colonnello Hallyburton, il quale mi ha fatto dire che aspetta la copia del Montecuccoli; io domane glie la manderò ben incassata con la direzione al signor Ruggero Wilbraham, e con il mio piccolo sigillo che tu conosci – pregandolo che se non potesse incaricarsi di portarlo o spedirlo me lo rimandi. Per tua norma io sto alloggiata in via del Giglio N.° 4616.
Breme ha gran torto d'aver manifestato a' due Inglesi le opinioni sue sovra la tua condotta, che egli deve mal interpretare ingannandosi – e i due Inglesi con tutto il loro ingegno non saranno mai onesti. È bassa slealtà, è amor di discordia violare il segreto epistolare, umiliando nello stesso tempo due amici nel mentre che essi Inglesi resteranno nella loro persuasione. Queste sono infamie tanto più atroci che producano piaghe insanabili, e inevitabili guai ne deriveranno forse col tempo.
Mi lusingo, mio caro amico, che qualche nuovo campo ti sarà aperto alla tua fortuna: il tuo ingegno riconosciuto ed ammirato dai buoni letterati ti darà mezzi di rendere utili li studj tuoi; e se le avversità ti perseguitassero, ricordati che hai un'amica, una sorella, una madre in me, e che non dimenticherò mai questi dritti perchè tu possa prevalerti di tutti i doveri che sotto tali titoli mi sono addossata con tanto cuore, quanto tu, amico mio, ne puoi desiderare.
Credo avrai costà i coniugi Cicognara; salutali e dalle l'accluso fogliettino; e al loro ritorno in Italia mandami cose tue quante più puoi; anche il nostro Marchese Capponi deve essere a Londra; scrivimi per di lui mezzo. Questi tuoi Inglesi a' quali consegni lettere per me, o non le portano, o le mandano per i servitori di piazza. La famiglia che dici venire a Firenze a giugno forse mi troverebbero in campagna se venisse direttamente; ma arrivando qua alla metà di Agosto, io sarò a Firenze (Via del Giglio, n. 4616, ricordatene). Scusa di grazia la voltatura di questo foglio che non ho tempo di riscrivere.
In questo momento vengo a sapere che il Cav.r Hoste è già partito, cosicchè questa mattina 25. Maggio è stata consegnata una cassetta ben ravviluppata in incerato con l'indirizzo già annunziato, al Sig. Colonnello Hally burton.
Addio Ugo, fa che io abbia la lettera che mi annunziaste aver consegnata ad un viaggiatore.
Mon cher Monsieur, – Je viens de lire l'article sur Pie VI, et je n'ai que a me louer de mon traducteur – J'y trouve plus de rapidité et de verve que dans l'original; mais il me parait que l'on a par ci par là sacrifié quelques details et quelques réfléxions qui servoient de r Jeffrey de faire regler mon compte. Vous me connoissez assez, j'espére, pour sentir combien je suis affligé d'être importun; mais r Jeffrey, ayez la bonté de m'en avertir, et je lui en ecrirai directement moi-meme. J'ai enfin loué la maison à la campagne; et j'ai trouvé ici des chambres assez larges, r Gifford, et ses autres r Jeffrey m'a decouragé pour toujours, et je ne lui ferai plus aucune proposition – et je ne lui envoyerai aucun article que lorsque il jugera de me le demander. – Je crains que le Quarterly sortira cette fois sans mon écrit; car le traducteur – c'est M.r Cohen – n'a pas encore fini: la partie que j'ai vu me semble assez bien; mais lui aussi a la manie du
P. S. – Je n'ai pas encore lu les papiers sur le debat concernant Parga dans la Chambre des Comuns; j'ignore même si ce debat a eu lieu: – mais il vient de sortir un brochure du Lieut. Col. de Bosset a ce sujet, que je pourrais vous prêter. Je lui ai fourni quelques materiaux. – J'ai aussi fourni des documents à Sir Charles Monck. – Mais Bosset n'est pas
Dear Sir, – Make yourself perfectly easy about the trifling sum I advanced you. When it is quite convenient for you to repay it, you will do so: but if you have any other use at present for the remittance you will receive from M.r Jeffrey, let the debt to me stand over till it suits you to repay it. The money is as well in your hands as in that of my banker, as I have no immediate use for it.
M.r Jeffrey has been written to and I expect he will send to you a draft for the article on Pius 6th by the post. I have desired that his letter should be forwarded directly to you and that he would consult yourself about such future articles as you could furnish him with or employ M.r Brougham to settle the subjects with you. He is a very negligent correspondent and therefore I am anxious he should give to Brougham a
I am glad you found the article on Pius 6th well translated. It gives general satisfaction. Brougham, in particular, is very much pleased with it.
The business of Parga has succeeded better than I expected. Sir Charles Monck made a very good opening speech and the effect on the House was such that L.d Castlereagh did not dare to divide the House on his motion.
Lord Holland is still confined with gout but will be happy to see you at any time you are at leisure to call upon him.
Your faithfully
Mon cher Foscolo, – J'ai lu et relu et encore lu avec beaucoup de plaisir et avec plus de profit l'article sur la poesie romanesque des Italiens. C'est, sans doute, quelque bon genie qui vous a conduit dans cet isle pour nous eclairer et nous enseigner ce que c'est la bonne et saine critique – Comme étranger vous vous trouvez sans ces prejugés et cet esprit maligne qu'inspire la rivalité – comme vrai poete vous connoissez les hommes aussi bien que leur ouvrages et vous êtes a portée de les corriger les uns aussi bien que les autres.
Continuez donc un travail utile a nous autres, glorieux pour vous et honorable a la literature, sans, pourtant, negliger la santé. Pensez à vous conserver tout entier – il ne faut pas que les jambes ni le ventre aient de quoi dire contre la tête.
Ne croyez vous pas qu'une semaine aux bords de la Manche vous seroit utile? C'est un climat delicieux que celui de Worthing et il y a des jours qui me rappellent le beau ciel d'Italie. Un lit a Camden Terrace seroit fier de recevoir le poids de l'auteur de' Sepolcri –
Gino carissimo, – Sono stato alla bottega del vostro scorticatore, e non ho trovato se non il fattore al quale ho parlato a modo, – e che dicesse al padrone di venire domattina in casa mia – guai a chi non gli tratta d'alto; e perch'io feci allora il contratto, ho debito e voglio ch'ei l'attenga; o vi troverò altri due appartamenti in una sola casa in questi contorni, nè sarà cosa difficile, ora che il carnovale Inglese è all'agonia: se v'arrenderete a stare, ei vi scorticherà sino all'osso. Or addio.
Troverete qui annesso il conto ch'era di L. 17. 5. 0. – e riducendo il foco a
P. S. Se mi manderete stassera la carrozza verso le ore 9 e un quarto in casa
R. S. V. P.
Vous trompete et moi cloche – Eccovi il legnajuolo: ha nome Barrett – e perchè gli è innamorato dell'arte sua, è galantuomo. Assegnategli il quando, e poi Velo, voi, ed io terremo consulta seco intorno al come; – e mentre i vostri commensali liberanno a cena su quella mensa ospitale a Momo e a Como, voi vi ricorderete che fu fatta dal legnajuolo galantuomo in Londra, e che vi siete consigliato con Velo e con me – Or addio –
Desinare oggi (pur troppo non posso) perchè volere e non volere m'è toccato impegnarmi jeri; e non altra consolazione che di vedervi tra le sei e le sette sedenti, desinanti, e alla barba dell'accordo vostro accapigliati a questioni, e saldi come macigni di Fiesole e di Sette Comuni – perchè la è tutta strada – e andrò poscia a Welbeck St. – Il padrone di casa starà a nuovi patti; e poichè desinate in casa, e vi darà il foco per tutti e due e per ogni vostro bisogno in cucina a un scellino il giorno – Oppure ei vi darà tutta una cucina per voi, e i servidori vostri compereranno carbone; – ma il primo patto mi pare più comodo; ed è giusto, considerando che siete in due, e che i servidori si apparecchiano da desinare anche quando siete fuori. – Pel giornale non chiedetelo più; – per le lavature, gli è uso; – ma fatevi consegnare quante biancherie vi bisognano; e fatele lavare voi, – e costerà meno. – Per le ghinee invece di lire, esso insiste d'avere detto ghinee e con me, e con Velo ultimamente;.– e infatti tutti qui pagano lire, e riscuotono ghinee – Ma il punto sta di fare patti chiari in tutto con quel vostro
Potrei io avere oggi per le ore 6 ½ la carrozza per andare a Welbeck Street in casa da Bonichi? –
Mon cher Monsieur – Je suis si affairé avec mon nouveau logement, que malgré notre voisinage, il m'a été impossible de passer chez vous, – ayant été pendant quelques jours pour mes meubles à Moulsey, – et me trouvant maintenant avec les charpantiers, les vitriers les serruriers, etc. qui arrangent mes chambres. – Mais j'ai reçu de vos nouvelles, et je entendu avec plaisir que vous vous portez mieux. Le present de la Greek grammar, m'est d'autant plus cher que l'auteur allemand a en la bonté de m'en faire cadeau d'un copie; mais je n'entend pas sa langue – Vous me comblez, mon cher Monsieur, de tant de faveurs que en verité je desespère de faire jamais quelque chose equivalent à votre bonté, et à ma reconnoissance – J'irai, aussitôt que je le pourrai, à presenter à M.r Taylor vôtre lettre d'introduction – En attendant je corrigerai les épreuves de la Tragedie; et je la trouve très-bien imprimée, pour le prix: aussi l'on peut continuer, et finir aussitôt que possible – Voudriez-vous avoir la bonté de dire que l'on m'envoie les feuilles de la traduction de mon Article sur les Poemes narratifs, dans le cas qu'il soit deja imprimé – Vive, vale. –
Votre tres reconnoissant et affectioné ser. et ami
Mio caro Capponi – Vengo da Murray, ed è tuttavia fuori. Io gli aveva lasciato in mano, nè tutti i miei bisogni quotidiani mi hanno mosso a riscuoterla, una parte del danaro dell'articolo, per pagare mercanti e operaj verso de' quali i miei debiti scadevano jeri e oggi, ultimo e primo giorno del mese – Sabbato andai da Murray a richiederlo del danaro, e di qualche somma in avanzo per l'articolo futuro, e trovai ch'era partito appunto appunto per la campagna. Vi sono tornato jeri ed era fuori tuttavia – e così jeri tardi. – Intanto i creditori mi vengono addosso – Stamattina sperava fosse in Città, ma l'aspettano in forse; – ed in tanto io sono di certo in angoscia. Or se voi potrete, e spero potrete, mandarmi un biglietto per sessanta cinque Lire sovra il vostro banchiere, pagabile – io vi accerto, e di questo potrete essere sicuro come dell'onor mio e del vostro, che appena Murray sarà qui, vi farò riavere la stessa somma in tante
Vostro
Caro Mammi – A chiunque vi presentasse miei pagherò – scriveteci ai piedi precisamente così –
To be paid in cash at Mrs W. Jones and C° 154. New Bond Street.
Queste sole parole distintamente scritte, e nient'altro – e stanno pronti i danari sino da stamattina. – Addio – Pensate a' fiori, e domandate, non foss'altro, i prezzi di varie rose. – Addio.
Sono affaccendatissimo con le prove di stampa, e lo stampatore mi aspetta. Il Nabucco è tutto bello e stampato a fogli di prove, e non manca se non delle ultime correzioni; e se si vuole che la carta dopo stampata si prosciughi per bene, converrà spicciarsi, anche per non lasciare oziosi i caratteri dello stampatore.
My Dear Sir, – I am ashamed to have been so long in making my acknowledgments for your excellent article on Pius VI. – but I have been intolerably busy and a great deal from home, and am besides, as always, the most irregular of correspondents and ungrateful of Editors – and have an Indulgence for these vices from all those that know me. – I hope you are tolerably pleased with my translation, or rather paraphrase of your paper, – I did the greater part myself, and perhaps was too anxious to condense. The little I have added seemed to me necessary to give unity and
Your contributions unquestionably have done our Journal great honor – and been of essential service to it. – I trust therefore that the little
If this should be too laborious or take too long a time for our immediate wants, I should be delighted to have another
Your obliged very Faithful Servant
Se non Le increscesse, Signor mio, di venire domattina a New Bond Street fra le ore
Suo Devmo Servide
Voici, Monsieur, l'inscription en latin dont j'ai eu l'honneur de vous parler il y a quelques jours, et que je soumets à present, selon la permission que vous avez bien voulu me donner, à votre indulgence ainsi qu'à vos lumières.
Oserai-je vous prier de me la faire rendre ou demain ou après demain, puisqu'il est probable que je quitterai Londres Mecredi ou Jeudi prochain. C'est dans la Cathedrale de Lausanne que le monument dont il s'agit doit être placé.
Je profite de cette occasion pour vous renvoyer avec bien de remercimens la petite brochure grecque que vous m'avez fait passer. La charte, qui fait la partie interessante de cet ouvrage, m'a toujours échappé, mais j'espere la trouver à Paris.
Agreez je vous en prie Monsieur l'assurance des sentimens distingués avec les quels je suis votre très humble et très obéissant serviteur
My Dear Sir, – I have just been gratified with your letter of the 10th – and hasten to answer such parts of it as require an immediate answer. – I have no objection whatever to your taking up the subject of Parga – on the tone which you propose. – Make your statement as distinct and connected and
I consider however the Sketch of
I am extremely flattered by your toleration of my paraphrase of your paper, tho' I do fell a little ashamed both of your praises, and of the faults and omissions on which you are pleased to touch with so much gentleness and good nature. – I agree in almost all your general remarks – and am but too conscious that my proceedings were liable to far more severe ones.
I hope soon to have leisure for a longer letter – as our Courts will be over by the middle of July – tho I think I shall be able to begin printing the
In the meantime Believe me always Your obliged very Faithful Servant
Mon cher Monsieur, – Sans doute je ferai une visite à Whitton Park aussitôt que j'aurai fini de revoir la traduction et les épreuves de mon article qui à cause de la longeur, et des obstacles à le bien traduire n'a pas été inseré dans le numéro precedent du Quarterly, et qui peut-être ne sortiroit point avec le prochain, si j'avais l'imprudence de m'éloigner de Londres – Ayant eu à quitter à jamais Moulsey à l'expiration de mon bail, j'ai perdu boucoup de tems, et une grande partie de ma tête à transporter mes meubles en ville, à trouver et arranger un appartement
Jeserais bien aise de lire la
Tout à vous –
Carissimo – Quanto mi sarebbe caro venire a Epsom, altrettanto la mi è cosa impossibile – assolutamente impossibile: ho in casa lavoratori, lavoratrici, e fuori di casa traduttore e stampatore che tre volte il dì mandano per manoscritti, e prove di stampe. Oggi appena sono uscito a vedere per un quarto d'ora, dopo più d'otto giorni – La bella donna che cotanto amai – perchè ora ho tanto da fare, da scrivere, e da pensare, che davvero l'amore mi ha dato festa – Ed ebbi dalla bella donna due inviti che vi mando – Se dimani non partite, fate ch'io possa
My dear Sir – I send you my plan, my proposition, and my promise; – and hope you will add your own observations and proposition. The more I consider undertaking the more I find necessary to laid-upon the preliminarys in order that I might settle my mind about the work as soon as possible. So after the reviews I have already begun concerning one
1. Le Dictionaire occupera deux volumes in 4.to du papier caracteres and size de celui de Johnson, en trois colonnes: chaque volume n'aura moins de 900 pages, ni plus de 1100.
2. L'auteur aurait intention de l'intituler
3. Le Dictionaire contiendra tous les mots Italiens sans exceptions avec leurs definitions, et de court extracts des auteurs – souvent avec leurs etimologies, – et quelquefois avec des remarques sur leur peculiarités; sur le bon ou mauvais usage que on en fait aujourd'hui; sur leur derivation genuine ou bâtarde: et on mettera à leur place meme les gallicismes et les barbarismes avec des indications à fin qu'il soient évités.
4. Pour le significat correspondants en Anglais l'auteur profitera du Dictionaire de Baretti ou il n'est point en faute; et pour les choses douteuses il consultera ses amis tels que Mr. Wilbraham, et Mr. Rose: mais l'Editeur fera bien à deputer un homme de lettres assez versé dans les deux langues pour aider en cas de besoin.
5. On placera à la fin de chaque volume un Dictionaire
6. L'Auteur furnira un Essai sur l'histoire et l'usage de la langue italienne, et sur la meilleure methode de l'etudier, qui servira d'Introduction à l'ouvrage: mais comme cet Essai ne pourra pas-être que le resultat de ses recherches pour la composition du Dictionaire, il ne le livrera que après que la derniere lettre de l'alphabeth sera finie.
7. L'Auteur a pensé d'abord qu'il aurait pu achever son travail en deux ans: mais les conseils de ses amis, et le devoir de lire et citer tous les ecrivains anciens o qui n'ont été cité par la Crusca, et tous les autres depuis le 1650 jusque a nos jours, lui font croire qu'il ne pourra être certain de finir que après 30 mois de travail. Aussi il s'engage de livrer tout le ouvrage complet pour le 31.me de Decembre 1821.
8. L'Editeur payera a l'Auteur pour la cession du Copyright la somme que l'on conviendra soit de gré a gré entre eux deux, soit par l'interposition de quelque amis de confiance reciproque.
9. Cette somme sera divisé en deux portions égales. Une des portions sera payé à l'auteur lorsque il aura livré le manuscrit complet entre les mains de l'Editeur. L'autre portion serà divisé en dix fractions égales qui lui seront payé de trois en trois mois un jour après qu'il aura fourni une des dix parties de son manuscrit.
10. Pour eviter toute mesintelligeance l'Auteur s'engage de livrer à chaque echeance de trimestre deux lettres de l'alphabet complettes, et quelquefois trois, de maniere que le dictionaire soit donné fini a la neuvieme livraison: et à la dizieme livraison il fournira l'Essai pour l'Introduction.
11. La premier livraison sera faite par l'Auteur le dernier jour de Septembre 1819, et ainsi de main en main, jusque au dernier jour de Dicembre 1821.
12. Les livres necessaires seront fourni par l'Editeur, et l'Auteur après qu'il s'en sera servi en faira la restitution. À cet effet a la signature du contrat donnera a l'Editeur une note de ces livres, et les directions pour le faire arriver d'Italie. Au reste ils ne pas depasseront le nombre de vintcinque ou trente volumes tout-au-plus.
Mio caro amico – Dovendo io partire per la campagna ove starò tre giorni, vi pregherò innanzi tutto di venire Lunedì prossimo nella mia nuova casa in New Bond Street, N.° 154 – che è quasi di rimpetto a Conduit Street – a pigliare il caffè la mattina verso le ore nove o le dieci, – e avrò da concertare con voi una faccenduola, e pregarvi d'una graziosa commissione.
Addio addio –
L'amico vostro
Mon cher Monsieur, – Par la lettre ci-joint[e] que je viens de recevoir à l'instant, et que je vous prie de me renvoyer aussitôt que vous l'aurez lu, vous aurez l'assurance que la lettre de change de r Bulzo – aussi votre banquier doit en avoir à cette heure reçu le montant – Je n'attendais que cette nouvelle pour vous reparler de nos comptes, et pour les regler comme vos circonstances et les miennes exigent; car quant aux sentiments de reconnoissance et de amitié que ces affaires ont paru troubler, soyez sûr que notre demêlé au lieu de les effacer de mon ame, les ont au contraire augmenté – et vôtre coeur même n'a pas besoin d'arguments pour etre persuadé que l'on est plus attaché aux amis auxquels l'on a donné de la peine. Maintenant, mon cher Hobhouse, adieu, et a nous revoir bientôt – Adieu – Tout à vous
Signor mio caro – In primis le ripeterò i saluti di molte graziose Dame, fra le quali Lady Fitzgerald e Pamela e Miss Lucy da ch'esse me li ripetono sempre per lei. Poi le dirò che le sue carte stanno sicure in Parigi in mano di Trechi il quale avrà cura di farle ricapitare, o portarle a Milano, or ch'ei pensa di venirvi e starvi sino a Dicembre. Da ultimo, e questo è il punto capitale, voglio pregarla di fare liete accoglienze al Sig. Roberto. Adair, di cui ella avrà inteso parlare anni addietro, perch'ei fu Ambasciadore straordinario in Costantinopoli, e trattò alteramente la pace del 1810. Ma senza forse ella conoscerà in esso un de' più cari amici di Fox, ed uno de' pochi inglesi illuminati nelle faccende d'Europa – e schietto insieme, e liberalissimo di quanto sa e pensa; irremovibile nelle sue opinioni, – inoltre amico mio caro – onde a lei sarà pur caro ch'io lo faccia conoscere a lei e a tutti i nostri, perch'ei viaggerà in Italia non per disprezzarla, ma per compiangerla, e per vedere e stimare que' pochi che sanno senza puerili lamenti, e senza brighe municipali, e senza vanità di clamori sostenere la propria e la comune calamità – Tutto Suo
Mia cara Amica, – Chi vi darà questa lettera non è Inglese simile a quegli Inglesi de' quali vi siete ragionevolmente lagnata – ei picchiano e ripicchiano impronti per avere commendatizie, e poi si contentano di ricapitarle per mezzo del loro Cicerone di piazza, e non si fanno più vivi – onde chieggano d'ora innanzi a lor posta, io non ne darò più – Ma questa la rilascio spontaneamente, e a tal uomo che m'è caro, e sarà caro a voi pure, e gli sarà carissimo di conoscervi. Ha nome Roberto Adair, e fu Ambasciadore Straordinario a Costantinopoli ove trattò nel 1810 la pace. Ma perch'esso non può pacificarsi col Ministero d'oggi, ed ha sensi alteri, e massime politiche liberissime, sacrificò la sua fortuna alla sua coscienza, e ricusò le pensioni solitamente assegnate agli Ambasciadori quiescenti. Però non è ricco; e credo ch'ei voglia stare a dimora in Italia per economia – ond'io gli ho consigliato di piantarsi in Firenze, – non ch'io creda che ora vi si viva più ragionevolmente che altrove, da che la folla degl'Inglesi avrà rincarito ogni cosa; – ma potendolo io raccomandare a voi, troverà molte agevolezze di vita, e imparerà a spendere il suo danaro. Accoglietelo dunque amorevolmente, e come amico mio; e davvero la sua partenza mi affligge, – e solo mi riconsolo pensando ch'ei vi parlera talvolta di me – Or addio da tutta l'Anima – Addio.
L'amico vostro
Saggia Isabella mia cara amica, – Io vi rimando il S.r Roberto Adair venutovi innanzi in nome mio nel mese di Settemb. 1817 in Parigi. Vi dissi ch'era amico mio, e narrai come fu nel 1810 Ambasciadore Straordinario a Costantinopoli dove trattò la pace per l'Inghilterra. Or ei capiterà in casa vostra a Venezia, e adornerà la compagnia vostra e le veglie dove vorrei pur ritornare – ma chi sa quando! – e perch'egli è naturalmente facondo, e parla francese, e dice più che non usano gl'Inglesi, e sa intorno alle faccende d'Europa forse più di tutti i Ministri, e di tutti i Caporali dell'opposizione, – in guisa che se avete fra gli amici vostri alcuni che non potendo più far cosa utile al loro paese si sfogano spoliticando, ei gli addottrinerà a vedere le cose del mondo d'oggi tali quali veramente le sono – e forse gl'indurrà al partito più generoso insieme e più saggio di tollerare virilmente e tacere sdegnosamente. M'è caro che il S.r Adair sia conosciuto anche da Tomaetto, però gli scrivo; ma la loro conoscenza riescirà più graziosa a tutti e due se l'otterranno anche per mezzo vostro. Or addio mia cara amica – Salutatemi Giuseppino; ne odo lodi da chiunque arriva da Venezia, e ne esulto per voi, e per esso. Or addio da tutta l'anima. L'amico vostro
Caro Dionisio, Carissimo – S'io avessi avuto mezzo sicuro da rispondere aprendoti tutto l'animo mio, io t'avrei scritto subito dopo che l'amico nostro Pousset mi ricapitò la tua lettera in data 18 febbo dell'anno addietro. Ma il dovere pur parlare ad amici lontanissimi, e dopo lungo silenzio, e l'essere a un tempo forzati a non potersi sfogare, è amarissima cosa; – però tacqui per allora, ed ora che il S.r Strani si addossa di far viaggiare le mie lettere senza rischio d'inquisizioni, scrissi a Giovanni Zambelli di Santa Maura; ed ei veggendoti o potendo sicuramente scriverti ti paleserà l'animo mio intorno alle cose che più ne importano, e più ne affliggono; e Giorgio de Rossi ti dirà inoltre perch'io non possa attendere quanto pure vorrei all'utilità mia, ed alla fama che potrei forse recare alla nostra patria. Ma continuerò a lottare, e se mancheranno le forze non mancherà certamente il coraggio, e il mio onore non perirà meco. Del tuo figliuolo ho udito spesso liete novelle da quelli a' quali chiedo sempre intorno alla gioventù che cresce nell'Isole; perchè lo star meglio o peggio dell'Isole dipende oramai unicamente dalla gioventù nostra – ed or godo che le altrui parole intorno a quel giovine mi siano confermate da te. Salutalo in nome mio – ed io saluto in nome tuo sempre Pousset quante volte viene a vedermi, e mi chiede degli amici suoi concittadini miei; ed io che or dall'uno or dall'altro di voi vo' ricevendo alle volte notizia di tutti, gli leggo le lettere nelle quali tu sei nominato, e interpretando i tuoi desiderj ed i suoi gli ripeto sempre saluti. – Ora voglia Dio che tu possa cavare costrutto da questi caratteracci, e scarabocchi; – ma mentr'io m'apparecchiavo a scriverti umanamente e lungamente, il S.r Strani viene a dirmi che sta per salire in carozza, e che se non mi spiccio non potrà portarti neppur mezza lettera. Or quant'io voglio far presto, tanto fo peggio – Ma Rossi è pratico del mio carattere ed ei ti presterà gli occhi e gli occhiali a dicifferarla – inoltre avendo per fortuna scritto ad esso Rossi ed a Zambelli assai cose ch'io voleva dire anche a te, posso, senza gran danno, riferire a quelle due lettere che t'informeranno sufficientemente. Or addio da tutta l'anima – Addio
Tutto tuo
Mio buon Ugo – Una tua lettera mi fu recata da Mr. Adair, un'altra dal Gherardesca. Rispondo ad amendue. Il [..?..] venne qui da me ed esaminò le due copie dell'Ortis che mi hai trasmesse. Egli ti ha già inviati alcuni ritratti, e quelli del Galileo e del Machiavelli te li manderà quando li avrà ricevuti da Venezia. Egli non ha in questo momento una copia degna di te della Cena del Vinci, a meno che tu non la voglia avanti la lettera, e in questo caso non si potrà averla a meno di 26 o 28 luigi. Per mezzo di L.d Alverney ti mando la traduzione dell'Ortis pubblicata or son pochi giorni, ed un fascio di Conciliatori che il nostro buon Velo mi ha fatto chiedere e che tu gli consegnerai quando sarà ritornato dal suo giro. Ho interrogate tutte le eleganti di mia conoscenza e nessuna conosce il genere di stoffa di cui mi chiedi tre vesti, e che non costino che dai 20 ai 24 franchi l'una. Ora sono storpio per una scorticatura sulla tibia sinistra, di cui son debitore alla ubbriacatura d'un conduttore di cabriolet, ma spero di poter uscir di casa fra pochi giorni e farò tutte le ricerche possibili per trovare il così detto soufflé, e se mi venisse fatto di rinvenirlo te ne manderò la quantità indicatami e nel modo che tu m'insegni. Non tarderai ad avere il Tacito della migliore edizione che potrò trovare, e mi spiace che oggi sia domenica e che L.d Alvenley parte questa notte, chè ne avrei profittato per mandartelo. Sono giuste le tue riflessioni, i tuoi lamenti sulla debolezza dei whig, e l'affare di Parga grida vendetta. Aspetto con impazienza la pubblicazione del prossimo numero dell'Edinburgh Review per leggere il tuo articolo che aprirà gli occhi alla nazione sulla sorte funesta de' poveri Pargiotti – Godo assai che la gentile accoglienza del Reggente e d'altro distinto personaggio abbia vendicata la Cicognara degli ostinati rifiuti della
Riserbo le ultime righe per incaricarti di essere l'interprete de' miei sentimenti per la
Signor mio caro – Riceverà le sue carte, oramai dopo quasi un anno, da Lady Jane Harley, figlia della Contessa di Oxford, e gentile sorella di tre giovani gentili, e belle tutte, e lietissime; però non le rincrescerà più l'indugio delle sue carte se dovranno essere portate a Milano da sì graziosi corrieri – e perchè so ch'ella le visiterà per ringraziarle, sono certo che quand'ella le conoscerà, e sarà conosciuto, s'avvedrà che non importava ch'io allungassi la lettera con le solite frasi di raccomandazioni – e tanto più ch'io esco appena di malattia. Le sue carte consistono: 1° La minuta della conferenza con Lord Castlereagh – 2°La lettera al Sen. del Vicerè – 3° La lunga lettera
Tutto suo
Silvio mio – Sono tuttavia sì sfinito d'una infermità lunga dolorosissima, che appena oggi reggo la penna – Come capitai qui fui subito colto d'una maledizione tutta inglese che ei chiamano
Mon cher Monsieur, – Ce discours d'Aquisgrana que l'on m'attribue, me parait une sotte declamation; il y a deja deux mois que etant chez Dulau a Soho Sq. et ne me connaissant pas, il m'offrit son Aquisgrana en me le racomandant, car disait-il c'est un écrit de M.r F. – J'en ai parcouru une demie page et je lui ai dit que c'etait une bêtise de quelque inconnu, et une forgerie des libraires. Le bonnes gens qui ecrivent l'
Tout à vous
Milord – J'allais venir aujourd'hui vous présenter mes respects aussi que à Milady avant votre depart; – et Lord Guilford avait eu la bonté de me proposer de m'amener; mais étant arrivé trop tard d'une course à la campagne, nous avons differé notre visite à Hollandhouse à demain; et sans doute nous y serons avant r Hallam, et Mardi j'irai passer quelques jours avec notre ami M.r Wilbraham – aussi je serai à votre disposition pour le jour que Milady decidera. En attendant, Milord, si vous avez une demi heure de loisir j'oserais vous prier de vous faire remettre par M.r Allen mon article sur Parga, et de le parcourrir. Vous trouverez parci par la que j'ai taché de suivre votre conseil, et de barbouiller de l'Anglais –
aussi je jette mon epée pour me battre tantôt avec un morceau de bois, tantôt avec un autre. Il y a aussi des passages qui m'ont été traduit par M.r Hare, entre autres les discours du Pargiote du grec vulgaire. – J'avais devant moi un tel nombre de documents, et chacun si important, que j'aurais pu faire un
Mon cher Foscolo – Je crois pouvoir expliquer le quiproquo qui me privoit du plaisir de vous voir aujourd'hui mais c'est plus sage de pourvoir pour le futur que de rêver sur le passé d'autant plus que l'explication de la chose sera longue –
Nous partons Mardi et nous serons tous au desespoir de ne pas vous revoir avant notre depart – Dinez donc ici demain ou Lundi. Nous dinons a 7 heures – si cela ne vous convient pas venez donc dejeuner ou demain ou Dimanche – quoique Mr. Allen ne sera pas à la maison Dimanche – Enfin tout temps entre ceci et Mardi me convient à l'exception du dejeuner de Lundi – Mais nous preferons comme il est naturel les diners aux dejeuners ayant plus de tems à causer –
A vous
Qual motivo hai tu preso onde tenermi in tanto silenzio? cosa ti ho fatto da obliarmi crudelmente? La gratitudine fu sempre una delle tue virtù. Se io non feci nulla da meritarmi la tua, sallo Dio che vede la mente e il cuore dell'uomo quali sono i miei sentimenti, la mia affezione, e il mio prodigioso desiderio d'esserti utile in qualche maniera – ma il cuore mi si serra pensando a te; ho tali tremori, certi presentimenti che mi affannano. Temo che la fortuna ti esalti un po' troppo, che tu ti affidi a quella, senza ricordarti che quel che veste il mattino spoglia la sera – che la tua mente profonda ed inquieta si crei fantasmi, e che la tua imaginazione sia causa spesso di matte agitazioni al tuo cuore. Temo che il tuo cuore sia impegnato, e voglia il Cielo che sia ben affidato, ma senza danno degli amici perchè ciò sarebbe contro il
Mio Ugo, finisco la mia lettera temendo d'esserti importuna – Se potessi immaginare che tu ridessi della mia buona fede... guai a me!
Je suis bien peiné de vous avoir manqué hier, mon cher Foscolo – Je sais que vous etes à la campagne. Laissez moi esperer que je vous verrai avant de quitter l'Angleterre – je n'y resterai que tout au plus 15 jours – et je compte aussi faire quelques absences dont je ne puis dans ce moment determiner le jour. Demain je suis ici. Vous me trouverez chez moi jusqu'à Midi, et de 5. a 7. heures –
Tout à vous
Monsieur – En vous accusant la reception de la lettre 12 courant, dont vous m'avez honoré au nom du Commité des
Veuillez bien, Monsieur, me croire
Dear Foscolo, – I am glad to find by your letter that you think me so worthy of your confidence, but I am sorry I cannot with convenience to myself go to town before the 31st or 1.st We have people here, and I have business at Bedford. If you think that time too long, perhaps you would like the trouble of coming down here. You might come by the coach, and go back in my carriage which I am going to send to London at all events. I have not said a word to my father as you request secrecy, but I am sure he would be glad to see you, and you would like to see Canova's Graces etc. etc. here.
Pray let me say that I have asked you to come for a day or two, and nobody would suspect any thing.
Yours ever truly
I am glad you have done Parga – il le falloit – If you do not like to come here come down to the inn at Woburn and I will meet you there.
My Dear Sir, – When I inform you that the last No. of the
I expect to print the next No. in October and if possible I shall send you a proof of the article as it is to appear.
Believe me always, Your obliged and Faithful Servant
I was on a visit to Brougham when your last letter came and have only met it here on my way home.
Je vous remercie mille et mille fois des communications que vous venez de me faire. Voici en retour le billet. Rien de mieux que de faire de bons patrons à notre cause. Il m'est impossible de vous voir à 5 heures. Il y aura du monde chez moi; je vous propose aujourd'hui entre 10 et 11 heures du soir. Il me sera egalement agreable d'aller chez vous, comme de vous recevoir chez moi. – Je vous donne une heure inusitée parceque les autres sont devorées par une foule de convenances et d'affaires qui fait mon desespoire. Si vous ne pouvez pas me voir ce soir, dites-moi si vous restez en ville demain. Et dans ce cas je tacherai de trouver l'heure qui puisse yous convenir.
Agreez mon cher Foscolo l'amitié sincere de votre devoué
En rentrant chez moi hier à six heures j'ai trouvé, mon cher Foscolo, votre carte, et votre billet. Je regrette infiniment de vous avoir manqué. Mais hier j'ai fait le vieux cheval de poste depuis 9 heures du matin jusqu'a 6. Venons au fait – Les papiers de Parga peuvent vous rester. Celles qui regardent les affaires des Iles doivent rentrer chez moi. Comme j'en ai des copies, j'en ferai tirer aujourd'hui chez moi, à la hâte, et vous les aurez sans que votre copiste se tue à debrouiller ma mauvaise écriture. J'ai le plus grand besoin de vous voir et de vous parler. Mais quand le pourrons nous aujourd'hui? Si je ne passe pas chez vous à cinq heures, ce sera dans la soirée à 10 heures que je serai à votre porte – a moins que vous ne veniez frapper à la mienne – Tout à vous d'ame et de coeur
My dear Sir, – I return you with a thousand thanks the letter which you have had the kindness to communicate to me. The contents have afflicted me very deeply. I had received no accounts myself, nor do I expect any, at least for the present; and shall not complain, as Miss Russell must give up all her time to her sister who I hope to hear and see recovered, notwithstanding the accounts are so little consoling – as her desease appears to me to proceed from extreme weakness which her young years must overcome. I speak from experience, for I after a sever sickness that I had suffered I fell so weak that I lost my sight for more than forty days – altho' one ought to trust more to nature than to physick, still I have a high opinion of the physicians of Lausanne who pass for the best in all Switzerland – as soon as Mrs. H. Jones is in a state to move I hope she will be brought at her native country, where surrounded by her familly her complete reestablishment will be more certain. As soon I receive any letter from Switzerland, you shall have it – Believe me my dear Sir
your very obliged and sincere friend
My Dear Sir, – I am quite shocked to think that any irregularity or inattention of mine should have put you to the least inconvenience – It is quite the same thing to me at what period I settle with you for the contributions you are so kind as to supply me with – except only that till they are finally printed off it is impossible for me to calculate with accuracy the precise amount of the remuneration which we owe you. – I shall however for the future take care to make you a remittance to account, immediately upon receiving your papers and accordingly have now the honor of enclosing a draft for L. 50 in part payt. of the valuable article on Parga the publication of which has been unavoidably delayed till next No. – and for which I have no doubt I shall then have a considerable further balance to remit to you.
As this article will be rather long, perhaps it would not do to have another by the same hand in the same No. – But I should like to have Petrarca for the one following – and that on the History of Italy for the succeeding. That is as the preparation of your papers takes rather more time than usual I should be glad to have the first of these by the end of October – and the other by the very beginning of January, – if these dates would not hurry you too much – and you may depend on my making a remittance to account of each within a week after it is received.
I hope this arrangement will be satisfactory to you – and while I take shame to myself for having put you to the trouble of writing on such a subject, I avail myself of the opportunity of saying that I shall at all times be proud to be permitted to do anything to serve you – and that I shall feel my full share of the reproach which will fall justly on our country, if a stranger who has done so much to extend the sphere of its literature should have reason to complain of our ingratitude.
I have not been quite well since my return from Brougham – or I should have made more progress with your Parga, but I hope soon to get thro' with it – and shall attend carefully to all your suggestions. In the meantime I have the honor to be, Dear Sir, Your obliged and Faithful Servant
Non temo, mia cara Amica, che voi vi siate dimenticata di me, e credo che quand'anche uscissi della memoria di tutti, voi pur vi ricordereste dell'amico vostro. Nè io, come trovo alcun Inglese tornato di Firenze, cesso di chiedere di voi – e taluni, fra gli altri le due Miss Berry me ne informarono in guisa che io mi consolo per la vostra fortuna d'oggi, e m'insuperbisco d'avere vaticinato che voi sareste d'animo nobile nella prosperità, come nell'avversità della vita. Ora mi è caro di rompere il lunghissimo silenzio, a cui succederà forse uno lunghissimo, perchè posso introdurre alla vostra conoscenza due persone che mi sono care, e potranno darvi qualche conto della mia vita – Chiamansi Mister e Lady Anna Wilbraham. Esso è un membro del Parlamento – Essa è figliuola di Lord Fortescue e nipote del celebre Pitt, e di Lord Grenville. Nè queste notizie io vi scrivo per raccomandazione; bensì per informarvene; perchè la loro educazione, e la loro naturale amabilità le raccomanderanno, senz'altro – Nè si fermeranno in Firenze; ma viaggiano a dirittura per Napoli ove Lady Anna spera dal clima la salute che ha perduto in Inghilterra. Che se voi nel brevissimo tempo che essa Dama starà costì le sarete cortese di accoglienze, e la introdurrete dalla Contessa d'Albany, voi, mia cara Amica, la rimeriterete in parte delle gentilezze ch'essa e molti suoi concittadini fanno agli Italiani – e il Marchese Capponi ve ne sarà testimonio. Or addio. Salutatemi ed abbracciatemi il vostro figliuolo – che sarà oggimai bell'uomo, mentr'io comincio ad essere brutto vecchio.
Addio dall'anima
My dear Sir, – Not having received any letters since the party left England, I lost all patience and came to Town yesterday, hoping I should find some body who had been more fortunate. No letters have been received from Lausanne since the one of the lst Spt.r which Mrs. Williams received from M.rs Henry's nurse and which I believe she informed you of. My brother George wrote from Paris stating they all arrived there on the 11th and were to proceed on the 13th and that they expected to reach Lausanne on the 18th. They were all quite well. The silence of my family has been most unkind. Do not they think that they have left many behind them in England very anxious for accounts how poor Kate is going on, and that a short letter written to any one of these, with a request that one should send the information round to the others, would have eased all our minds of the sad suspence and anxiety which their silence has caused? They are more than indolent, giddy, and ungrateful, they are unfeeling. Surely they must have found letters from Lausanne somewhere on their rout, stating how the dear invalid was going on. At all events they might have written some account of themselves. But out of sight, out of mind, is an old English proverb, and I fear too true. I will call on you in the course of the morning and I trust I shall find you at home.
Your obliged and sincere friend
Mon cher Monsieur. – Vous trouverez ci dessous quelques extraits que je copie d'une lettre de Miss Russell en date du 11 septembre afin de vous envoyer une seule feuille par poste. Tout à vous.
Carissimo Signor Foscolo – Ora che ho trovato un istante di tranquillità, voglio adempire un piacevolissimo comando di mamma, che mi ha incombenzata, sono già più giorni, di darle le nostre notizie. Mi lusingo che ella riceverà con qualche piacere, questa mia lettera, e che gli errori di lingua, dei quali ve ne saranno una copia, mi verranno perdonati da lei, in favore del costante amicizia, che mi dice il Conte Confalonieri, ella ci conserva sempre. Avendole nominato questo suo amico, non le possiamo assai ringraziare di averci fatto fare la sua conoscenza, perchè egli è talmente grazioso e amabile, che ci pare di averlo conosciuto già gran tempo. Anche la sua sposa parmi una persona amabile e gentile, quanto bella e spiritosa, in somma la loro conoscenza è una fortuna per noi. Ci ritroviamo qui, in una seconda patria, dove godiamo tutti i piaceri della vita, la salute, la tranquillità d'anima, ed una piccola società piacevolissima. Tutti ci accolgono con quella dolce cordialità, propria Italiana, e «quel parlar che nell'anima si sente». Questa benevolenza universale che ritroviamo qui, ci è sopramodo preziosa, perchè i nostri cori ne hanno bisogno, essendo noi in ogni cosa figlie della natura. Il clima, che ha già ristabilita la salute di mamma, produce in noi, una certa benedetta serenità, veramente dilettevole, benchè degenera qualche volta in una gran voglia di dormire, alla cui non si può resistere. Per me, mi trovo tanto felice qui che non vorrei mai partire, se non fosse per la memoria degli amici che ho lasciato di là delle Alpi, e dei quali non posso dimenticarmi, come scordo facilmente tutte le nostre passate sciagure. Vorrei che fosse in vita quel Mago, il vecchio Atlante, che aveva, dice l'Ariosto, una tanta buona idea di riunire sempre le persone di merito nelle sue castelle incantate. Vorrei che mi facesse il piacere di riunire tutte le persone a cui voglio bene, sulle rive del lago di Como, e là faressimo un piccolo mondo, in mezzo di questo grande (non già però cattivo) secondo il nostro genio. Non sceglierei per questo mio mondo, un'isola, perchè ci verrebbe la volontà di lasciarla, neppure non ne fisserei il sito alla Pliniana luogo di cui mamma è perdutamente innamorata, vi sarebbe la felicità troppo ristretta, ma in Tremezzina o sulle sponde di Lecco, mi pare che vi sono siti molto adattati a questo progetto. Che dice lei di questo mio castello in Ispagna? –
Desidero molto di sapere come và la sua salute. Pensa mai a fare un piccolo giro in Italia, come noi altri Inglesi, già che si è fatto tale? Dico noi, parlando della nazione, perchè per noi medesime, il destino che ci ha fatto girare il mondo per tanto tempo, è assai contrario al nostro gusto pel riposo. Speriamo di trovarlo qui, perciò abbiamo preso una casa per un anno, e mamma si applaudisce sempre più della scelta che ha fatto di Milano per la nostra residenza.
Le mie sorelle sono cresciute di grazia e di bellezze, tantochè ognuno che le vede ne rimane assai colpito. Le persone che le vedono passare al teatro, ripetono sempre «Ma brave, ma brave», come se questi loro pregi fossero frutti della loro propria industria.
Il Rabittino è stato a Reggio per vedere i suoi parenti, ora è tornato, contentissimo del partito che ha preso, di venire con noi in Italia. Alfred stà bene, ma patisce dei mali dell'ignoranza. Perciò mamma cerca di trovargli un maestro. Quanto al resto della famiglia, non ci resta che due cani, avendo perduto il povero Pug, la notte che abbiamo sceso il Mont Cenis. Questa perdita fù dolorosissima per mamma, pure si consola colla speranza di avere due altri favoriti quadrupedi.
Mamma, Carlotta, Anna, Fanny ed Alfred le fanno mille saluti di cuore. Anche il maestrino m'incombenza di farle aggradire i suoi complimenti.
Quando pensano di tornare in Italia il Marchese Capponi ed il Conte Velo? – Ci facciamo una festa dell'idea di rivederli. Spero che avrò fra poco delle sue notizie, frattanto mi sussegno, con tutta l'amicizia che le porto sempre
Tutta a lei
Grazie mille, mio caro Foscolo, della buona e cortese vostra lettera – Mi fece molto piacere, perchè è vostra, e perchè parla di cose patrie con patrio amore – Accolgo con riconoscenza la proposizione vostra. Indirizzatemi il vostro lavoro – Ma per renderlo utile, aspettate le nozioni che vi manderò da Pietroburgo nel corrente del venturo mese. Intanto travagliateci – Bludoff vi dirà delle negoziazioni mie e in Londra, e qui. Prosperarono – E mi fu promessa pronta giustizia – Vedremo se il Ministero tiene la promessa – Tanto meglio, se sarà consequente, e per lui, e per noi – Nel caso contrario tratteremo la nostra causa, e non dimando meglio che presentarmi in persona alla barra.
Perdonate queste poche linee – mi è impossibile di dire di più non ne ho il tempo.
Vostro di cuore
Signor mio caro e amatissimo, – Or ch'io sto alla fornace, e all'incudine picchio e ripicchio una cassa di ferree pedanterie, se mai potessi convertirle in guisa che paressero acciajo – e a parlar fuori di metafora e più Cristiane, or ch'io sto schiccherando un articolo intorno al Petrarca per i Mecenati, Giornalisti e Librai –
canta il Berni – or io, signor mio caro, avrei somma necessità de' libri, qualunque si fossero, che Ella possiede e che trattano del Petrarca. Mi premerebbe segnatamente l'operona del
Or io vorrei condolermi delle ladrerie commesse nel suo giardino, e n'ho udito novelle che mi hanno afflitto e adirato, e credo che il Priapo guardiano degli orti pagani facesse guardia migliore, e incutesse più timore che non i sermoni freddi de' vostri preti. Or io avrei a dire di belle cose forse nuove intorno a Priapo, e fors'anche gioverebbero di appendice al libro dell'amico vostro Payne Knight, se non che dovendo io consegnare la lettera a una pulcella, temo ch'ella non si senta spirare nelle mani e nelle tasche – e dove no? – la Divinità onnipotente priapesca.
Or vorrei sapere di certo come ve la passate, e se ho da credere al S.r Cohen che vi ha visitato dopo di me, io dovrò rallegrarmene: ma per rallegrarmi con più certezza desidero che voi – o se vi noia – che l'amabile Giulia me ne scriva due righe. Or addio con tutta l'anima, addio.
Tutto vostro sempre
My dear Sir – Accept my thanks for the favour of your kind letter – the L. 50 is safely received – in return for mine and our account is now clear. –
I regret very much the failure of your valuable friend Mr Wilbrahams health – but after the strange death of the Duke of Richmond no one can calculate upon the time and mode of his exit from this unaccountable world. – I assure you without flattery that the article in the Quarterly with which you favoured me has excited very general attention and equal approbation from every one whose praise you would be disposed to accept – The writer of the first article in the Review – on Aristophanes – is a very great admirer of it indeed – and found you out as the author of it – and he knows you – Mr Mitchell – he met you some time ago in Switzerland.
My rooms are now painting and, when compleated, you must let me have your portrait and indeed soon as it must be put in a good frame previously. – The Italian Tragedy is printed off and 25 copies will be sent to your lodging tomorrow and when you see them pray tell me if you wish them all to be put up in the same way – I printed 250 copies but you can have more if you desire it.
Lady Caroline Lamb wants us to go and pass a few days with her – but they must be occupied now with Mr Lambs election for the County in which I hope he will succeed – and Mrs Wilmot is to be the wife of Mr Brand (Lord Dacre)!
Cohens translation of the article on Italian Literature is certainly liked – for few have thought it to be a translation – and he will be pleased by your approbation which I shall convey to him this day – He will call upon you.
I hope you return to town with as stock of health and spirits that will carry you through the winter – and pray let me have the pleasure of seeing you – With great esteem I remain, my dear Sir, your faithful servant
Monsieur – J'ai gardé les livres, et je vous ai proposé de vous les renvoyer jusque au moment que j'ai su à quoi m'en tenir à l'egard du prix, et de l'epoque de payement. Aussitôt que je me suis arrangé avec vous je me suis hâté de les envoyer a la personne a qui ils etoient destinés. Je ne puis pas m'empecher de vous exprimer mon etonnement à la lecture de votre lettre qui, par des raisons qui ne me regardent point, m'annoncent que vous desirez de retirer le soir les arrangements auxquels vous vous êtes engagé le matin. Ce procedé me donnerait le droit de les changer aussi à ma phantasie – mais je ne profite jamais de pareils avantages – et je me suis fait une loi de executer strictement tous mes contracts à la lettre. Aussi quand même j'aurais les livres chez moi, je vous ne le vendrais point – et quand même vous m'accorderiez de ne les payer que après six ans, – ils vous seroient payés après six mois – Car tel a été notre contract definitif. Quoique je regrette de l'avoir fait – je regrette encore plus de devoir vous en rappeller l'execution. Croyez moi, Monsieur, les
Votre obeissante serv.r
Signore mio carissimo, – A me sarebbe beatitudine a venire a Twickenham per alcuni giorni, – ma sarà miracolo s'io potrò arrivarvi una sera, e ripartir la mattina – tant'è la pressa e la ressa che l'
Vero è che l'ho trovato tradotto in un libraccione pieno di chiacchiere di erudizione note
Vi è già noto come il
Tutto vostro
Mon cher Monsieur – Ayez la bonté de procurer un r Sismondi aussi a entrevu que le Petrarca des biographes etait un être imaginaire; mais en voulant dire la verité, il n'a pas pris les peines necessaires à la decouvrir, et il a donné dans l'erreur dans l'exces contraire. – Si vous avez un instant de loisir veuillez bien jetter les yeux sur la page 45 de mon imprimé, et vous trouverez aussi le charactere politique du poete qui en politique en savait moins que vous.
L'on m'assure que il y a à Londres quelques exemplaires du nouveau numero de l'Edim. Rev. Si vous l'avez, ayez la bonté de me l'envoyer, et je ne le garderai que pour dix minutes. Je suis impatient de voir l'article sur
Tout à vous
Preg.mo Sig.re – Ricevetti con breve intervallo di tempo le sue lettere una del 3. Luglio per mezzo di Sir Adair, altra del 5. Agosto per mezzo di Lady Harley, colle mie carte presso di lei lasciate, la terza finalmente del 10. Settembre per M.r Wilbraham; ed a queste serva questa mia di risposta. Lord Adair già dianzi aveva io conosciuto in Londra, e le sue eminenti qualità avalorate dalla di lei pregiata raccomandazione me gli fecero offrire con ogni cura i miei pochi servigj nel breve tempo che dimorò fra noi. Possediamo, e possederemo lungamente la famiglia Oxford, il cui complesso è un vero acquisto per gli amatori delle grazie, del brio, e della buona società. Faccio, e farò di tutto perchè trovino meno insipido ch'è possibile il nostro paese. La raccomandazione ch'ella mi fece di M.r Wilbraham trovò un altro punto di rapporto nella conoscenza che già aveva del fratello di Lady Anna, M.r Fortisqinou; feci loro da cicerone ne' tre giorni di lor dimora, e gli accompagnai con lettere per Genova e per Napoli.
Le carte ch'ella mi rimise son giunte in buona regola; mi sarà interessante il sapere s'ella ancora è nel progetto d'occuparsi di quel lavoro cui esse avevano rapporto, o se vi abbia rinunciato. Nulla voglio dirle del suo lungo silenzio con me giacchè il modo con cui ella mi scrive m'è prova ch'ella ne ha conosciuto l'ingiustizia; sia dunque attribuito all'azzardo, o a qualche erronea supposizione cui la verità le ha fatto rinunciare.
Il nostro Trechi è ricongiunto a' suoi amici di Milano, che lo amano e lo apprezzano quanto merita, ma che non varranno a bilanciare presso di lui la somma delle dolorose sensazioni che incontra ad ogni passo in questa nostra commune patria. Questa primavera lo riperderemo, forse per sempre; lo compatisco, ma lo biasimo: i ribaldi signoreggiano ancor più, quando i buoni cedono il campo. La partenza di un altro ottimo, (ma partenza più crudele ed irreparabile), ci ha gettati tutti nel più profondo dolore. Il Conte di Sartirana, mentre coll'eccellente Dottor Branca volava in soccorso del padre malato al castello di Sartirana, s'annegò col compagno dottore nel passaggio del Ticino: ha lasciato tutta quella famiglia immersa nel più disperato cordoglio.
Ella mi farà vero favore se vorrà essere l'interprete de' miei sentimenti presso le amabili abitatrici delle vicinanze di Mulsey. Esse son fatte per lasciar lunga memoria di loro anche presso chi le ha per breve tempo conosciute. Abbiamo qui un'ottima loro parente Lady Kinnaird essa si è quasi fra noi
Cominciamo a raccogliere frutti da ciò per cui m'adoperai l'anno scorso in Londra. Il batello a vapore l'Eridano naviga ora felicemente da Genova, ove fu costrutto, al fiume cui è destinato, e di cui porta il nome. La macchina a gaz fornisce ad un'intiera casa una così bella commodità di illuminazione che non viddi in Inghilterra apparecchio meglio riuscito. Spero molto dalle macchine a lino di M.r Hill ma la lunga esperienza può sola decidere della loro reale utilità.
Due scuole gratuite di mutuo insegnamento l'una per 300 e l'altra per 500 fanciulli poveri stanno aperte in Milano mercè l'attivo zelo di molti buoni che mi secondarono con generosità e travaglio. Il pensiero che questa terra è fatta per vedere tutto prosperare con spontaneità mi allarga alquanto il cuore; ma un'occhiata al fatto ed a ciò che resta a fare mi ripiomba nella tristezza.
Ella mi raccomandi liberamente i suoi amici che saranno accolti come i miei, e mi fornisca occasione di mostrarle, non con sole parole, che amo d'esserle amico e servidore leale.
J'ai reçu, mon cher Foscolo, toutes vos lettres – Celle en date du 10. Octobre et la lettre de change qu'elle annonce. Elle fut acceptée et passée sans delai, au moyen de roubles 7186 et 23. Le change étant a 10 2/32. Votre commission a été donc ponctuellement remplié. Je suis loin de vous en vouloir. À votre place j'aurais fait autant. Et vous dans la mienne ne vous seriez point refusé de m'aider. C'est par le même principe que je me permetterai de ne point donner de suite à la vite partie de votre proposition. – Arrangez vos affaires à l'aise – Gardez cette somme auprès de vous. Nous en parlerons à tems et lieu... je vous ecrirai plus en dettail pour la premiere occasion, non pour revenir sur ce chapitre, mais pour epuiser d'autres qui sont du report litteraire, et qui vous appartiennent plus particulierement. – L'homme qui vous a été recommandé m'a ecrit – Je le crois en route – Aidez le – Croyez aux sentiments que je vous al voués
Silvio mio caro – L'amico mio S.r Giulio Bossi m'era compagno ed ajuto; or il desiderio di patria e la trista influenza di questo tristissimo cielo l'hanno consunto in guisa ch'ei non può sperare salute nè vita, se non rivede l'Italia. – Ei n'era partito per fuggire le angustie domestiche in tempo ch'ei non poteva lusingarsi di ottenere impiego veruno – e certo che, se tornando non l'ottenesse, ei starebbe forse peggio in Italia che in Inghilterra. È giovine d'ingegno, e non senza lettere, paziente al lavoro, e di animo ingenuo; – è inoltre nobilmente nato, e concittadino del conte Porro: e se per suo mezzo tu potessi giovargli, faresti cosa gratissima all'animo tuo, e mio. Ad ogni modo gli gioverai della tua compagnia, e de' tuoi consigli, – ed egli ti narrerà quel poco ch'ei sa di me; e se le non ti parranno novelle liete, saranno vere a ogni modo. Credi a lui; tanto più ch'io sono sì spossato dall'assiduo lavorare e dalla veglia, ch'io non ho più occhi da vedere quello ch'io scrivo. – Ed ei viene a dirmi addio, appunto nell'ora ch'io soglio andare a letto a ruminare più che a russare. Or addio dall’anima mia, addio.
Tutto tuo
Je vous ai écrit par la poste, mon cher Foscolo; voici de mes nouvelles par courrier.
Comme je vous l'ai dit, votre lettre de change a été payée. Je n'accepte pas l'idée de faire à cet égard une opération ultérieure. Je désire au contraire, que vous régliez vos affaires à votre aise et que votre belle âme soit en repos. Il y aura des occasions, j'en ai le pressentiment du moins, où vous pourrez vous même disposer de cette somme soit en venant au secours de quelqu'un de nos concitoyens, soit pour les intérêts de notre Patrie. Dans ce cas vous aurez la bonté de me consulter, – et si c'est à moi qu'une semblable occasion se présente, je vous en écrirai à mon tour. Parlons d'autre chose.
Après mon arrivée à St Petersbourg, j'ai été si accablé d'affaires, qu'il m'a été impossible de trouver un instant pour réunir les papiers que je vous ai promis relativement aux négociations Joniennes de l'année 1800 et 1805. Vous les aurez néanmoins par le premier courrier.
En attendant voici de quoi vous occuper, pour être au courant de nos affaires.
Je viens d'écrire à nos concitoyens de Zante et des autres Isles. Le copies ci jointes ne vous laissent rien à désirer à cet égard. Mes lettres vont arriver dans un moment où la crise met en évidence les choses et les hommes. Cette crise a commencé à St Maure. Vous aurez dans le pièce ci-jointe un bulletin tiré des rapports officiels qui nous sont parvenus. Pour complément, je vous transmets aussi une notice que mon frère vient de m'envoyer.
D'abord l'Isle de St Maure à été de tout temps la plus paisible. Durant nos guerres civiles et nos folies, elle n'a jamais quitté l'apathie qui caractérise ses habitans. Jamais homme anbitieux n'a figuré dans le rang des septinsulaires voués au service des Puissances étrangères. Nulle insurrection n'a troublé le repos de cette Isle, ni sous la domination vénitienne, ni du temps de la démocratie française, ni sous la protection Russe, ni enfin sous celle des français.... L'explosion donc qui vient d'avoir lieu, donne la mesure de l'oppression, et l'idée la plus juste des résultats auxquels on doit s'attendre.
De deux choses l'une: ou la force des armes Britanniques opprimera encore plus un peuple opprimé; et alors la grande Bretagne et l'Europe entière verront se renouveler l'épouvantable tragédie de Parga en sens contraire, et les septinsulaires chercher un asile chez Alì Pascha. Et dans cette triste hypothèse croit on avoir contribué au repos de la Turquie Européenne. Tout au contraire. On aura ajouté aux probabilités d'une catastrophe. On l'aura peut-être même accéléré. Ce qui rend supportable la tyrannie, ce n'est pas le désespoir. Et le désespoir seroit au comble du moment où l'on verroit les Chrétiens sous la
Si c'est les armes à la mains et par le sentiment de sa propre force, que le peuple parvient à se faire rendre justice
Je m'arrète ici. J'abandonne ces idées à vos propres méditations. Vous en ferez ce que vous inspirera votre zèle pour les intérêts de nostre Patrie.
Servez-la
Ma santé est tolérable, et les 16. et 18. dégrés de froid ne l'ont pas extrêmement affectée. Je vous embrasse
Sto qui aspettando che Sigismondo mi detti, poichè egli vuole assolutamente ch'io li faccia da segretaria; ed io non vi scriverei per conto mio: mi date soggezione; e mi basta di esservi amica nel silenzio dei miei pensieri – Frattanto il Vice Presidente Pasini mi dice di salutarvi; egli sta recitando accanto a me la vostra Canzone per la caduta da cavallo della Luigia Pallavicini. Oggi è mio destino ch'io abbia a occuparmi di voi: questa mattina col mio dolcissimo fratellino abbiamo letti, e riletti, e assaporati i Sepolcri. E sto imparando l'Inglese, per sapere poi leggere i vostri articoli sulle Reviews; so già a mente una dozina di verbi irregolari. Ugo, come va il verbo amare a Londra, e le sciagure, e i pianti, e i piedi maravigliosi? il leone posa, o rugge? Per domarlo dice Pasini ch'io le consigli il matrimonio. Via da bravo seducete qualche bella Miss; io sostengo che potreste essere un eccellente marito, purchè foste guidato da un filo, e non da una fune. E intanto con queste chiacchiere ho scritto una faccia intera e il galantuomo di Sigismondo fa le viste di non accorgersene; ma punto. – Faccia il resto da sè per penitenza. –
Aggiungo due righe per chiederti l'articolo di Parga – È egli comparso sull'ultimo N.° dell'Edinburgh Review, o l'hai stampato a parte? – Procura ch'io l'abbia in un modo o nell'altro perchè sono impaziente di leggerlo – Hai tu ricevuto il Tacito di cui s'incaricò Lord Lansdowne? Sto per comprare la collezione intera del Giornale Italiano, e sarà a tuo servigio se ne avrai bisogno per l'Istoria Italiana dei nostri tempi – Consegnai a Mr. Schill il manoscritto di Pecchio sulla finanza del Regno d'Italia; l'hai tu ricevuto? Le Oxford ti salutano – Lady Charlotte è assai vivace più Lady Fanny e cento volte più Anne.
I nostri mali sono al colmo e la gioventù non è punto sdegnata della sua umile situazione – Lo studio non è di alcun vantaggio presente, e la pigrizia ne serve di pretesto per giustificarci. La povertà è generale e tu fai benissimo a startene lungi dall'infelicissima Italia. Addio, vogliami bene – Gli accademici ti salutano, ma più particolarmente Pecchio e Berchet. Il Conciliatore ha dovuto cessare dopo la dichiarazione infame fatta dal Presidente della dieta di Francoforte – Scrivimi presto, io t'abbraccio di tutto cuore. Il tuo aff.mo
Milord – Le retard du manuscrit ne méritait point les peines que vous avez eu la bonté de vous donner. – La partie de l'article ou j'aurais inserée la lettre est deja à Edimburgh; mais je l'expedierai à M.r Jeffrey avec l'autre partie, en lui indiquant la place ou il pourra faire imprimer le curieux document de Hollandhouse. Je suis bien loin de me pleindre de M.r Bonajuti, puisque ses delais de vieillard m'ont offert l'occasion de recevoir une nouvelle preuve de vos bontés, et de vous en offrir mes remerciments. J'ai partagé, Milord, vos craintes et vos esperances, et je sens maintenant votre affliction – mais si vous avez Jamais eprouvé l'etat d'un homme qui s'occupe fortement et solitairement de ses sensations, et de celles de ses amis, vous conceverez aisement qu'il est dans l'incapacité de faire des protestations. Mille fois je voulais tacher d'ecrire à Milady, et dans le même tems j'avais occasion de parcourrir les lettres que Petrarca ecrivait en pareilles occasions, et je sentais toujours plus la inutilité et l'impertinence des consolations dans les grandes douleurs. Ma presence vous aurait prouvé que en sentant veritablement vos peines, je ne pouvais que me taire. Mais j'avais (et je crois maintenant de mon devoir de vous l'expliquer) une raison qui m'absentait de Holland'house: c'est une raison qui me fait rire, en la considerant en homme de monde; mais que je dois suivre, pour ne point me mettre en guerre contre mes sentiments qui après tout ont toujours été mes tyrans. Depuis trois ans je dois rompre en visiere contre Sir Thomas Maitland, et chaque jour j'avais honte de ne l'avoir pas encore fait. Ce serait une mensonge si je disais que mes egards pour les Whigs m'ont arreté; mais je puis vous assurer, Milord, que ma reconnoissance pour Holland'house m'ont fait différer. Maintenant je ne pourrais plus me taire sans mon infamie, et sans le remords de n'avoir point taché de diminuer le nombre des victimes pour qui la potence est deja plantée dans les Sept-Îles. Depuis six mois je ramasse tous les documents, et tous les faits soutenus par des temoins pour revéler des miseres qui ne pourront être reparées tant que on les laissera dans l'obscurité et le mystere de l'ignorance en Angleterre, – et de l'inquisition dans les Îles. J'avais predit depuis long tems à des personnes influentes dans les deux partis la revolte prochaine des Îles. Maintenant le sang des soldats Anglais vient d'être versé à Santa Maura pour un impôt sur les chévres des pauvres montagnards. Un impôt a-peu-près semblable avait été tenté par Napoleon en Italie; la campagne s'est revoltée; Napoleon était fort, et dissimula la revolte, et revoqua l'impôt. Mais Sir Thomas ayant peu de troupes et dispersées dans les Îles, il doit naturellement craindre de les voir égorgées, s'il ne mette la terreur par le moyen du bourreau. Les Français dans les Îles n'ont jamais levé plus de 250,000 dollars d'impôt: et sir Thomas en léve 838,000, et les depense pour procurer du
J'ai l'honneur d'etre Milord,
My Dear Sir, – I have only this morning received the whole of the Petrarca – for which I heartily thank you – and shall write more to the purpose about it when I get a little respite from the Courts as I expect to do next week. – In the meantime I ought long ago to have informed you that
I have not yet had time to look at the paper you indicate in the
Believe me always Your obliged and Faithful Servant
Milord, – Ayant été obligé de laisser mon equipage derriere moi, et de refaire mes habits nationaux à fin de me presenter à son Altesse Royal et à votre Excellence, j'ai demeuré a Londres pendant quatre semaines sans être dans le cas d'en prevenir votre Excellence. Maintenant j'ai l'honneur de lui participer que douze Primates principaux Magistrats du peuple de Parga mes concitoyens, m'ont chargé de mettre aux pieds de son Altesse Royal les reclamations du peuple de Parga à l'egard de l'indennité pour les biens laissés dans notre patrie, et d'implorer en même temps la justice et la clemence du Souverain de la Grande Bretagne à fin de procurer au peuple de Parga un établissément dans le quelle nous puissions reunir nos familles actuellement dispersées. J'ose esperer que votre Excellence daignera de m'accorder une audience aussi bien que a M.r Mastraca Dessila mon concitoyen et mon interprete, pour que je puisse avoir l'honneur de presenter mes
J'ai l'honneur
Je vous prie, mon cher Monsieur, de recevoir comme venant de moi une de vos anciennes amies Mr le chevalier Malacari, qui va voir le pays que vous préférez. Je vous prie de lui faire faire quelques connoissances: je vous en serai tres reconnoissante. Je sais de vos nouvelles par les personnes qui vous voient car votre silence est très obstiné. Conservez moi votre interet, et comptez sur le mien pour la vie. J'ai vu l'article dans l'Edimbourg review sur Pie VII. on le dit de vous. Jl y a quelques erreures de chronologie. Comme j'ai été temoin de cette longue histoire j'en puis parler avec connoissance de cause. Croyez moi toujours votre sincere amie
Samedi et hier, j'ai fait Madame mon possible pour vous obtenir les billets, et presque mon impossible pour moi, car j'avais et j'ai honte de n'avoir pu rien faire pour vous; mais tous mes efforts ont été jusque à present inutils – j'ai encore une fil d'esperance, et j'ai chargé le Marquis Capponi de obtenir les billets s'il le peut, dans un quartier diplomatique qui m'est inaccessible – et demain je vous saurai dire s'il a reussi. D'autres demoiselles de ma connoissance se trouvent dans votre cas; et moi pis que tout le monde, car je n'ose plus montrer mon visage a des personnes qui ont tant de bonté pour moi, et que je ne sais pas obliger dans les plus petites choses. Le fait est, que depuis presque un an je suis devenu un ours enfermé dans sa caverne, et que
Votre devoué
Mio caro Mami – Fate di presentare voi stesso la annessa lettera dicendo r Bossi ve la fa capitare per mezzo mio
Vostro
Mon cher Monsieur – Le relieur, en diferant de jour en jour à remplir sa promesse, m'a aussi obligé de retarder de vous envoyer le livre; car je desirais vous donner une reponse plustot de faits que de paroles. – Veuillez bien donc prier Miss Croft d'agréer non seulement de moi, mais aussi comme un petit present venant de votre part, l'Ortis maintenant complet, et habillé modestement, mais embelli du nom de l'aimable Demoiselle que je n'ai vu que une seule fois, et peut-être pour ne plus la revoir de ma vie; – Je crois qu'elle habite près de moi, – mais je ne saurais pas trouver le numero de sa porte – et une fois trouvé je n'oserais point y aller; – Mon dernier remu menage et demenagement, – n'ayant personne qu'y songe, – m'a aussi obligé a une infinité de soins et d'ennuis et m'a occupé de maniere à ne pouvoir m'employer a autre chose, ni quitter ma maison que pendant quelques minutes – Enfin ayant un domestique qui ne fait que arriver d'Italie, et qui ne connait ni l'Anglais ni les rues de Londres redouble mes troubles et mes soins. – Voici les raisons qui m'ont obligé de me taire avec vous; et vous avez l'air, mon cher Merivale, de me demander pardon?; – tandis que c'est a moi de me avouer coupable, et de ne pas même esperer d'être pardonné. – Mais je veux et je dois voir mon juge en tout cas, et me faire pardonner. Aussi pas plus tard que demain après dîner je passerai chez vous, – pour dire Adieu aussi a Madame Merivale; – et pour la prier de me faire un plaisir et un honneur si elle voudra et pourra me le faire. – Adieu de tout mon coeur.
Toujours à vous
Mon cher Monsieur, – L'imprimeur vient de m'envoyer la feuille d'un article inseré dans un ouvrage periodique qui doit être publié le premier jour de Septembre. Ainsi je dois me soumettre à la tâche de corriger les fautes de l'imprimeur et du traducteur – et me soumettre aussi à la privation de vous voir ce matin. Vous trouverez ici la lettre pour M.r Jeffrey; ma visite au Club hier au soir n'a rien produit, je n'y ai rencontré personne; mais à votre retour vous trouverez Messieurs les
Votre devoué
Carissimo mio. – Le lettere per Miss Russel furono francate Venerdì mattina, ultimo dell'anno, due ore dopo il mio arrivo a Parigi e del nostro caro Sette Comuni. Si ebbe a aspettare a Douvres un giorno intero, e poi si stette una mezza giornata per mare. Sette Comuni è contento di essere a Parigi, e non rammenta di Londra che le serate passate a sei occhi, quando i sughi del tacchino circolavano fra il macigno delle sue fibre, a nutrire gli spiriti contenziosi – Questo suo desiderio di Londra ha l'aria di complimento
Della politica francese lascio lo scriverti al Velo, perchè egli ne sa più di me. Io non son da tanto da sapermi raccapezzare in questo calidoscopio che non sta mai fermo. Nè posso ricavar lume da quello che io credeva di saperne l'anno passato perchè gli uomini quest'anno non son più quelli che erano, e bisogna formarsi un nuovo modo per conversar con loro. II vero si è che son tutti arrabbiati fieramente, e questo almeno è riprova di buona fede. Comunque si sia, cercheremo di divertirsi un poco fin che dura il gran freddo, e poi
Conoscevi il Baillou? È morto, e me ne dispiace, tanto più che avevo contato sopra di lui perchè mi riempisse qualche pagina. Il Sismondi, che è in Toscana, scrive contro il libro del Lucchesini –
Ho trovato qui un mio antico amico del cuore, Giuseppe Pucci, vero e buon galantuomo, e Italiano, il quale a primavera passerà in Inghilterra, e spero potrà essere amico tuo.
Addio, carissimo. Amami, chè io ti amo di cuore, e scrivimi qualche volta. Addio
Mon cher Hobhouse, – Depuis longtems je desire vous voire, et vous serrer la main; et j'avais combiné avec un de nos amis de aller vous tenir compagnie un Mercredi soir – mais l'heure, l'eloignement, et surtout le mauvais tems de cette soirée concertée m'ont decouragé –
Mon cher Monsieur – Croyez que je serai charmé de la visite que vous me proposez – Peut-être que vous viendrez prendre un
Souvenez vous de la promesse que vous m'avez faite de me donner une page ou deux d'aperçus sur la tragédie. Cela me seroit de la dernière utilité à l'heure qu'il est – et il ne serait que l'affaire d'une heure pour un homme tel que vous – pensez y je vous en prie. Tout le monde parle de votre Parga comme cela merite – Il me semble à moi qu'il y a quelque chose de retranché dans l'article telle que je la vois dans la
Je vous ai attendu depuis deux semaines – car Mr Cullen, qui (soit dit par parenthèse) parle de vous comme d'un dieu, m'a parlé de votre visite – Connoissez vous un Mons.r de la Fl...?
Très a vous –
Le vostre lettere, carissimo Sig.r Foscolo, mi sono gratissime – Quella del 10. Dicembre porta dei dettagli che mi interessano molto – La successiva del 12. li sviluppa d'avantaggio; e ve ne ringrazio – Le precauzioni prese per far prosperare le cose di Parga sono ottime – L'opera vostra stampata farà buon effetto – E spero molto – Mi rincresce del ritardo che deve soffrire la communicazione dei documenti che possono servire al travaglio vostro intorno alle Isole. Ho contato sulla facilità che Bloudoff avrebbe dovuto avere, per risparmiarmi la pena di doppie spedizioni – Non importa – Si stan copiando da me – E col primo corriere non avrete più a dimandare nulla a nessuno – poichè avrete in buon ordine quanto è in poter mio. Eccovi intanto due parole sulla
Scrivo oggi di buon inchiostro al S. C. L. sulla tragedia di S. Maura – furono appiccati publicamente due preti. Se anco colpevoli, di qual diritto profanare l'abito sacerdotale? Ho troppo veleno nel corpo per parlarvene a lungo. E ne sono quasi malato – Sopporto non di meno con pazienza tutta l'enormità di tanto peso.... poicchè sarebbe difficile di fare altrimenti – e di sperare meglio.
I nostri nelle Isole devono a quest'ora essere informati di tutto. Ma quello che potrà ad essi inspirare coraggio sarà il risultato dell'opera vostra in favore di Parga. Per questo vi scongiuro di occuparvene con eguale amore – Sarà la pietra fondamentale dell'edifizio.... Una volta gettato nel fango il R. T., tutto potrà accomodarsi d'una maniera almeno tollerabile.... Senza di questo faremo poco per le vie rette e ordinarie, e bisognerà allora venire ad altri forti espedienti.... I quali sono sempre difficili – Ma sono determinato a prenderli una volta che io abbia la convinzione che non c'è nulla a sperare nè dalla buona volontà del Ministero – nè dalla vostra intervenzione presso gli amici delle cose giuste che siedono al Parlamento – Scrivo in fretta, e senza avere il tempo di rilegere la mia lettera – Vi scriverò a testa riposata mandandovi i documenti dei quali avete bisogno. Non ho mai potuto avere il Trattato di Alì Pachà con Maitland. Ho dato però mille commissioni sino da quando io era sul luogo. Ma fin'ora non hanno nulla prodotto. Ritornarò sopra di questo scrivendo là giù – E vedremo.
Tutto vostro e sempre vostro
Ugo mio – Domani parte il Castiglia, e per suo mezzo t'invio la morte del Conte di Carmagnola del nostro comune amico Alessandro Manzoni. Questa tragedia è romantica, ma non te ne spaventare – Leggila, e ne godrai, perchè vi è dentro del buono assai. – Sentirò volentieri quel che tu ne pensi e particolarmente dello stile. – Il vilissimo Pezzi, che ha il privilegio esclusivo di stampare delle ingiurie contro i principii e gli uomini invisi al governo, ne ha fatto una critica insulsa, ma virulenta, ed ha messo il colmo alla sua impudenza col dichiarare che si occupava di questa produzione letteraria unicamente per la stima ch'egli ha per il nobile autore. – Che te ne pare della stima del Pezzi? – V'è egli un insulto maggiore? Si potrebbe cantargli, che s'egli parla perchè stima, niuno gli risponde giacchè tutti lo disprezzano. – Del resto se hai diritto di non essere d'accordo nella teoria coi Romantici, dovresti per altro [essere] tollerante a loro riguardo ed anche assisterli poichè l'indipendenza letteraria ch'essi proclamano è frequentemente appoggiata sopra argomenti che si possono applicare facilmente alla politica. – Questo è il loro scopo, e per questo il Governo li perseguita colle minacce, e col ridicolo. – Quasi tutti i tuoi amici sono Romantici, alcuni pochi per vero sentimento letterario, e gli altri per sentimento politico; – Ho veduto il Rossi e per amor tuo e per ciò ch'egli merita per se stesso vorrei essergli utile, e fargli ottenere un impiego; ma gli è quasi impossibile di riuscirvi, poichè vi è già una folla di alunni non pagati che languiscono da più anni – Il trattato di vendita dei miei fondi è molto avanzato e mi lusingo che avrò l'ultimatum alla fine del corrente mese, e per poco ch'il mio interesse vi stia, non esiterò a sottoscriverlo. Non legato dalla proprietà il soggiorno di Milano mi sarà meno dispiacevole, ma in ogni modo non lo prolungherò oltre Aprile o Maggio, essendo deciso di passare a Londra il mese di Giugno e di Luglio – Tornerò quindi a Parigi ove conto di stabilirmi per sempre attese le sue immense risorse d'ogni genere e la sua situazione media tra l'Inghilterra e l'Italia. Non posso esprimerti quanto avrò caro di abbracciarti di nuovo nel tuo bell'appartamento di New Bond Street – Che fa la piacente, gentile e colta Miss Russell? Quanto amerei che le cose fossero come io le immagino e le desidero, e che avessi a trovarti quieto, contento e lavorando non più per i quattrini, ma per la gloria. – Pecchio, Berchet, Borsieri, Porro, Confalonieri ti salutano caramente. Essi tutti sono ben intenzionati, e chi con le parole, chi co' scritti, chi col danaro cercano di conservare qualche scintilla di spirito pubblico; ma gli ostacoli che hanno a superare sono molti, e fra i primi la miseria generale che avvilisce gli animi quando non li eccita alla disperazione. La cara Lenina (la Bignami) è venuta passare qualche giorno a Milano; ella è più bella, più originale che mai, ed è forse la sola delle nostre donne che potrebbe in un genere differente rivaleggiare colle attrattive fisiche e morali delle candide ed ingenue Inglesi – La Dembowski è gentile, ragiona bene e con vivacità, ma ha troppi angoli nelle sue forme per esser graziosa. – La Depietri o De Pietro è invecchiatissima, e suo figlio ha l'apparenza e il ragionare d'un antinovantasei. – Mi resta a parlarti delle Ladies Harley: son tutte quante care, carine, carissime: chi può conversare più solidamente e più amabilmente di Lady Jane, chi ha più cuore e immaginazione più calda di Lady Charlotte, chi è più dolcemente capricciosa di Lady Anne; ma che dico di Lady Fanny? Agelo, dea da adorarsi, da.... Ah, mio caro, quanto è mai bella, quanto è mai bella! – In quanto alla madre si potrebbe cercare mancargli di rispetto. – Addio, vogliami bene ch'io te ne voglio assai – La Paolina ti saluta. Mandami Parga il più presto che puoi ed eccoti un mezzo: – Il ministero degli affari esteri spedisce regolarmente a Napoli due corrieri per ogni mese, e questi passano esattamente per Milano ove lasciano de' dispacci al colonnello.... che vi risiede con una commissione relativa agli affari della principessa di Galles – Amendue le
Carissimo – Ti ho scritto sono già due anni per mezzo di Pirovano, e non ho avuto tuo riscontro; ho chiesto tue nuove da molti che furono costì, ma queste incerte vaghe contradicenti non appagarono la mia amicizia e il mio cuore. Mi rivolgo adunque di nuovo a te per mezzo di Castiglia e ti prego sanare il mio longo desiderio con una longa tua lettera. Mandami anche se l'occasione si presenta qualche opera tua ch'io non conosco: e nulla conosco dopo la tua partenza, nè può essere che tu sia rimasto inoperoso per tanto tempo.
Non ti mando nuove letterarie di questa città, poichè poche cose meritano d'essere conosciute. Tra queste primeggia la Tragedia dell'amico tuo Alessandro Manzoni intitolata il Carmagnola. Castiglia ne porta costì una copia per Madame Cosroe; rivolgiti a lei per leggerla, e dammi il tuo giudizio; anzi mi faresti sommo piacere se ti occupassi a farne un tale che onorevole a te all'amico tuo servisse a rintuzzare il venale
Le soussigné Deputé des Primats de Parga à fin de completter, autant que cela est en son pouvoir, le Memoire que Son Excel. le Comte Bathurst a daigné lui demander, et que le soussigné a eu l'honneur de presenter à son Excel. le 8 Janvier dernier, i se fait un devoir d'ajouter des nouvelles circonstances que il vien de recevoir en date 31 Decembre dernier, de Corfu.
Après que le payement des biens des Pargiotes a été effectué en conclus a l'epoque et de la maniere exposée dans le sousdit Memoir, la Commission que son Excel. le Lord Haut Commissaire avait etablie a cet-effet, appella de nouveau les Pargiotes en leur offrant au nom de Son Excel. le Lord Haut Commissaire de Leur restituer le 1 pour 100 qu'elle avait prelévé pour les frais de transport de l'argent de Prevesa a Corfu. La Commission en même tems a promis aux Pargiotes au nom de Son Excel. le Lord Haut Commissaire de donner une portion de terre dans la campagne de Corfu aux Pargiotes pour qu'ils puissent batir des maisons pourvu neanmoins que le gouvernement des Sept-îles aie des terres dont il puisse librement disposer. – La Commission en faisant cet offre et cette presse demanda un quittance absolue dans la quelles les Pargiotes devaient declarer qu'il n'avait plus aucune reclamation a porter pour l'indemnité equitable de leurs biens cedés à Ali Vizir.
Les Primats de Parga jugerent de ne pouvoir delivrer une pareille quittance – d'abord, parceque la somme que on lui offrait, n'est que un fraction infiniment petite, de celle a la quelle il croient d'avoir des droits incontestable. – En second lieu parceque non seulement on leur donne aucune garantie de l'accomplissement de la promesse, mais on la reconnait en termes vagues et conditionnés. En second lieu parce que leur reclamations etant deja par leur deputé, et par l'intercession de son Excellence le Comte Bathurst posés aux pied du throne, les Primats et le peuple de Parga ne doivent prendre de resolution que d'après les ordres directement enoncés de la volonté de Sa Majesté. –
Capponi mio caro – È tarda assai tarda risposta questa, e tardissima lettera a voi, che stando alle mie promesse v'aspettavate molto da me – e s'io non v'avessi compassione e vi narrassi i miei guai, mi scusereste confessando ch'io in tante ansietà non poteva scrivere, – ed è miracolo ch'io non sia morto – morto al modo di Re Giorgio, il quale secondo me e secondo la verità morì da più anni, ed oggi solo attendono a sotterrarlo. Or, Capponi mio, ripiglio animo; e se le cose non torneranno a rovinare io mi fido di stare in cervello; e da che ho potuto rassegnarmi a un pajo d'ore di noja, vi ho ricopiato parecchie varianti del canto 3.zo le quali porrete a' lor luoghi subito subito, affinchè l'indugiare non partorisca, com'avviene sempre in sì fatte inezie, confusione e dimenticanza. S'altre correzioni facessi, le avrete; a me per ora par d'essere tanto quanto contento, dal penultimo verso in fuori. La lettera che premetterò alla stampa del canto la vi verrà se non in Parigi, certamente in Italia. Or, Capponi mio caro, scrivetemi come voi state, e come vi tratta l'arcicontroversista politico de' Sette Comuni; e quanto starete in Francia. Salutatemi caramente Velo, e s'ei m'ha fatto andar in bestia Dio gliel perdoni, ed io non solo gli ho perdonato, ma purch'ei fosse qui, e voi qui, torrei a patto d'imbestialire con tutti e due. Davvero, appena m'avrete risposto, e basterà un unico verso, io vi riscriverò e molto, e moltissime cose; e parecchie premono a me, e parecchie altre agli amici nostri di Firenze ed a voi. Or addio. L'amico vostro
Non so se le varianti siano in parte nel vostro manoscritto; ben so d'avere ricorretto da che partiste; – e se fra le vecchie ne troverete delle nuove. Però dov'io non avessi emendato, emendate ora voi.
Invece di Invece di Invece di Invece di Invece di VANA
Signor Molini carissimo, – Alla traduzione poche novità rilevanti farei; bensì molte varianti di vocaboli e frasi, e alcuni cangiamenti qua e là nelle note. E perchè non ne ho copia, ne chiederò una al signor Molini di Londra, a cui la ridarò corretta ne' margini; e ve la faccia arrivare. La
Vostro
r Molini. You will find inclosed my answer to which you may add what you please. I hope you received six copies of the foreign complete edition of Ortis to be sold 10sh 6p each. I intend writing to Marquis Capponi on tuesday next, and in case you have any communication, I will forward it to him –
I am Sir
Così, Capponi mio, siamo ingiusti – io che indugiai quasi un mese a riscriverti, mi vo rammaricando di te che non rispondi a posta corrente. Rispenderò dunque uno scellino e due soldi – due paoli e più de' vostri! – perch'io sappia di certo
non già pagare; perchè le sorelle della bella giovine alle quali la tela importa quanto importerebbe a me una bella moglie, e tu sai chi sarebbe – mi pregano e scongiurano di far comperare, e giurano che pagheranno; e lo credo anche senza che giurino; bensì importa innanzi tratto che sappiano la lunghezza e il prezzo delle due pezze; qui è tela carissima, e assolutamente bandita nè potrebbesi avere se non per frodo. Or il S.r Krivtzof è in Parigi, e se ti spicci a rispondere, io lo pregherò ch'ei la pigli da te, e paghi, e poi la mandi o la rechi tornando. – i 4to; male, ma utilmente stampato a Bassano dal Remondini in due colonne tacitesca, e davanzatesca; e se costa poco più – ma non molto più – d'un luigi, non ti rincresca di comperarmelo; – se no, vedi di procacciarmi per r Biagioli al quale, vedendolo, darai mille affettuosi saluti in mio nome, e mi scuserai quanto e come saprai, perch'io da più tempo non gli ho mai dato segno di vita – e tu accertalo, te ne scongiuro, ch'io non sono nè smemorato nè ingrato, bensì ho povertà di tempo e di ilarità; e spessissimo per non versare i miei tristi pensieri sulle lettere agli amici, io mi taccio. – Or io, Capponi mio, e, Tu Illustrissimamente Caparbio, Disputatore de' Sette Comuni, bramerei aver alle mani tante novità che bastassero a darvi materia di rompervi i polmoni addosso fra voi due spoliticando al solito; se non che il nuovo regno per ora non ha di nuovo da questo in fuori: Giorgio III. Giorgio IV. nè più nè meno: ma la commedia bordellesca reciterassi un dì o l'altro, e forse prestissimo, per sapere se la Regina sarà Regina: intanto volere e non volere è Regina; a chi non la vorrebbe Regina, tocca a provare che la non si comportò da Regina; il che non sarà forse difficile, ma sarà a ogni modo lunghissimo, e intanto essa è, e sarà Regina: nè per la Qui fortis est, idem est fidens; quoniam confidens mala consuetudine loquendi, in vitio ponitur
. S'io le scriva, o le interpreti per l'appunto, e dove si stiano queste parole, sappiatevelo voi se avete, fra tutti e due, tanta pazienza da cercarvele nelle opere dette r Kriwzof, e s'egli, com'io credo, ha riscosso 2,000 franchi spettanti a' Deputati di Parga sopra una cambiale spedita da me, concertati te ne supplico, prestamente di farli rimettere a Londra, e giovati di Filica, o di qualunque banchiere purchè senza ritardo, ed avvertimi. – Or addio. L'amico tuo
Signor Conte. – La sua 7/19 Genn.° m'è arrivata jer l'altro. I Pargioti sono
Per la Causa delle Isole a me non manca se non se o una procura, o la presenza d'un lor Deputato con procura; e nell'un caso e nell'altro un o si va alimentando; e se non fosse per rispetto alla Russia, le Gazzette Ministeriali avrebbero oggimai pubblicato «Come le Isole Jonie furono sommosse secretamente dagli agenti russi»; e applicherebbero questa favola a dissertare politicamente sul sistema della Russia la quale semina ribellioni e scandali sopra tutta la terra». – Il Governo sa come e dove stanno il male e la colpa; ad ogni modo non gli rincresce che sì fatte novelle piglino radice, tanto più che gli somministrano
Ella dunque vede, Signor Conte, quanto importi il far presto; ed io pur credo sempre migliore partito quello di cui le scrissi abbondantemente, cioè – «Che o da me come Deputato, o da qualunque altro Deputato degl'Isolani notabili, sia esibito al Ministero di trattare le cose, faccendo alla potenza protettrice ogni possibile agevolezza, a patto che la Costituzione e la Amministrazione siano riordinate, e che non dipendano più dall'arbitrio del Lord Alto Commissario, nè dalle cabale degl'individui, nè dalla venalità servile de' Magistrati, bensì dalle Massime e dalle Leggi». Ho ragioni probabili da presumere che il Governo Inglese vedendosi stretto secretamente dalla Russia, e temendosi assalito pubblicamente da me e quindi dal Parlamento e dal pubblico, s'arrenderà a trattative. Che se poi trattando, non scenderà ad equi patti, le nostre armi si rimangono intatte, e noi l'assaliremo dinanzi al popolo ed a tutta l'Europa; e le armi stesse serviranno mirabilmente a' nostri amici dell'opposizione nel Parlamento.
Ma se il Ministero supponesse ch'io non potrei unire al mio libro fatti irrefragabili, e che le mie asserzioni non fossero convalidate da testimonj e da firme di individui notabili, poca stima farebbe de' nostri assalti. In primo luogo, ei mi opporrebbe attestati ed elogi, e firme che Maitland minacciando, e pregando, e adulando potrebbe ottenere da parecchi Isolani, e mandarli al Governo. In secondo luogo nessun oratore amico nostro vorrebbe avventurarsi a trattare la nostra causa nel Parlamento su la sola testimonianza del mio libro destituito di fatti giurati, e di firme; perchè in tal caso poche asserzioni e distinzioni sofistiche de' Ministri basterebbero a sconfiggere l'eloquenza del più grande oratore. Finalmente abbiamo pur a temere, non dirò le brighe maliziose, ma la vanità e le pazzie d'alcuni de' nostri non solo nelle Isole, ma ben anche in Inghilterra. Da più tempo io non vedo Foresti; ma so ch'ei va corteggiando Lord Lauderdale, e i Ministri, e i secretarj degli ufficj, ed il generale Adam.
Bensì il Ministero non potrebbe giovarsi di veruna delle sue meschine difese, quando vedesse qui una procura, ed un Deputato; e sarebbe convinto che tanto io se fossi costretto a scrivere al pubblico, e tanto gli oratori amici nostri se portassero la questione alle Camere avremmo una serie di fatti e di nomi da indebolire tutti i maneggi di Maitland nell'Isole, e tutti i sofismi di Lord Cast – in Londra. Per queste ragioni, e per le altre più diffuse nella mia lettera o credo che il Ministero, quando si vedesse fuor di difesa, non s'arrischierebbe a ottenere una vittoria scandalosa e inonesta per mezzo della pluralità de' voti ch'ei comanda nel parlamento, ma si risolverebbe di venire a patti, e di contentarsi di qualche concessione da parte nostra; e finirebbe la lite con dignità e acqueterebbe la Russia.
Ma mentre questo partito mi pare eccellente, – il troppo indugiarlo mi pare funesto; perché se durante i sette primi mesi di questo anno l'affare non è definito, la giustizia per noi poveri Greci sarà differita alle kalende greche. Fra poco tempo il parlamento verrà disciolto: e la rielezione generale durerà tanto che appena forse potranno le camere radunarsi a mezzo Aprile; e non sederanno che sino al mese d'Agosto. Non avremo dunque se non tre mesi, ne' quali le trattative col governo, – e se il governo non s'arrendesse – l'appello al Parlamento saranno efficaci. Dopo non più; perchè le Camere si separano, e non si raduneranno che nel mese di Febbraro o Marzo del 1821. Però io aspetterò da Lei, Signor Conte, il suo assenso o dissenso dell'offerire al Ministero il partito delle trattative subito che una procura per me, o un Deputato venisse dalle Isole. – Aspetterò sino a tutto Aprile la procura, o il Deputato; – e se i Signori nostri Isolani non daranno segno di vita, io stamperò a corpo perduto il mio libro a' primi giorni di Maggio. Poco bene pronto e reale può fare; ma in primo luogo metterà in dubbio le asserzioni di Maitland e compagnia; redimerà in parte il disonore degl'Isolani; finalmente ovvierà a due pericoli: l'uno; che l'affare non si rimanga addormentato e morto in guisa che il mondo se ne dimentichi. L'altro; che l'arte astuta del Ministero o l'imprudenza di qualche avventato Whig non ecciti l'affare quest'anno in Parlamento; e se il mio libro non sarà pubblicato, gli oratori ministeriali in tal caso otterranno non solo vittoria, ma le loro asserzioni saranno credute come evangelo. Invece il mio libro, benchè destituito d'autorità e di testimonianze giurate, se non gioverà in favor nostro, servirà nondimeno a manifestare l'infamia e la tirannide altrui; non saremo redenti, ma saremo almen vendicati. Aspetto dunque suoi ordini. Non si fa più motto del richiamo di Maitland dall'Isole – Or mi creda Signor Conte, suo servidore leale e riconoscente.
Amico mio. – Krinzoff aveva già riscossi i due mila franchi che appartengono ai Pargiotti. E me li avrebbe dati per ispedirteli; ma siccome egli non sapeva, nè io sapeva a che nome dovessero essere spediti, e siccome egli da tre giorni aveva già scritto a M.r Bludow per saperlo, si convenne ambedue di aspettar la risposta del Bludow, la quale se non è sollecita sarà negligenza sua. E tu vallo a cercare subito, perchè risponda, se non lo ha fatto; e sulla risposta di lui, o Krinzoff, o io, ti si farà la rimessa. – Le pezze di batista sono di dodici aune. Un'auna è quattro piedi Inglesi. Una pezza arcisoprafinissima può costare al più 200 franchi, cioè sedici franchi l'auna. Per dieci franchi ne avete dell'assai buona. Se darete la commissione a Krinzoff di ritirarla e pagarla, potrò io farvene comprare da compratrice esperta. – Il signor Barrois è il più cortese e bravo uomo che abbia mai trovato fra mercanti. Si lamenta assai di Murray, il quale gli manda dei libri, senza indicargli a chi debbano essere spediti, e chi abbia a rimborsarlo delle spese di porto. Quei per Losanna devono esser compresi in una certa cassa che ha ricevuta da Londra pochi giorni fa. Sicchè se Murray gli manderà la nota precisa delle destinazioni da darsi ai libri che ha ricevuti, e gli indicherà chi lo rimborsi delle spese fatte, e l'indirizzo a Losanna; io credo di potervi promettere che il Sig. Barrois non sarà negligente a farne la spedizione – Il Biagioli ti regala il suo Tacito, sicchè quell'edizione diventa preferibile a ogni altra, e tu ne riceverai un esemplare fra 10, o 15 giorni per mezzo del Marchese Riccardi. Questo Marchese Riccardi è un buono, e bravo uomo, e mio zio, ed amico
Addio. Sette comuni ti abbraccia. Addio.
S'io non rincomincio, non finirò; la è per altro materia nojosa perchè a spiegar poche cose, richiede infinite parole: pur se dalla noja delle lungaggini precedenti avete raccolto alcun frutto, queste nuove lungaggini basteranno, e saranno ultime, spero. Ricordivi di quanto ho scritto su la natura de'
Non so se que' Filosofi discorressero allora di lingua e di stile; ad ogni modo è argomento filosofico, e più forse d'ogni altro: e utilissimo agli uomini i quali sono creature essenzialmente sociali; ed unico mezzo di società è
S'io distinguessi il diverso uso che gli scrittori fanno della lor lingua secondo la diversità delle materie a ch'ei trattano, la mia lettera si trasformerebbe in volume. Gioverà tuttavia ch'io ti accenni quanto importa a chiarire e concatenare il discorso. Basti il ridurre per ora le infinite materie suggette alla penna degli scrittori, a tre generi principali: 1.
Le idee nostre potrebbero ripartirsi in tante classi, che non se ne troverebbe forse la fine; a noi basti il dividerle in tre generi principali: le prime io le chiamerei assolutamente
Capponi mio carissimo, – Primamente t'abbraccio con tutto il cuore, e con tutto lo spirito – Poi lodo Iddio che tu ti trovi tuttavia sano e lieto in Parigi, – e ch'io potrò nel corso di Marzo dirti parte almeno delle mille cose ch'io non potrei forse farti sapere in Italia – Poi ti biasimo che tu non m'abbia avvisato d'avere ricevuto le aggiunte e varianti al 3.zo canto: – e perchè agli animi gentili i favori nuovi sono castighi fierissimi de' loro torti, io ti manderò tre o quattro copie dell'articolo intorno al Petrarca, – non per anche pubblicato nell'Edinb. Review – ma stampato a parte dal traduttore; – 8 copie in tutto; – una delle quali fu mandata ieri a Jeffery, una l'avrai tu, – una l'avrà il Biagioli – una la manderai in Svizzera subito subito che l'avrai ricevuta – E le altre quattro si appiatteranno qui secretissime, affinchè Jeffery non se n'adiri; e n'avrebbe ragione. Consegnerò domani l'involto; ed oggi mi affretto a scriverti ed avvertirti ch'io vidi il tuo Marchese Riccardi al quale farò quante cortesie potrò e saprò per amor tuo, e di Firenze – e voglio insieme avvertire e ringraziare il S.r Biagioli de' libri ricevuti; e però dividi per bene il mezzo foglio ove ho scritto la lettera
My Dear Sir, – I am afraid you have had a great deal of trouble about this
With all my efforts I have not been able to get the article into the No. which is just finished – but I shall certainly give it an early place in that which will appear in
It will always give me great pleasure to hear of your happiness and welfare.
Your obliged and Faithful Servant
Gino mio caro – Sebbene e' sia tanto quanto intricato, io chiacchiero volentieri col tuo Marchese Riccardi, perchè (senza dire ch'egli ha in tutto e per tutto del gentiluomo) ei guarda le cose umane senza adirarsi nè con la Natura che ha pur voluto farcele godere tali quali sono, nè con que' tanti figliuoli della Natura che vorrebbero rimestarle sempre a lor modo, e ciascheduno a suo modo. E direi ch'egli è venuto al mondo per praticare la santa massima del r Murray di mandare al S.r Molini tutte le copie che ti bisognano del fu Re Nabucco. Il Riccardi parla e riparla di non so chenti nè quante tabacchiere e tabacchieruccie da comperare e mandarti – e dice ch'ei vorrebbe, per obbedirti per l'appunto, raccomandarsi al Binda – che Bindescamente, io non vorre' dire Bindolescamente, e la sarebbe freddura – che spesso promette servigi, e di rado li fa – Or s'io sapessi di che tabacchiere intende, lo condurrei in qualche bottega, e si farebbe di provvedertele: – e perchè Binda sta sempre fra le gonnelle della Reina del Palazzo di Cercanoja a Kensington, il Riccardi torna pure a discorrere di tabacchiere, e che tu tempesti e ti corrucci per l'indugio, anzi che pel danaro gettato, – e però se tu non mi lasci capire per filo e per segno cosa s'abbia da comperare, io non andrò mai col Riccardi in bottega veruna. – Al figliuolo dell'oste Pagliano ho fidato due copie dell'articolo sul Petrarca; nè forse uscirà nel prossimo fascicolo dell'
Ugo mio caro – Mi pento, e mi dolgo, e mi accuso, perchè non ho forse fatta a tuo modo la tua commissione per Losanna – Ma già in certi fatti, non è facile trovar chi contenti – Per maladetta fatalità, appunto un momento dopo che ebbi ricevuti i due libretti (e ti ringrazio assai di quello che mi era diretto) ricevei anche un'ambasciata da Barrois, che mi domandava se io voleva nulla (idiotismo) per Losanna. Ed io fui così freddamente stupido da dargli l'Articolo sul Petrarca, il quale doveva per verità essere spedito con più sollecitudine, che egli non poteva promettermi. Ora non è più tempo di riparar la cosa, altro che pregandoti a farmi far da Mercurio qualche altra volta; e lo farò, come se avessi le ali ai piedi e alla testa. Sappi anche, che partendo io di qua per certo, appena che suona il primo tocco d'Aprile, io ti sarò oggetto d'invidia (vedi che non ho detto di gelosia, e me ne guarderei bene per galantuomismo, e perchè farei fiasco), intorno alla fine di Maggio. Sicchè, qualunque cosa tu voglia da me per la Svizzera, fammene aver qua l'avviso dentro questo mese.
Questa lettera ti sarà portata da Pucci, del quale ti aveva parlato più volte, e che ora ti è raccomandato di nuovo, come mio vero, ed antico amico, tanto che io son superbo di aver già a quest'ora un'amicizia così antica come la sua – Il Sette comuni è tuttora qui, e non trova la via d'uscirne. Già sai che egli è tutto Parigi – o che abbia trovato qualche cantuccio, dove litigare a sua posta – Ed ora da gran liberale che egli è ha rizzata più che mai la cresta, per le cose di Spagna. Ma qui non può trovar la via di litigar meco, perchè sono ancor io ammiratore come lui del liberalismo Spagnuolo. E comunque abbia a finir la cosa, mi par questo avvenimento il solo dei tanti gran fatti della nostra epoca, che abbia avuto in sè qualche cosa di bello. Addio.
Carissimo Signor Foscolo – Vi prego di non lagnarvi di me se non vi ho scritto per tanto tempo; à tutta colpa di quel Baron Trechi, che mi ha promesso di ajutarmi a comporre una lettera metà Italiano e metà Inglese; ma questo signore si dimentica sempre di ogni cosa, e perciò vi prego di fargli un caldo rimprovero; se io mi provassi a farglielo se ne riderebbe; e forse anche mi farebbe credere che io avessi torto ed egli ragione.
Vorrei che mi fosse possibile di darvi buone notizie di mia madre, che soffre sempre moltissimi incomodi. Tutte le nostre speranze sono fondate sugli effetti di certi bagni minerali presso Bergamo, dove andremo verso la fine del mese venturo. Se non avessimo questo dispiacere, il soggiorno di Milano sarebbe per noi quasi un Paradiso (benchè un poco brutto a prima vista). I Milanesi non mancano di buon gusto, e tengono la famiglia Oxford in conto di qualche cosa preziosissima. Sopra tutte Fanny fa una strage vera tra i cori non già occupati; ed ha fatto girar due o tre cervelli – Le sue sorelle pure non lasciano in ozio i talenti che Dio le ha dati per fare conquiste. Solamente Carlotta se ne cura poco, pare che sia stanca del mestiere; si contenta di starsi come il sole che sorride a tutti, non dirò egualmente, perchè due o tre volte a Milano non ho potuto riconoscere la differenza fra il sole e la luna.
Quel vecchio indiavolato, di cui la voce mi rammenta sempre il corno d'Astolfo di famosa memoria, perchè mi fa l'istesso effetto; già indovinerete che parlo del Conte Rhevenhüller, ha abbandonato Miladi Anne. Forse confessa di non essere «tanto bello che ella ha bisogno»; a lei questo abbandono non fa dispiacere alcuno; il nostro Governatore è stato ai suoi piedi, un principino Anglo-tedesco le fa la corte, e poi ha per cavaliere il più bel giovine di Milano, sicchè ha ragione di essere contenta. Vorrei poter dire tanto di me stessa, ma le mie conquiste mi fanno per lo più poco onore e meno profitto. Il mio
Ci è capitato da pochi giorni un Francese. Ma che Francese! Pare un raccolto in duodecimo di tutti i ridicoli che possano mai avere tutti i suoi compatriotti. Dice fra le altre cose, che in Italia non si parla altro che di lui, e che non può fermarsi dieci giorni in una città, senza lasciarvi poi la desolazione – A sentirlo parlare, Angelica la bella non ha mai fatto tante conquiste fra i cavalieri di Carlo Magno, quanto questo vincitore di nuova specie ha fatto fra le signore dell'età nostra. Però in Milano ha fatto flasco due o tre volte, e dice che vuol partire di qui per non perdere la sua riputazione.
Mi dice la mia zia, quella «Dandi-dama», che avete preso in avversione i romanzi sentimentali. Per carità ditemi donde nasce questa novità. Come va innanzi la vita della vostra popolana? non voglio dire Miss Lydia White – ma quella che vi siete proposto di scrivere. Spero che il reumatismo non è tornato a farvi una visita, e che non avete fatto più passeggiate per acqua. Ditemi pure se avete trovato un'altra casa per supplire alla mancanza di quella di Stratford Place. Mi pare che l'impresa sarà stata difficile. Ma forse parlo con un poco di parzialità. Non so che più dirvi, se non che abbiamo sempre avute cattive opere e cattivissimi balli; il pubblico soffre tutto con una rassegnazione veramente mirabile; ma sono pur sciocchi questi cari benedetti Milanesi, se debbo dire la pura verità – Mamma e tutte le sorelle vi fanno mille saluti ciascheduna. Alfred è stato tre settimane in Toscana; al fine impara qualche cosa. Le sorelle hanno un abate per precettore, che odia a morte la parola Amore o qualunque cosa che se ne accosta. L'altro giorno dovevano leggere Metastasio, e prima di consegnarle il libro, volle vedere che non vi si trovasse questa parola scomunicata. Credette di trovare qualche cosa senza difetto alcuno, e cominciarono, ma a mezza strada comparisce la brutta parola, e non una volta, ma a diverse riprese, terminando con Anima mia – Non è possibile di descrivere la sua confusione, e quelle vespe l'hanno pregato di fare la spiegazione in lungo di tutto. Fanny poi ha domandato a leggere il Pastor Fido; e le fu d'uopo ripetere la domanda almeno quattro volte tanto ne fu spaventato questo pover uomo.
Ora lascio la penna al vostro amico, acciò che faccia se può la sua difesa; e vi saluto di cuore pregandovi di non dimenticarvi di
I cani stanno in buona salute. Pug vi bacia le mani come pure il Maestin.
Per giustificare la sua pigrizia la Signorina m'accusa o piuttosto mi calunnia. E di tal verità me ne appello a te, che certamente non crederai che io possa dimenticare il mio buon Ugo, che amo per simpatia e per vanità – due grandi moventi delle affezioni umane – La Signorina non cede forse che all'ultimo, e quindi son poco accetti i suoi ammiratori di Milano, ove a dir vero non abbonda nè la bellezza, nè il cavalleresco, e ancor meno l'eroismo. Il numero per altro potrebbe supplire alla qualità – Una dolcezza apparente non vera..., un conversare seducente, un sorriso insidioso attirano la folla – Ma o imberbi, o barboni, o sempliciotti, o furbi, o silenziosi, o parolai, o ineleganti, o plebei etc.: i poveretti non hanno la fortuna di lusingare l'amor proprio della Signorina – Ella si crede profanata dall'impertinenza dei loro voti e vi risponde collo scherno e lo sbadiglio. Se la mia difesa è troppo acerba, gli è perchè ho voluto battermi colle stesse armi, colla calunnia – e che il vento di marzo mi mette di cattivo umore, ma egli non m'impedisce d'amarti assai, e di esser devotissimo a Lady Jane che per la sua grazia e la sua bontà è amata da tutta la città – ed or parlo sul serio.
Mio fratello – il buon nostro cugino mi offre il mezzo di scriverti. Grande silenzio! il tuo cuore non sente più i dolci affetti di natura, non sentimento di umanità. Se la fama non parlasse di te, doverei piangerti morto. Lasciando l'Italia, hai rinunciato a tutti i sentimenti di umanità, di amicizia, di natura. Non scrivi neppure al tuo fratello, non a Visconti sì benefico amico, e di me povera creatura sei dimentico affatto: per carità non progredire più oltre con sì crudele silenzio. Soccorri una povera sorella, un tempo tanto amata da te. Per quali mie colpe dimeritai l'amor tuo? Se vedessi come stentatamente vivo col mio povero figlio. Il nostro fratello mi somministra trenta lire di Milano al mese, e il signor Naranzi mi soministra ventiquattro lire venete, giacchè mi trovo abbandonata da te. Ma se non puoi soccorrermi perchè mi privi del dolce conforto di scrivermi? Deh, ritorna in te stesso e non obbliare queste creature che tanto occupavano un tempo il tuo cuore. Il foglio non mi permette di proseguire, ma tu non trascurare di rispondermi subito. Addio. Amami. Mio figlio ti abbraccia e si raccomanda a te che pure per il passato tanto pensavici a lui. Addio.
Mio Ugo – Non ch'io voglia esserti importuna con le mie lettere, ma Santo Iddio! essere priva affatto delle tue è cosa assolutamente vandalica – Dal 3 Luglio in poi che mi scriveste per mezzo di un Adair credo non abbiate più presa la penna in mano per me. Io era in campagna allora; e per quante ricerche io facessi di Adair al mio ritorno, non mi fu possibile rinvenirlo: forse andò a Napoli, e chi sa ove adesso sia. Io mi sarei consolata parlando di te e delle cose tue, ma fui disgraziata – ora poi tu metti il colmo alla mia afflizione col tuo perpetuo, ingrato silenzio. So indirettamente che stai bene, che godi fama e fortuna, e sallo Dio se ne ho piacere, ma pure qualche volta mi sento
Addio dalle viscere del cuore, per me da quelle tu non partiste mai e mi sarebbe impossibile cacciartene. Addio.
Sto in via del Giglio, palazzo Baldini, n.° 4616, S.do p.o
Signor mio, – Suo figlio mi ha letto una parte della sua lettera nella quale Ella gli chiede spiegazioni di una cambiale che ho tirato sopra Santa Maura. Io avrei potuto nascondergli in parte il vero; ma ho creduto più onesto di dirgli il fatto come sta per l'appunto; e mi pare nel tempo stesso prudente di scriverlo anche a Lei.
Le angustissime circostanze in cui da quattro o cinque mesi mi trovo, e delle quali suo figlio fu sempre ed è tuttavia tristissimo testimonio, mi hanno involto in quasi 200 L. sterl. di debito, in un paese dove la mancanza di puntualità nella restituzione e il ritardo d'un solo giorno conduce il debitore in prigione. Tutti i mezzi e il lavoro costantemente impiegato per ricavare tanto da pagare il mio debito, non mi hanno potuto mettere nel caso d'essere puntuale alla scadenza; nè qui ho potuto ricorrere ad amici perchè un forestiere se si mostra bisognoso è fuggito per sempre da tutti. Una mattina a' primi di Febbraio scorso, essendo scaduto il tempo del pagamento, un costabile venne per tempo in camera mia a dirmi che lo seguitassi davanti al Magistrato, e che portassi meco le cose necessarie a dimorare in prigione. Fortunatamente egli si comportò con tanta civiltà e precauzione che nessuno in casa mia se n'è accorto. Quando fui davanti al Magistrato mi fu intimato di dare pieggeria per il debito, o di costituirmi in carcere. Risposi ch'io era forestiero, nè potevo dar pieggeria perchè non avevo credito in piazza; e pensando io nel tempo stesso al danno e sopratutto al disonore che mi sarebbe venuto andando in prigione, offersi di dare una cambiale per le sette isole; dopo molte difficoltà il mio creditore accettò il patto, a condizione ch'io rilasciassi la cambiale subito; e che la cambiale fosse più della somma a conto delle spese ch'ei dovrebbe incontrare se non fosse pagata, e finalmente a condizione che io sino al ritorno della cambiale giurassi di non partire da Londra. L'offerta della cambiale io la ho fatta per guadagnar tempo; ed infatti ora ho riscosso da miei lavori abbastanza da pagare il mio debito; – e allora cercai un nome qualunque, e scelsi quello di Mastraca Dessila, non supponendo mai che ci fosse nelle isole un individuo che portasse due nomi precisamente consimili; e nondimeno per evitare che un tale individuo non si trovasse per caso in Corfù, ho scelto l'isola di Santa Maura. Inoltre il creditore nel ricevere la cambiale mi ha detto che la spediva per mezzo del pacquebot a Malta; – e se avessi mai prevveduto che arriverebbe in mano del S.r Papadopoli, e che sarebbe passata per Venezia, avrei scelto d'essere disonorato qui, piuttosto che nel mio proprio paese. Sapeva di non far danno a nessuno, e che avrei dovuto pagare la spesa del protesto, – ma che con questa spesa mi sarei liberato da sciagura più grande. Eccole tutto il vero; e Le accerto che se avessi minimamente creduto, o per dir meglio potuto in quella mia flera circostanza prevvedere che avrei compromesso alcuno della sua famiglia, non l'avrei fatto; ma io non credeva che ve ne fosse alcuno in Sta Maura, e suo figlio essendo qui in Londra non poteva essere mai compromesso. La prego caldamente di tenere il segreto, e ne la scongiuro per quanto ella ha di più caro nel mondo, perchè se i Ss.i Papadopoli lo sapessero, forse la publicità, oltre al disonorarmi, affliggerebbe a morte la povera mia sorella.
Tutto suo
Gino mio caro – Il Pucci dopo avere dovuto aspettare mezza settimana in Calais per timor del maltempo, ha voluto aspettarne un'altra mezza per godersi il buon tempo in Londra innanzi di capitarmi innanzi con la tua lettera; e mentre m'affretto perchè fra mezz'ora la posta parte, temo di perdere l'inchiostro e i quattrini dell'affrancatura, e ripenso alla tua risoluzione di partire al primo primo tocco d'Aprile – pur l'irresoluzione tua naturale, e la politica libidine Settecomunesca di godere di nuove fresche di Spagna in Parigi per un pajo di giorni di più, mi confortano, e scrivo ad avvertirti come le tabacchiere sono sh 6.ps ciascuna, e in tutto L. 9.0.0. di cui non devi a me neppure un centesimo; et te l'aggiusterai col Marchese. – Del come spedirti le scattole, ho provveduto; ma Dio solo sa il quando; perchè non tutti i corrieri diplomatici si adossano merci soggette a dogana; nè sempre gli ambasciadori spediscono le loro stafette, ma per economia si giovano della posta comune. Io le ho ravvolte, e per cautela contro a' doganieri le ho dentro un po' insudiciate di polvere, di tabacco, e di questo avvertirai chiunque le ha da ricevere; – e le ho qui tutte in punto aspettando d'ora in ora che il S.r De Bloudoff m'avvisi della partenza d'un suo corriere; però sarà bene che tu mi mandi il nome di chi dovrà allora riscuoterle in Parigi. – Rincrescemi assai dell'indugio della spedizione di Barrois, e molto più per l'articolo petrarchesco, – ma purchè ogni cosa vada sicura, mi consolerò leggermente del tardi, – e ti scongiuro s'hai tempo, fa di rivedere il S.r Barrois, ed accertami nuovamente ch'egli abbia eseguito a puntino le commissioni. – Commissioni a te Gino mio per Losanna, non posso nè vorrei dare se non quest'una di visitare la signorina, tanto più che aspetta una tua visita; ma non parlarle di me in guisa ch'ella sospetti ch'io sia troppo innamorato, o ch'io aspiri a nozze – perch'io non vorrei mai cantare per Epitalamio alla mia sposa i versi d'Euripide –
e son esule pur troppo; e morrò esule, temo: e da certe parole arrivatemi di traverso, parmi d'essere certo che nè i parenti, nè la gentile giovine sentirebbero tanto amore
Ma io vado in malinconie, e senza pensarvi; – pur m'è impossibile di non correre con la lingua e la penna a cose che mi danno angoscia dì, e notte. Salutami caramente, e dalle viscere del cuore il mio Sette Comuni al quale ho pensato e ripensato leggendo le notizie magnifiche e magnanime della Spagna – e so quant'ei deve averne goduto, e chiacchierato, e filosofato, e spoliticato, e bisticciato con gli Ultra, cani arrabbiati. E qui pure sono parecchi
Mio caro amico, – Eccovi ricopiata quanto più cristianamente ho potuto, una mia dedicatoria della
Ma all'operetta italiana la dedicatoria la lascierò italiana; bensì nella Storia di Parga che come soggetto politico pare
la Dedicatoria dev'essere in inglese perchè parlando a Lord John Russell intendo di farmi ascoltar da molti altri. Non vi rincresca dunque di leggerla attentamente, e se non la disapprovate, fatemi il beneficio generosissimo di tradurla. Quanto più schiette, e asciutte e brevi saranno le mie idee in inglese tanto meglio gioveranno al mio intento, e tanto più migliorerà il mio originale del quale non sarei al tutto pago se dovessi stamparlo italiano. S'io avessi mancato a' riguardi ed alle convenienze richieste dall'uso inglese nelle dedicatorie, vi prego di riparare al mio errore; e quanto vi paresse meritevole di correzione, ritoccatelo, perchè senza stare a ridire del ‘
Tutto vostro
Mio Carissimo Ugo – È ormai tempo che io ridesti la nostra sopita amicizia, che per parte mia ti giuro non scemò menomando malgrado i mari, e le nazioni che ci separano; malgrado il silenzio tuo da più anni che mantieni meco. I torbidi politici di Londra mi hanno reso inquieto sulla tua sorte; e mi determinarono a scriverti la presente onde avere positive notizie di te. Sarà inutile che io mi prenda l'amicale confidenza di raccomandarti a non intrigarti in queste cose: mio carissimo Ugo, io ti amo quanto ti stimo, e più che non credi; quindi in questa circostanza il calore della nostra-amicizia mi si ridesta fervente per te, e mi rende forse agli occhj tuoi sfacciato in ciò. Serba amico mio il fuoco della tua anima per le produzioni del tuo ingegno, che istruiscono ed allettano i tuoi simili, e che perpetuano il tuo nome: ma non accordarne una dramma all'aura popolare, che come fumo impone col suo volume, e si dilegua al minino soffio. L'esperienza del passato ti deve avere istruito abbastanza, e quindi io mi tranquillizzo in questa riflessione.
Dopo questi amicali consiglj, che non avrei dovuto dirigerti perchè inutili ad un uomo di tanto senno, e di tanta esperienza come tu sei, or io ti soggiungo le mie vive rimostranze. Perché tanto silenzio con me; perchè scrivesti sempre agli altri, e mai una linea per me? Ti sono. io di Pecchio meno amico Ti confesso, che fu per me umiliante di dover mendicare agli altri le notizie che io desiderava avere di te. Amico risparmiami dunque in progresso queste mortificazioni. Le ultime notizie le ebbi dal Conte Bossi, che è giudice qui e che ha un suo fratello a Londra.
Persuaso che le mie nuove ti saranno care, come a me lo sarebbero le tue, ti dirò che da cinque anni me ne sto in Sondrio Ingegnere in capo di questa Provincia, che era l'antico Dipartimento dell'Adda sotto il cessato Regno d'Italia. Questa provincia per la geografica sua posizione è un punto interessantissimo per le potenze del Continente. Come sai confina colla Svizzera, col Lario, col Bergamasco, col Bresciano, e col Tirolo. Interpellato nel 1816 da S. E. il Conte di Saurau quali erano le opere da farsi in questa provincia io le proposi l'aprimento di una gran strada che passando per Bormio attraversasse il Monte Braulio, discendesse a Mals e comunicasse con Ispruk (
Mia moglie è in ottimo stato di salute; ti fa meco voti incessanti per ogni tua prosperità, e così fa il mio piccolo Egidio – Leone – Sofonia, unico rampollo, che rimane essendomi morte due figlie. Rosina è però ancor gravida, e se un tuo riscontro mi giunge in tempo a consolarmi, ti prometto, se mi da un maschio, di farlo battezzare col nome di Ugo, onde spesso mi ridesti la memoria di te, mio prezioso amico. Sta sano, vivi felice, e ricordati che per qualunque evento un amicale letticciuolo, e parca mensa ambirebbe sempre di divider teco il tuo veracissimo amico
Ugo carissimo e pregiatissimo amico – La mia povera
Addio caro Ugo. Sovvienti anco una volta di questo tuo devoto
Carissimo – Ti scrissi col mezzo di Castiglia per richiamarmi alla tua memoria, per mostrarti il vivo mio desiderio di tue nuove, delle nuove tue opere letterarie dachè vivi sotto questo clima, ma tuttora privo di tue lettere colgo anche l'occasione della venuta del Maggiore Goldsmit amico de' miei amici per darti nuova testimonianza della ferma mia amicizia per te, e pregarti di farmi comunicazione delle cose tue. Avrai a quest'ora letta la Tragedia di Manzoni ed udrò volontieri un tuo giudizio; il medesimo Sig.r Maggiore che ritorna fra pochi mesi s'incaricherà di recarmi anche tutti que' fogli ove vi potessero essere inserite dissertazioni tue letterarie delle quali udii farne parola con molta lode e di una singolarmente sopra Dante.
Io non ti posso dar nuove letterarie. A Milano non si stampano che Traduzioni e i giornalisti senza lettere fatti letterati da mercato vendono la penna e la riputazione.
Addio mio caro: ma per quanto tu sia longo nel riscontrarmi non lo sarai mai abbastanza dopo tanti anni d'assenza a secondare la mia aspettativa di quanto ti riguarda, ed a cui m'interesso di vero cuore. Aff.mo
Onorando mio Sig.r Foscolo – Inteso dal S. Marchese Capponi ch'egli aveva appo sè il canto da lei accennatomi, come fui libero d'una indisposizione duratami per ben due mesi, corsi da lui, e inteso che non poteva lasciarmelo più di due dì, stando in sul partire, lo portai meco a una villetta qui presso, e lo lessi meditando per ben quattro volte, senza però aver mezzi nè tempo di far paragoni. Quello che io le posso assicurare per quel poco che per me si vede si è che credo e creder credo il vero che quest'opera, condotta similmente dal principio al fine, accrescerà a doppio la sua grande e bella fama, e massime fra i pochi, essendo che il grosso dei dotti non mangiano di quel rigido cibo. Se io fossi stato tre giorni con lei forse il troppo zelo m'avrebbe fatto dire qua e là alcuna cosetta, se non per altro, almeno per dimostrarle il desiderio mio d'ubbidire ad ogni suo minimo cenno; ma sì poco tempo, e sì lontani, non era cosa possibile.
Se le occorre altro in Parigi, che io abbia o possa avere, si volga liberamente a me solo, che nessuno la potrà mai servire con tanto zelo e amore; e terrà, quando che sia, l'ora che mi volgerò ancor io a lei per mille cose di costà.
La presente è rimessa alla S. V. dal S.r Barraco, mio grande amico, professore costì d'italiano, dal quale riceverà il primo vol. del mio Dante. Di grazia, mio S.r Foscolo, lo pigli in amore, e lo ajuti a procacciargli scolari quanti più le sarà possibile; che, siccome glielo do io per uno dei più leali e costumati del mondo, così ancora per degno maestro della lingua nostra. E non le potrei dire quanto mi sarà grato intendere dall'amico ch'ella s'è adoperato in qualche modo per lui.
Fiacco e addolorato come sono, non posso dirle di più, se non ch'io sono e sarò in eterno
Ugo mio amatissimo – Lord Kinnaird parte a momenti per Londra, ed ho appena il tempo di scriverti due righe per abbracciarti e per dirti che Pecchio ti pregi di rimandargli il più sollecitamente che puoi il manoscritto sulle Finanze del Regno d'Italia, avendone assolutamente bisogno per farvi alcuni cambiamenti, ed alcune aggiunte – Fa dunque di spedirlo il più presto che puoi, e al più tardi potrai consegnarlo allo stesso Lord Kinnaird che tornerà a Milano nel corrente di Luglio – Le cose nostre vanno di male in peggio: ed io sarò ben felice se potrò salvare i resti del mio poco avere trasportandoli in un paese, ove l'ignoranza degli amministratori, e l'ingordigia degli oppressori non distruggano gli elementi della ricchezza pubblica, e privata – Gli è provato che fra due anni noi non saremo più in caso di pagare le imposte se non vengono diminuite d'assai – E qui veniamo al gran dubbio se valga meglio desiderare un ribasso nei pesi pubblici, o la disperazione che verrebbe eccitata dalle concussioni degli agenti il Fisco – Gli è difficile prevedere qual ne sarebbe il risultato; ma gli è però certo che la resistenza ne impone sempre agli Austriaci; e i Veneziani sempre docili e adulatori sono in più cattiva condizione di noi che non cessiamo di gridare – L'opinione e le speranze dell'Alta Italia, ossia di tutte le provincie del nostro Regno, sono rivolte verso il Piemonte, che un giorno o l'altro sarà il nostro liberatore – Addio; Fontanelli è a Modena, colla pensione di ritiro, e sta quasi sempre in campagna – Lecchi Giuseppe abita Montirone, nel Bresciano; Gasparinetti fa tragedie; Zucchi si è ritirato esso pure dal servizio austriaco – Vedo spesso De Mestre dalla Paolina – Pino è schiavo di sua moglie, e niuno s'occupa di lui – Parlami delle tue Grazie e della tua edizione dei Classici – Pecchio, Pellico, la Dembowski, mia sorella, e tutte le ladies Harley ti salutano ed io ti abbraccio con tutta l'anima.
Salutami Lady Cowper, se la incontri, e tutti quelli che hanno la bontà di rammentarsi di me.
Dear Foscolo, – You must not suffer for your generosity to the poor Parguinotes – Pray consider the inclosed as paid to them, and reserve your own resources for yourself. I shall be happy to present their petition – and soon –
Yours most truly
Milord – Avant de vous presenter mes remerciments j'ai jugé de communiquer votre lettre aux Pargiotes, et le secours que vous avez bien voulu leur donner avec tant de generosité. Ils avoient souvent malgré leurs malheurs et leur
Je suis Milord
Mio caro Foscolo – Ledi Morgan, di cui abbiamo fatto la preziosa conoscenza in Italia, ha la gentilezza d'incaricarsi di farti rimettere questa mia. Noi siamo sempre eguali; oserei dire in atto presuntuoso che le tribune di Francia e di Spagna vanno meglio rattemprando il nostro carattere, e il nostro criterio politico. Abbiamo letto fra gli applausi il tuo energico articolo sul tradimento di Parga. Pellico è sempre tuo amico, e ammira più che mai il tuo ingegno. Trechi è anch'esso inconcusso ne' suoi affetti e nelle sue opinioni. Mustoxidi è divenuto il petit rat des dames. Manzoni tenta dei voli sublimi. Quell'ingegno è la decorazione del partito liberale. Il popolaccio dei letterati in Italia è divenuto peggio dei Lazzaroni. L'Alta Italia è tuttora svegliata ad onta delle grandi dosi d'oppio che i governi le fanno trangugiare. Prima che Ledi Morgan scendesse in Italia aveva molta stima del suo ingegno; ma la sua personale conoscenza mi ha fatto raddoppiare di stima e ammirazione. Non lascia[r] sfuggire l'occasione di conoscerla davvicino; essa è della pasta di Fox. Addio, ricordati sempre di noi, e fa la guerra ai nemici dell'Alta Italia. Addio.
Ugo mio, – ti scrivo questi pochi versi dall'Olanda, pregandoti che tu mi risponda a Losanna pei primi giorni di Giugno. E là mi manderai le commissioni per l'Italia, se ne hai. Io son qui solo solo, perchè il Sette comuni se ne partì da Parigi pochi giorni prima di me per tornare in Italia passando pel mezzogiorno di Francia. Sicchè se il mal umore mi piglia non ho da sfogarlo, gridando. E sono di mal umore perchè attossicato dalla freddissima nebbia di questi pantani, e dalle tane mercantili di questi Olandesi. E di più a dirtela in confidenza non mi rallegra punto l'idea di tornare in patria. Perchè patria non l'abbiamo per ispirarci i sentimenti che dovrebbero andare uniti a questo nome. E mi rattrista il pensiero di ricader sotto l'unghie dei Tedeschi, e dei Preti, e di una massa di volgo degno degli uni, e degli altri. Invidio il Pucci, che è fatto abitatore di Bond St. – Oh beato Bond-Street! Adhereat lingua mea faucibus meis, si non meminero tui! E tu scrivimi sempre, perchè a Firenze avrò più bisogno che mai delle tue lettere. A Firenze si figurano di essere in gran moto di letteratura, di giornali, di scuole ec., e me ne hanno scritto un mondo di lettere. Ma non ci credo nulla. O al più son sonnambuli, e benchè le membra siano in moto, l'anima dorme. Se si potrà cavare da tutto questo tanto da passare il tempo, tanto meglio. Se no, torno in Piccadilly, a dispetto di tutti i santi.
Intanto ti raccomando il Giornale.
My dear Sir – I cannot refrain from telling you how much I have been delighted by Ricciarda, which I devoured, rather than read, this morning, but must study somewhat more attentively before I can be quite satisfied that I fully appreciate all its excellences. It is indeed a perfect Dramatic Poem, constructed on the severest model of ancient simplicity, progressively and powerfully advancing in interest; – the fable unfolding itself gradually, and apparently by accident, and every successive scene tending to a catastrophe, at once probable and terrible in the extreme. The character of Guelfo is magnifìcently shadowed, and I wish it were within the gust of our first tragic actor, to give the fable some impression of its gloomy sublimity.
I have been disappointed at hearing no more from you on the subject of Parga, but Murray assures me you have not abandoned it, and I sincerely wish you may make that impression on the public mind which such a subject ought to produce. – If you should find among your books three volumes of the Monthly Magazine which I sent you at the time you were preparing your review of Italian Literature on account of their containing some translations of mine from the Morgante, I will thank you to return them whenever it is convenient.
Always most faithfully yours
Mio caro Capponi, – Troverai Miss Russell non più a Villamont, ma alla Villa Lotran
e mi sarebbe consolazione lo scrivere mentre vivo; e forse utilità a voi tutti, e gloria alla mia sepoltura. Stamperei in Inghilterra ove dopo alcuni anni o spedirei o recherei i miei manoscritti: e poi? – e senza star almanaccando sul r Pinalli ospite e amico di Rose in Italia; e que' tristi impiegati o adulatori nostrali persistono a dire che le materie e gli epigrammi contro gli Austriaci furono dettati dal Pinalli al viaggiatore Inglese; e il povero Pinalli trema, e vive temuto, ed esoso. E quanto tu, senza tornarti in quel giardino puzzolente m'hai scritto dall'Ollanda, mi sconforta d'andare a vivere dove pur vorrei morire, e morrei non foss'altro vicino a te ed a pochi altri carissimi: perchè forte come io pur sembro, e sono in alcune cose, io in alcune altre mi sento più debole che vedovetta e bambino; nè potrei reggere lungamente la vita in questa solitudine fredda e disperata di cuore: parlerei non foss'altro italiano.
Questa lettera fu incominciata Martedi sera passato; – nè il giorno dopo ho potuto ricominciarla. Da più mesi, e forse subito dopo la tua partenza ho le viscere afflitte di bile, ed è infermità Inglese che s'attacca anche a' poveri forestieri; e d'allora in qua non ebbi una settimana intera di salute serena: pur a forza di certe purghe nere, e standomi quasi sempre in casa pel gran freddo di quest'anno, passai mezz'anno tra bene e male. Mercoledì mattina la bile, e la febbre ch'era intermittente e lentissima fecero la loro gran prova, e sperai fosse l'ultima; e sino a Sabbato sera sono stato a letto, e per due notti in delirio. M'han dato del
Poco anzi nulla ho fatto da che tu se' partito, dalla Storia di Parga in fuori, per la quale più d'un traduttore mi ha fatto strabiliare, e poi? e poi quand'era bella e pronta, Murray m'annojò di
P. S. Dimenticavami di dirti che ho fatto stampare la
Dear M.r Murray – I send you the article on Petrarch; and I trust that till you have settled the matter with me, r Jeffery pays me precisely at the rate of two guineas for each page; and though it would seem a very large remuneration, it is but very moderate considering my long pains, and heavy expences for every article. Besides the perusals of many works for the article on Petrarch I was obliged to go,through all his voluminous Latin folios, as you will convince yourself by looking at the quotations. I paid fifteen guineas to the translator, and nine to the printer, and I don't know how much to the amanuenses – and devoted myself to this single work from the middle of October till Christmas. I am ashamed to talk about such things, and the more with you who always behaved towards me with the liberality of a gentleman and the goodness of a constant friend. But such is my situation; – and till circumstances put me in situation to give you some proof that my gratitude is more sincere and more deep than by mere protestations, I unfortunately must depend on my labours, and compel myself to act against my habits and my feelings. However I will not fix the price, and in case you approve of the paper, every sum above the price you offered will be accepted; and I will willingly incur the expences for the translation of the additions and improvements, without any calculation on the number of pages. – Adieu
Tout à vous
My dear friend – Finish the Article on Petrarch in the way you propose.
I enclose a hundred guineas, if that will purchase it, it is mine, and believe that I never part with my money so much to my satisfaction as when it goes to one whom I so much esteem.
Pregiatissimo Amico – Una lettera senza data nè di luogo nè di tempo, sempre però gratissima perchè da voi derivatami, M.r Adair presentommi li 18. del corrente, il quale mi disse di averla avuta da voi in Londra l'anno scorso nel mese di settembre. Questo buono e leale Inglese che alle vostre giuste lodi e raccomandazioni colle quali lo accompagnaste aggiunse molto nel mio animo coll'amabilità e diletto del suo conversare, non volle rimanere qui che brevissimi momenti. Io in nulla dunque potei giovarlo, durante li soli tre giorni che stette in Venezia correndo tutti i luoghi per soddisfare le principali di lui curiosità; e nella vera disperazione in cui mi ha egli posto di non potergli offerire alcun mio servigio, come veramente il bramava, ho avuto la buona sorte di trovarmi l'altr'jeri in Padova con lui, dove trovasi pure ora la Dama Albrizzi, per la quale gli avete dato un'altra vostra. Essa fu assai lieta di fare in lui una così interessante relazione, ed abbiamo desinato da me colà in numeroso, ma scelto crocchio, la qual cosa riuscì piacevolissima reciprocamente; onde nel corso di una mezza giornata si è potuto legare un poco insieme con scambievole compiacenza per quello che mi è paruto. Egli è partito jeri, come io feci ritorno qui. Vuole passare in Toscana la stagione estiva, per ricomparire probabilmente costà nel venturo autunno. Si è parlato molto di voi, della vostra salute, delle vostre occupazioni, persino dell'idea che avete di mutare stato; idea questa che io ho avuta comune con voi: che la irresolutezza, et l'embaras des richesses, come si suole dire, mi ha ritenuto sinora dal fare, e dallo scegliere: che le stesse. cause hanno prodotto in voi il medesimo ritardo, ed effetto: che alla fine in me il ritardo si è a tale prolungato, da rendere quasi inverificabile la cosa: che in voi non è peranco tale per la differenza dell'età, ma potrà divenirlo, se lascierete scorrere il tempo pensandovi dirò così per occasione, e non mai sodamente, e di buon proposito. Vedete se vi parlo da uomo serio, ad uomo serio, benchè io abbia operato il peggio possibile: che un uomo di condizione e di fortuna deve al proprio paese, ed a se stesso, di prender moglie: che l'uomo scapolo non ha esistenza, è un bastardo, quasi un nemico della società che lo raccoglie, ed in cui vive, per la quale egli non fa nulla, ed appena giustificabile se misero, e privo de' mezzi di poter provvedere al mantenimento della compagna, e della prole. Dirò infine col vicario di Wakelfield: stimo più un uomo che si marita, ed ha un figlio, che uno scrittore di un voluminoso trattato sulla popolazione. Non istate dopo ciò a credere che io vi parli di politica, benchè sia questo il favorito, anzi l'unico discorso della moda; solamente del matrimonio voglio intrattenervi, e se avete salute e perseveranza d'animo per amare sempre una Donna, maritatevi vi dirò, e non altro. Dirò a me la stessa cosa, benchè il venturo mese compia in me l'undecimo lustro.
Vettor Benzon pubblicò Nella, poema che palesa un bell'ingegno ed un cuor caldo dell'amor patrio. Monti continua la sua opera sulla proposta di alcune correzioni ed aggiunte al vocabolario della Crusca. In questi dì n'è uscito il quarto volume, che comprende la prima parte, dell'amor patrio di Dante; la seconda parte, in cui si dichiarano le origini, e la storia della lingua comune Italiana. Tutto lavoro del Conte Giulio Perticari marito, come sapete, alla figlia di Monti, lavoro che forse mette in collera i Toscani, è a schifo dei puristi e dei pedanti, ma porta il nome dell'autore molto [....]. Ah perchè mai gli uomini di lettere in Italia hanno [....] come cani, rabbiosi? perchè mai voi sommo nell'arte dello scrivere, che sì profondamente pensate e sentite, perchè dico dovete abitare lontano da questo suolo, vivere in terra aliena, dove persino le ignude voci sono interdette? Che come dicevavi a Londra quando si scontrammo insieme, tutto è bello e buono, ma paragonavavi ad un celebre suonatore, che non ha l'instrumento per suonare. Datemi qualche volta le nuove vostre, e dei vostri letterarj lavori. Vivete sano. Addio.
L'amico vostro
Madame, – Je viens de la campagne, et je trouve vôtre aimable lettre, et vôtre
Je pense souvent a vous:
C'est un poete que j'espere de vous rendre favorit. Mais si je n'achêve le livre, je n'aurait point de repos dans aucun endroit, et Murray aussi semble tenté de me tourmenter pour que je finisse. Aussi avant la fin de Août je pourrais venir; – par exemple entre le 26, et le 31, ou ver[s] le commencement de Septembre; mais non pas avant. J'etais dans cette semaine aussi chez Wilbraham, et le matin suivant j'ai du le quitter. Je vous porterez alors mille choses entre bonnes, mediocres, et mauvaises; et surtout je vous porterez un hôte qui sera gai parceque il aura la conscience de avoir fini ce qu'il a entrepris. Mille choses a Lord Dacre, et dites-lui, priez-le de serrer la main a Miss. Wilmot pour mon compte. J'ai trouvé un bien aimable Miss Arabella Wilmot dans le Vicaire de Goldsmith; je l'ai lu il y a peu de jour dans la chambre que l'on m'a donné a la campagne; ou pour mieux dire je l'ai relu, mais depuis vingt ans; et j'aime doublement Miss Arabella Wilmot. Dites a tous les Arabella Wilmot de bien examiner leurs r Kenion m'a donné pour se delivrer de la persecution de cette r Kenyon, qu'il a été obligé de la menacer de aller chez le Magistrat. Elle m'a ecrit, je ne lui ai pas repondu; elle est venu, et je lui ai fait dire a la porte que j'ai deja pris les mesures de M.r Kenyon. Mais elle a preté assez de foi a mes menaces; et elle s'est moqué de celles du
Adieu Madame, Mademoiselle, et Milord, Adieu de toute mon ame –
Tout à vous
Many thanks, pregiatissimo nostro Foscolo, for your pleasant letter – in all respects but one, and that is your not being able to come till we are gone. You know we must go to the Town to try the Queen on the 17th of August. We shall see you then in London, and there we will settle your coming later in the autumn. In the mean time pray keep the L. 36. – I have scruples every way – the subscription was made for the purpose of restoring Signora Mazzetti to her Country and her family – I do not therefore like to employ it to enable her to stay in England. – It was given to save her from a vicious cours of life. – Ought I then to let her have it to enable her to follow such a course? – If I were to employ it in any other charity, she might say "Tho' I will not go now, I mean to return to my country at some future period" – and it r. Kenyon! il "tre volte buono"! I am sorry he is so plagued. –
Your seal is pretty, and I construe it thus, tho' you, (the Eagle), are flown to England, you look back and watch over the interests of your Country. – You write more cheerfully which I attribute to what is going forward there. Lord Dacre has been much better – He is not so well these last two days. – Adieu good Mr Foscolo in great haste
Ma fille dit qu'elle ne peut pas faire moins di "bacciargli le mani" puisque vous lui serrez la main si téndrement par l'entremise de son beau père. – Quand vous retournerez a Twickenham
Mais quelle abominable femme que cette Mazzetti!!!!.
My Dear Sir, – I have this instant received your letter and hasten to answer it. The article on Petrarch was not inserted in the last No. of the
I am very much indebted to you for what you tell me of your work on Parga which I shall be impatient to see. In the mean time I should like to be enabled to explain or suggest agt. the positive statements of the
I am obliged to write in very great haste – not to miss the post and can only add that I remain always, Dear Sir, Your obliged and Faithful Servant
Donnez donc, mon r – Mon mari et ma fille vous font mille amitiés. – Je suis trop pressé pour causer avec vous comme je serais tenté de faire si j'en avais le tems. – A vous très
Amico carissimo – La vostra lettera del 20 settembre 1817 colla poscritta del 3 luglio 1819 mi è stata data jeri l'altro 13 agosto 1820. A malgrado del tempo essa mi ha fatto tanto piacere, che non saprei dirvelo con parole. Il Signor Adair mi ha detto molte cose di voi, che io era avido di sapere per quell'amore che vi porto da sì gran tempo, e che non si può smentir mai per tempo, o per lontananza. Se in mezzo a questa gioja ch'io sento nel rileggere la vostra lettera e nello scrivere la mia potesse trovar luogo un rimprovero, vi direi che avete torto a non darmi un po' più sovente notizia di voi, essendo tante le occasioni, quando non vogliate scrivermi per la posta che io ho franca. Temendo di sbagliar la casa ove alloggiate, io non vi scrivo anche quando i miei amici s'offrono pronti a portarvi le mie lettere. Ma non parliamo di questo. Ho letto a mente riposata la
I nostri studj, mio caro Foscolo, son di parole, anzi di diverbj: epperò non v'ha nulla di vivo nè di grande. Io mi sono sprofondato nello studio delle origini della lingua nostra, e vi giaccio sepolto come in un cimitero, aspettando tempi ne' quali sia lecito di sentire, e di scrivere quello che si sente. Avrete sul fin di quest'anno il mio Montecuccoli, e ne sarete, spero, contento. Mi ha costato una fatica inumana, ma l'ho condotto a buon termine. Le vostre note ne sono il più bell'ornamento. Lo scopo vostro ed il mio nello stampar quest'autore è lo stesso.
Luigi Pellico mi scrive sovente da Genova e mi chiede di voi. Son certo di fargli un gran piacere nel salutarlo per parte vostra.
L'abate di Breme è morto jeri mattina in questa città per lunga malattia di consunzione.
Vi ringrazio d'avermi fatto conoscere il Signor Adair, che ha tante qualità per essere amato, e venerato da noi.
Addio, mio caro amico; è inutile che io vi dica di fare a fidanza con me in tutte quelle cose che potessero tornarvi in acconcio. L'amicizia mia è costante, ed i miei sentimenti sono sempre gli stessi. Dunque senz'altri protesti v'abbraccio, e sono
tutto vostro
Mon cher M.r Merivale – J'ai besoin de la traduction de ce-ci the sooner the better – car il faut l'ajouter au documents qui sont deja preparés pour aller sous presse – C'est le document que vous m'avez conseillé de inserer en preuve des opinions politiques de Lord Castlereagh – U. F.
Che mai ti ho fatto, mio buon Ugo, che tu più non rispondi alle mie lettere, e mi fai arrossire quando alcuno mi chiede le notizie del mio amico Foscolo nell'essere costretto a confessare che gli è più di nove mesi che non [ne] ho mai ricevuto direttamente. La mia coscienza non ha nulla a rimproverarsi a tuo riguardo, e in verità non posso attribuire il tuo silenzio che a un po' di pigrizia, non potendo supporre che le tue occupazioni siano sì continue da non lasciarti un momento d'ozio per il tuo Sigismondo. Lady Jane Harley si duole essa pure che tu non riscontri i suoi fogli, e dice che non vuol più scriverti finchè tu non le abbia scritto almeno tre volte – Ma lasciamo le inutili lagnanze, e purchè tu mi voglia bene, io son più che contento – Questa mia lettera ti sarà recata da Cavalletti che tu devi ben conoscere, e che viene a testificare in favore della Regina. Approfitto dell'occasione sicura onde parlarti liberamente degli affari d'Italia. Eccettuato il vecchio Piemonte e la Toscana, tutti gli altri Italiani desiderano un cambiamento qualunque, e di scuotere il giogo intollerabile da cui sono oppressi – Ma cento cinquanta mille Austriaci, spalleggiati all'uopo da altrettanti della loro nazione, e da uno sciame di Cosacchi, non lasciano alcuna probabilità di un buon esito alle speranze dei malcontenti, che non hanno nè armi nè munizioni nè danari. I Napoletani attesa la lontananza dalle forze straniere hanno potuto sfogarsi per qualche momento; ma temo assai che abbiano il coraggio, e la perseveranza di assoggettarsi a mali inevitabili, come l'unico mezzo di resistere alla crociata che la Santa Alleanza fa marciare contro di loro – La loro situazione è molto più difficile di quella degli Spagnoli, non avendo un'armata di linea che li protegga e che obblighi il nemico a marce e contromarce disastrose; nè hanno un alleato come l'Inghilterra che fornisca armi e danari ove ne abbiano di bisogno – Non so pensare senza ribrezzo ai mezzi violenti che i Napoletani avrebbero ad impiegare per trionfare dei loro nemici, e riflettendo al carattere dei loro capi ch'io conosco da vicino, non so persuadermi che alcuno di questi abbia il coraggio e la fermezza di proporre e di persistere in un partito sì ardimentoso. Campochiaro è timido, Zurlo è vecchio, Ricciardi, Carrascosa, Filangieri sono ricchi, ammogliati, e difficilmente vorranno esporsi al rischio di dover abbandonar le famiglie, la capitale e andar vagando nelle estreme provincie del Regno – Sarei dunque più disposto a credere ch'essi si adopereranno per conciliare una transazione, che nel fondo sarà una calata di brache, alla quale si presteranno volentieri anche gli Austriaci, essendo certi che poco o nulla possono ottenere dalla guerra quando sia per riuscir loro felicemente, ed immenso il danno nel caso che contro ogni probabilità avessero ad aver la peggio – La Romagna è dispostissima ad insorgere, e la Carboneria vi è sì numerosa che il Governo Papale non osa attaccarla apertamente – Da qualche tempo in qua gli arresti sono diminuiti se non cessati del tutto. – I Lombardi sono i dottrinari dell'Italia, conoscono le teorie, amano discuterle, ma non sono disposti a fare alcun sagrificio. I Veneziani soffrono, deperiscono e cantano allegramente – I Piemontesi pieni d'orgoglio e d'ignoranza sono pienamente dominati dalla nobiltà, e dal clero; e i Toscanelli non si curano d'altro che de' loro poderi. – In poche parole non v'è alcuna speranza di miglioramento nella sorte dell'Italia, ed i suoi mali sono giunti a tal punto che non si può esserne spettatori senza averne l'anima esacerbata. – Per mia disgrazia non ho ancora potuto eseguire il mio progetto di ritirarmi a Parigi, ma non l'ho punto abbandonato, e mi lusingo di realizzarlo al più tardi fra sei mesi.
I nostri amici, Pecchio, Berchet, Pellico e Briche, ti salutano caramente. La Fulvia è andata in Savoja ai bagni di Aix, dai quali non ha provato alcun giovamento, e fra pochi giorni ella ritornerà a Milano senza un filo di voce – I Bignami sono fissati stabilmente in Bologna; ma la cara Lenina lo si trova in questo momento a Hofwil, per vedervi il figlio Rocchino, che dal Sig. Fellemberg è stato dichiarato il più distinto de' suoi allievi – La speculazione di Confalonieri per la navigazione di un battello a vapore sul Po, è andata male ed è veramente un peccato perchè il povero Confalonieri è pieno di attività e di buona voglia per introdurre nel nostro paese le utili invenzioni dello straniero – Il clima di Milano non essendo punto favorevole alla salute di Lady Oxford, che vi soffriva continuamente di dolori reumatici, ella si è ricoverata a Genova, e quell'aria pura ed elastica l'ha immediatamente liberata da' suoi dolori. Lady Jane, la gran favorita, è infinitamente amabile e Lady Fanny è la più bella creatura del mondo e credo che non vi sia nato in Inghilterra chi la pareggi in bellezza.
Ho pregato Cavalletti di prevenirti quando vi sia una spedizione di un corriere all'avvocato della Regina a Milano, e prego te di mandare dal mio sarto che sta vicino a te, cioè in Conduit Street N. 48 (Mr. Williams) e di fargli chiedere un frak bleu.... paia di pantaloni d'inverno che gli ho ordinato ultimamente, a condizione però che il corriere possa e voglia incaricarsi di portarmeli a Milano, altrimenti sarà bene il mandarli da.... Kinnaird (Pall Mall 34) perchè suo fratello possa trovarli pronti per incaricarsene quando ritornerà in Italia – Milady mi ha assicurato d'avergliene scritto, ma a buon conto mi farai gran piacere di chiedergli nuovamente questo favore a nome mio – e potresti approfittare della stessa occasione per rimandarmi il manoscritto di Pecchio, avendogli trovato a Ginevra uno stampatore che lo pubblicherà per conto suo – Addio, mio buon Ugo. Scusami di una sì lunga cicalata, e ritienila per una prova della vera confidenza che ho nella tua amicizia – Scrivimi presto e parlami di tutte le mie conoscenze di Londra – Se vedi l'eccellentissima, l'amabilissima Lady Gray, presentagli i miei omaggi, e le proteste della mia più tenera e rispettosa amicizia – Resta inteso che voglio essere informato delle tue occupazioni, de' tuoi progetti, delle tue speranze etc.
Addio, amami e fammi amare. Mille e mille cose a L.d Holland e Mr. Allen.
Il tuo aff.mo
La Dembowski ti saluta e quasi direi t'abbraccia – Addio –
Quantunque L.d Grey sia in Londra fammi il piacere di mettere alla posta la lettera qui unita per Lady Grey.
O Fratel mio! – Ho veduto, è già un anno, dal letto della morte passarmi dinanzi i miei figli e un'ottima moglie a lacerarmi le viscere, e tu non lo ignorasti, poichè Giulio tel scrisse, nè una sola linea di conforto hai mandato mai all'infelice amico tuo – Veggo annunciata sul foglio la tua sublime
Ugo mio. – Se tu dirai, come si suol dire, che io son divenuto un altro da che sono in Firenze, tu dirai la pura verità; e se tu lo ascriverai alle differenti impressioni che si ricevono in casa propria, specialmente quando questa si chiama Firenze, o l'Atene d'Italia, tu avrai trovata la sola ragione che sia da darsi al mio silenzio, oramai di tre mesi. Pur troppo io sono un altro, e lo sento, e sentendolo mi avvilisco, e taccio volentieri con quelli dei quali mi vergogno, e mi raccomando alla fortuna che mi renda in qualche modo il coraggio di parlare, per non mi logorare dentro di me medesimo, o non infiacchirmi tanto che non ci sia più rimedio – Bisogna pure dar qualche cosa alla famiglia, agli altri amici dell'infanzia, e all'abitudini dell'infanzia, care ancor esse, o almeno seduttrici per abitudine, come una amica che non si ami più, e che si creda anche poco degna di essere amata. E tutte queste cose, quando arrivano ad esser potenti, hanno in loro non so che di esclusivo e d'intollerante, come l'amore e la religione; e vogliono tutto l'uomo per loro, finchè poi non annojano, e allora nasce la battaglia per non conceder loro neppur quello che potrebbero esigere ragionevolmente. Le quali cose sono tutte tali da far divenire peggiori quelli ai quali non è stata assegnata dal Cielo vita conforme alle qualità della mente, ed ai movimenti dell'animo. Sappi ora dunque, mio caro, che egli è per me uno dei primi passi che io mi sia consapevole di aver fatti da parecchie settimane, a fine di spaniarmi da mille noje, questo di scrivere a te, che mi riconduce a un mondo migliore. E questo sia motivo per te di perdonarmi perchè io non ti ho scritto, e di compatirmi per la disposizione, nella quale conoscerai che io ti scrivo, se questa mai ti disgustasse, specialmente per averti io disassuefatto a esercitar verso di me ufizi amichevoli, fra i quali il compatirsi è dei principali – Io ti doveva e ti preparava una lunga risposta intorno al tuo venire in Italia; e ne parlai con la d'Albany, e con la Quirina. Ma nacquero dipoi cose tali, che tutto quello che io poteva dirti diveniva inutile affatto; e a te son certo che non passa più mai per la mente di venir qua – che a me passa ora più che mai per la mente d'uscirne – ma non posso – ora che ho avuta l'onesta debolezza di ritornarvi. Io era così vinto dal mal umore, che non mi pareva neppure di poter più pensare al Giornale, essendo mutata la situazione generale delle cose, da che io son tornato in Italia. Ma poi la disperazione della noja è stata così forte, che per vedere di farmi qua un mondo che mi dispiaccia meno, ho a volte rivolto l'animo a questo progetto, ed ora vi son tutto dentro (poi nascerà quello che si vuole, io intanto vi avrò guadagnato di viver meno male, pensandovi). Ed anche mi ha incoraggito, che i mezzi di metterlo insieme mi son cresciuti, sicchè, per farla corta, sto riunendo la materia, e a Gennajo, come si era detto, uscirà il primo Tomo. Sa il Cielo se tu avrai pensato a far quella prosa che doveva esser premessa al Canto d'Omero, e se non lo hai fatto ti compatisco. Ma però il Canto deve essere stampato a Gennajo; e lo stamparlo nudo nudo è un po' contro l'istituto del Giornale, nè credo che convenga nemmeno a te. E se tu non mi mandassi almeno due righe, converrebbe di farcele a me; il che sarebbe troppo peggio per te e per la cosa, anzi pessimo. Sicchè fà per Dio di provvederci: e se non ti muove carità per me, fallo per la tua fama. E rispondendomi subito mi farai anche vedere che io non mi sono pregiudicato troppo presso di te col silenzio, e mi darai animo, perchè io vorrei ora ricominciare a scriverti meno, di rado di quello che ho fatto. Intanto ti mando i miei
Dear Mr. Murray. – The poem is fun of r– I beg you pardon – of Sir Walter's novel; and I will read it, being the first of his novels which I open: I am ashamed of it; but I never did read one. – I am ashamed also, but I am compelled unhappily for me, to beg you for fifty pounds, for in this moment I am extremely poor. – I should be very happy if I could be always tollerably poor. I do not know, whether the Ricciarda had sale enough to authorise my application, the less so as I do not hope a great relief from my dear Ricciarda nor from any of my Dear Ladies. But whatever might be her gratitude towards me, I will meanwhile receive the fifty pounds from you as a loan –
I send you the good morning and many thanks for the
Yours for ever
Signora Contessa, – Madama e Miss Hamilton staranno forse a dimora in Firenze; ma quand'anche non potessero starvi che un giorno, non parrebbe a Loro d'avere veduto Firenze nè l'Italia se non venissero a prestare omaggio alla Contessa D'Albany, e alla casa del Conte Alfieri. La madre è irlandese, vedova d'un Generale; la figlia, benchè forse non bella, ha un profilo elegantissimo e ne fo giudice il pittore elegante; – ed Ella Signora Contessa giudicherà dell'ingegno che a me pare assai più bello del volto; ed è inoltre educatissima; parla Italiano, e legge e intende e r. Adair che ho riveduto appena tornato e m'ha lungamente parlato di Lei; – e fu una benedizione; sì perchè ho potuto con Lui rivivere per un'ora ne' giorni che forse non torneran più per me; e sì perchè chi arriva dal Continente trova almeno pe' primi giorni da dire qualche cosa diversa dal brutto perpetuo e nojosissimo discorso della Regina e di Bergami, e del Re e delle sue dodici decrepite amanti. Il Re volere e non volere, e malgrado i consigli de' suoi Ministri, e le grida del popolo, e le satire de' gazzettieri, e il dissenso del Parlamento ha pur voluto avere il contento d'essere coronato alla presenza dell'universo come Atteone – e corre pericolo di non essere solennemente coronato da Re, perchè la Regina colpevole o no, sappialo il cielo!, sarà a ogni modo assoluta; e suo marito che è fanciullo a sessant'anni, e se vivrà sarà fanciullo a novanta, e che aveva riposta tutta la sua gloria e la sua presente e futura felicità a farsi coronare, ed aveva ottenuto danaro dal Parlamento per farsi coronare, e aveva fatto preparativi per farsi coronare,
Suo Devotissimo Servidore
Gino mio – Farai, spero, gentili accoglienze a Mrs e Miss Hamilton che verranno a stare a dimora in Firenze forse per più d'un anno. La madre è amabile, e la figlia è amabilissima. La madre t'ajuterà a parlare Inglese, e tu ajuterai la signorina a parlare Italiano; e la loro conversazione ti farà tornare in mente il piacere che tu avevi amoreggiando castissimamente con le vereconde e schiette – e un po' civette, benchè schiette, giovani Inglesi. Or addio Gino mio
Signor mio – Non mi giovo dell'arbitrio ch'ella mi diede di raccomandarle Inglesi se non quando preveggo ch'Ella mi dovrà ringraziare: e questa volta ella mi dovrà ringraziar più che mai, perchè la mia lettera le verrà data da Madama e Miss Hamilton, che viaggeranno in Italia – non tanto per curiosità, quanto per amore dell'Italia. La madre è amabile e la figlia amabilissima, e signorilmente educata – Odo molto, e bench'io speri pochissimo, pur mi consolo da che è pur meglio perire sotto il ferro che sotto il bastone. – Mi scrivono da Torino che il povero abate di Breme morì; e bench'io non avessi molto a lodarmi di lui, pur mi rincresce perchè non foss'altro destava ne' giovani l'amor dello studio, e passioni generose bench'ei fosse distratto da passioncelle peggio che provinciali.
Or addio, Signor conte mio caro, mi ami e mi creda
Grassi carissimo – Da sei giorni in qua ho riveduto il S.r Adair che m'ha dato la vostra lettera alla quale intendo di rispondere per la posta, perchè Madama e Miss Hamilton che con questa letterina vi recheranno novelle di me staranno a lunga dimora in Parigi, e non s'avvieranno verso Torino se non se forse a Primavera. Voi visiterete spesso la madre e la figlia, e le udrete parlare Italiano, e parlarvi di me che vi ho amato da che vi ho conosciuto, e vi amo e vi amerò finché avrò vita. Or addio –
Tutto vostro
Quel tuo cuore enigma della compassione, generoso a capriccio, sappia, che pelle silenti campagne della nebulosa Albione, erra infelicissimo Italiano, così reso, non da' vizi nè da incostanza, ma da quella stessa malignità che condusse, conduce e condurrà tanti sommi mendichi alla tomba. Le qui fin'ora non più udite e perenni disgrazie, il coraggio con cui le soffro, e l'aspettarne ch'io fo di maggiori possono bene aggregarmi al numero dei sommi, se somme sono e pazienza e giustizia. Colla faccia prostrata sulle poche zone di terra che copriranno quello spazio dove saranno gittate le mie ossa, invoco l'ombra di Torquato coll'esempio del quale mi fortifico contro le angosce della miseria; ma preveggo che ancora più mendico di quel grande non avrò pietoso eremita che ricopra con umil pietra le mie ceneri, nè scrivi su d'essa:
Addio Signore
13. Trinity Place – Trinity Street
Mon cher Monsieur – Un de mes amis, et qui est aussi un tres-bon whig vient d'ecrire un article sur les derniers romans de Sir W. Scott, et il desire de le faire inserer dans l'Edinb. Review. – Je n'ose, mon cher Monsieur, prononcer sur le merite de l'ecrit, aussi je ne saurais pas si M.r Jeffery le jugerait digne de insertion. Je prens donc la liberté de vous l'envoyer, en vous priant de le lire, – et de le laisser voir, si cela vous parait convenable à M.r Brougham. Si l'article ne vaut pas grand chose, ayez la bonté de me le dire franchement, et j'aurai soin de menager l'amour propre de l'auteur qui d'ailleur ne saura jamais que il a été desapprouvé par vous et par M.r Brougham. L'Auteur d'ailleur n'aurait pas de difficulté à laisser que M.r Jeffery opére les retrancements et les corrections qui lui paraitront plus à propos pour le Journal; ni l'auteur pretende une grande remuneration, et tout ce qu'on lui donnera sera bien reçu. – Je sais combien j'abuse de votre amitié et de votre tems en vous priant de lire un manuscrit; – mais en vous sayant interessé pour l'Edinburgh Review, et pour M.r Jeffery, j'espere que il ne vous sera pas desagreable de voir l'essai d'un ecrivain qui en obtenant votre suffrage, pourra augmenter le nombre des collaborateurs du Journal – Je suis mon cher Monsieur, votre très devoué et reconnoissant ami et serviteur
Dear Foscolo, – I am at loss what to do with your friend's review. I would send it without hesitation to Jeffrey, if I were sure he would either print it, or return it in case he does not admit it into the Review. It is possible he may have an article already on the same subject, or that he may have determined to insert no article all on Scott's last novels, till Fotheringay Castle makes its appearance, what is to conclude the series relating to the times of Queen Mary. And if for any cause he does not insert it, I fear, from which I know of his habits, that he will not return it, which to the Author might be inconvenient, as I perceive from a note on the back of his MS he has no other copy. At the same time I will send it to him if you think the Author is willing to incur the risk of not seeing it again unless it appears in print. As to my opinion of the article it would have so little weight with Jeffrey that I should not soon give him one. It wants by his own judgment or convenience that would alone determine him to publish it or not – and in a subject of that sort Brougham would have as little weight with him as I shoud have. I have read the article. It seems to be the work of a man of ardent imagination, an enthusiastic admirer of Scott, Shakespear and the Scripture, more inclined to trip over a wide field of criticism than to examine his only little corner with attention. Every thing is discussed at greater length than the two novels he undertakes to review.
But with all these defects your friend's article has considerable merits though I do not enlarge on them to you any more that I shall do to Jeffrey if you permit me to send it to him, for I should have no doubt that he would be guided entirely by his own judgement and plans and necessities etc. respecting it. Excuse this scrawl from your faithfully
Chiarissimo ed Egregio Signore – È antico il vocabolo di repubblica dato alle lettere e si è riputato sempre innocuo, anche allora che sospettissimo è stato in politica. Se dunque si conviene che gli uomini di lettere formino una famiglia, come potranno aver luogo le insulse formalità sociali? Tutto ciò premetto, per giustificarmi non solo del dirigervi all'improvviso una lettera, del mandarvi un libro, del prescindere d'ogni etichetta; ma del darvi per giunta una preghiera, che vale a dire una noia, e ciò senza un'anterior conoscenza. Noi per altro è vero che non ci conosciamo di persona: io bensì non solo conosco voi nelle vostre opere meglio che non farei se la fisonomia me ne fosse nota; ma per le opere vostre e vi stimo e vi apprezzo assai più di que' milioni d'uomini, che dicon conoscervi per aver soltanto veduti i vostri lineamenti. Non potrei lusingarmi d'un eguale avvicendamento dalla parte vostra rispetto a me, non potendo vantare egual celebrità di nome. Può darsi ciò non ostante che di quest'umile concittadino di Teocrito e di Archimede qualche notizia vi sia pervenuta, e qualche verso ne abbiate letto e forse ancora non disgradato. Si può dare ben anco che taluno de' comuni amici, fra' quali il caro Pindemonte ve ne abbia fatto menzione. Comunque sia abbiate per certo che da lunga pezza di entrar con voi in corrispondenza ho grandemente desiderato, e mio cugino il Barone Friddani me ne ha data finalmente la spinta. Di voi scrivemi in maniera, da farmi credere che vi siate in qualche luogo conosciuti e trattati, il che se non fosse, come avrebbemi pressochè imposto di spedirvi la mia versione d'Orazio, qui testè pubblicata? Ad indurmivi non ha dovuto stentare, ed ecco che mi avvalgo del cav. A' Court, Ministro di cotesta Corte residente in Napoli, e mio amico, il quale del ricapito di questa mia lettera e del pacco si è gentilmente incaricato. Vi troverete due esemplari, uno per voi, e l'altro da poterne a vostro arbitrio disporre. Assunta quest'impresa fin dalla mia più tenera età, vi ho impiegato il fior degli anni, e dirò ancor dell'ingegno. Potrò essere accusato di essermi mancate le forze proporzionate all'uopo, non mai di non avervele consecrate. Siete voi certamente uno dei giudici più adatti a deciderne, e vedere se Orazio abbia finalmente avuto un traduttore in Italia. Nè altrove potrò mai sperarlo, di che voi stesso non dubito che non conveniate. Or se per mia fortuna vi parrà che io abbia toccato il segno, o che mi vi sia almeno avvicinato, molto mi piacerebbe che costì 'l faceste conoscere. Animato dal suddetto Barone Friddani vorrei vederne inserito un articolo nell'
Per una prima lettera ho cinguettato abbastanza. Scusatemene e credetemi con tutto l'animo
Vostro vero ser.e estimator sincero
Ma reponse, Madame, vous arrivera plus tard que j' n'aurais voulu – mais votre aimable invitation m'est parvenu samedi au soir très-tard, et hier la petite-poste ne courrait pas. Je etais deux fois faché de ne m'être trouvé chez moi lorsque Mr. Wheeler a eu la bonté de passer chez moi; mais c'est generalement l'heure que je sors. Je suis encore plus faché de ne pouvoir être en ville le premier de janvier, m'etant deja engagé de passer la Noël et la semaine suivante chez un ami qui demeure en Hautford: je desire boucoup boucoup de revoir votre famille, et de vous revoir Madame; et je tacherai d'en trouver l'occasion; – c'est de vous, Madame, et de Mr. Wells et de vos soeurs que j'ai reçu les premiers accueils en Angleterre, et je ne pourrai l'oublier jamais. En attendant Adieu, Madame, mes compliments à Mr. Wheeler, et à tous les habitants de York Building aussitôt que vous les verrez. –
Votre très-devoué reconnaissant Serviteur
Caro Ugo – Conto già quattordici mesi che nè la posta nè persone a te amiche mi furono propizie di tue lettere; eppure io te ne scrissi in diversi tempi, e perchè ti sia meno noiosa questa, che ha per oggetto l'augurj i più sinceri per il nuovo anno, te la invio per mezzo di amiche mani, quali sono quelle di Gino Capponi. Possa questa giungerti grata come grate mi giunsero le tue, e poichè tu me ne tieni priva, convien credere che o tu sei fortunato oltremodo, o che non ti fu mai caro il sollevare gli afflitti – io lo sono da che non ebbi mai tue lettere, ma ti conservo la più dolce, la più cara memoria ch'io possa avere per uomo sulla terra, e Dio ti feliciti ora e sempre. E sono sempre tua
If M.r Bentley on his way to M.r Colbourn will step in New Bond Street r Foscolo will be very glad to talk with him about the impression of a book, which is of a small size, and of which a very few copies are wanted, – but which must be printed in a course of three or four weeks, the manuscript being ready –
Sir – I send a large portion of the manuscript of the
As the head of each page of the first Essay – the whole of which is in the manuscript I now send, the composer ought to put –
ON THE LOVE / OF PETRARCH
and so on –
In am, Sir, your obedient servant
Signor Conte – Ricevo oggi tutte le carte trasmessemi per mezzo del S.r de Bloudoff, ed oltre a' lumi che mi danno importanti su' fatti, il loro tenore e le istruzioni ch'esse contengono mi sono utilissime, e m'erano necessarie per conformare ad esse il tenore de' miei scritti. Spero assaissimo dalla generosa mediazione di S. A. Imp. ma la cognizione che io ho del paese mi fa pur sempre tenere per fermo che il Ministero non farà mai cosa giusta nè stabile, e quindi utile a noi, se non per mezzo del Parlamento; nè il Parlamento mai se non quando la nazione tutta lo sforzi – nè Inglese veruno vorrà aprire bocca se non dopo che sarà evidentemente accertato
Quanto a' Pargiotti, appena ebbero i loro avisi, scrissero al Ministro degli affari esteri, ed a quello delle Colonie (A) – Scrissero insieme per mio consiglio al S.r Foresti dicendogli com'essi avevano per ordine de' lor committenti tenuto occulto il motivo del loro arrivo in Inghilterra; e gli e lo parteciparono nel [....]
Mon cher Monsieur – Je viens de recevoir les nouveaux poemes de Crabbe, et une nouvelle proeuve de vos bontés. – Je vous envois les portraits de
En attendant adieu –
P. S. Si vous voyez M.r Merivale, ayez la bonté de lui dire que je trouve sa traduction de la biographie de Forteguerri très-bien faite, et que je le remercie de la copie qu'il a bien voulu m'envoyer.
Mon cher Monsieur – Puisque vous voulez bien consulter M.r Denman au sujet de la traduction – ayez la bonté de lui communiquer et même de lui laisser cette lettre.
Le Marquis Antaldi, le Colonel Olivieri, – et à ce que je crois M.r Mariotti, et peut-être aussi d'autres Italiens devoués a Sa Majesté, (mais je n'ai parlé à ce sujet qu'avec le Marquis Antaldi, et le Colonel Olivieri) – se sont proposés de faire traduire en Italien les discours des deux advocats de la Reine, à fin de donner aux Italiens une plus juste connoissance du procès et dissiper les impressions que differents gouvernements en Italie se sont crus en devoir d'encourager contre la Reine en vigoeur de la Sainte Alliance. L'idée me paroit sage, et heureuse, mais l'execution n'est pas si facile que ces Messieurs se le imaginent. Ils desirent de faire traduire les Discours, et les publier à l'inçu de Sa Majesté à fin de lui ménager une surprise – Je suis aussi de l'avis de n'en point parler à Sa Majesté qu'au moment que le livre sera presenté imprimé et relié. – Mais les moyens de ces Messieurs ne repondent pas à leurs projets, ni leur projets au but qu'ils veulent obtenir. Ils ont fixé et payent d'avance la somme de
D'ailleurs les deux Discours, sans d'autres additions, fourniront plus une preuve de la hauteur de l'eloquence Anglaise, que de la justice de la victoire de la Reine; on admirera les avocats, sans que la conscience des etrangers se persuade de l'innocence de leur client: car la plus part du monde est portée à la malignité et tout le monde croit que les orateurs ont le pouvoir de pallier la verité, et de arracher les suffrages.
Mon idée seroit de faire precéder aux plaidoyers une narrative ecrite d'un stile froid et impartial du proces – Ensuite d'inserer les discours de M.r Denman et de M.r Brougham, et finir l'ouvrage par les discours des trois ou quatre Lords de chaque côté – de manière que le lecteur en voyant beaucoup de ce que l'on a dit
Mais un pareil projet exigeroit plusieurs mois, et une forte depence tant pour le travail litteraire que pour les fraix de l'impression – Et puisque les fonds sont fort limités il n'y a d'autre chose à faire que de traduire les deux discours, et de donner le manuscrit à Messieurs Antaldi et Olivieri pour qu'ils en disposent comme ils jugeront plus convenable à leur propres intentions. –
J'ai parlé deja à M.r Brougham, quoique très vaguement du projet de ces Messieurs. – Il en étoit deja informé mais nous n'avons pas eu le temps de continuer la conversation – Mon intention étoit de démander à M.r Denman et à M.r Brougham des conseils et des instructions, à ce sujet; et dans le cas que leurs discours seront traduit, je voudrois les prier de donner quelque assistence à fin d'eviter qu'ils ne se glissent dans la traduction des
Aussi, mon cher Monsieur, je oserais prier M.r Denman de vouloir bien trouver quelque moment pour parler de cela à M.r Brougham, – et s'il le croit convenable à M.r Antaldi, et concerter la chose de manière que l'on puisse fixer un plan, et l'executer – car je ne voudrais point que Messieurs Brougham et Denman eussent à se plaindre après que la chose avait été achevée –
Adieu, mon cher Monsieur, teimognés je vous en prie mes compliments, mes congratulations, et toute mon estime a M.r Denman, et presentés aussi mes compliments à M.rs Denman qui a grand raison d'être fachée contre moi, mais vous sçavez et vous pourréz lui expliquer les tristes motifs de ma vie solitaire
Mon cher Monsieur, – Je suis si affairé avec le r Merivale, que je n'ai pas pu ce matin vous remercier de votre aimable conduite envers moi, et envers Laura et Petrarca. J'y donnerai tous les soins à fin que Laura et Petrarca meritent les soins que vous vous donnez a leur Biographe. – Je vous prie de presenter mes
J'allais vous faire une visite, aujourd'hui – mais pour aujourd'hui cette note faira les fonctions de une visite de ma reponse et de mes remerciments –
Addio –
Mio fratello – Sono ormai tre anni da che non mi scrivi: sei ben divenuto snaturato e crudele. Le voci di umanità e di natura non parlano al tuo cuore, non hai più sentimento fraterno? Il tuo cuore un tempo sì umano, sì tenero degenerò alla crudeltà di una fiera e forse peggiore. Quale ragione ti arrogò il diritto di depredare i tuoi fratelli del dolce compenso delle tue lettere che tanto raddolcisce il peso della lontananza? Ed hai abbandonato totalmente i tuoi fratelli tanto cari un tempo al tuo cuore, ora da te sì abbandonati e negletti, o per qual nostra colpa ci abbiamo demeritato il tuo amore? E tu non solo ti sei lontanato con la persona, ma insieme con la memoria, col cuore e con gli affetti. Che se l'essere mio infelice non merita le tue cure perchè non scrivi al fratello tuo e lo trascuri come fosse scelerato. Egli trovasi in Ungheria, nè sa cosa dire della tua condotta veramente non degna di te che avevi umanità e compassione, e doppo che con tanti sacrifici hai sempre manifestato il tuo amore verso di noi. Lo sa il cielo quanto grata io ti sono pei tuoi benefizi, nè altro posso che pregare l'Altissimo per te. Ma sia detto il vero: in te non trovo più te: nè vorrei che alcuno mi chiedesse di te. Quasi non so più come difenderti; il tempo non dà luogo alle scuse; è da due anni in circa che l'amico Visconti non mi scrive; nè so se mai gli scrivesti: per carità, mio fratello, non dimenticarti di quel sacro dovere. Giacchè di me ti sei dimenticato sia pur così, il cielo ti benedica. Io vivo con mio figlio con quarantacinque lire venete incirca al mese, che mi soministra il fratello e col soccorso del benemerito Naranzi. I miei bisogni, i miei stenti li affido a i conforti della providenza divina che non mi ha mai abbandonata. Le fatiche che mi ha obbligata la mia povertà causarono un detrimento alla mia salute: Dio non voglia che si verifichi in me una fatale malatia che va a terminar con la vita. Ma spero che questi miei stenti saranno compensati dal cielo col benedirmi questo figlio del quale fino ad ora ne sono contenta e per indole, per core e per sufficiente capacità nei suoi studi. Esso cordialmente ti abbraccia e desidera che si rompesse questo silenzio tanto mortificante per noi. Questa lettera la scrivo piangendo: e perchè mai, mio fratello, mi hai abbandonata? Così tratti un'infelice sorella? Per carità non tardare di scrivermi, ti scongiuro per quanto hai di più caro, non privarmi di questo conforto. Non ti chiedo nulla; lasciami nella mia povertà, ma almeno scrivimi. La presente la spedisco col mezzo del conte Roma. Fa tu pure lo stesso, così mi risparmi la spesa della posta che è pesante. Addio. Ricordati di una povera sorella.
Dear Foscolo, – Lord Dacre has communicated to me your very kind suggestion, relative to the New Monthly Magazine. There is no reason, why you should have felt the least delicacy, about mentioning the subject, at once, to myself: for, I can assure you, that, whatever degree of pride may be supposed to belong to my character, it is not of that foolish description, you seem to have rather suspected.
To come to the point, however: – The fact is, that I am so little practised in composition, that I would not (for the present, at least) undertake an original article; but I should have no objection to try my hand, at
As I return to the Hoo tomorrow morning; and, as I understand you are to be there, on Monday; we can talk more of the matter, when we meet. In the mean time, believe me, with a real sense of your friendly intentions, on this occasion, very sincerely your's
My Dear Sir – Talbot is gone out of town by the early coach – or he would have called upon you. – He desired me to send the inclosed. – He appeared gratified, and honored, at your opinion of him; but questions his own facilities to supply original articles till he has resumed the habit of composition.
Wife is tolerably well, and recovers the solemn and sad scene of yesterday, and proposes pleasure in seeing you at the Hoo on Monday – We have, then, room – I need not add that when we have room, it is never filled so satisfactorily, to myself, as by your occupation.
Vale et me ama!
M.r Foscolo send his compliments to Mess.rs Bentley, and hope that they did not forget the composition proof of the first
Carissimo Signor Foscolo – Parmi il capo d'anno un'epoca in cui si deve ricordarsi degl'amici, perciò, benchè mi vien paura che vi siete dimenticato di me, vorrei rinfrescarvi un poco la grata memoria che serbavate un tempo di noi tutte, coll'augurarvi in nome di tutta la mia famiglia ogni sorte di felicità in questo e in cent'altri anni. – Sapete forse o dagli amici di Milano, o più la Dandi-dama mia zia, come mia madre è stata lungo tempo ammalata a Milano, e quasi sempre col pericolo della vita; finalmente dunque si determinò a venire in questa città, ove siamo da quasi cinque mesi, abitatrici degli scogli, e vicine di un prigione militare da un lato, e di un magazzino di polvere dall'altro. Si annoja a dismisura qui, però abbiamo la consolazione di vedere quasi ristabilita la salute di mia madre, mercè di questo bel clima. I Genovesi non ci fanno dimenticare gli amici Milanesi che abbiamo abbandonati per forza, non già per inclinazione. – Quanto a me non sospiro che la possibilità di tornare a Milano ove se non m'inganno sono amata assai; almeno così mi dicono. Mia madre brama di sapere perchè lasciate gridare impunemente i nostri compatrioti contro l'onore Italiano, e perchè il campione della verità non alza la voce che è pur tanto potente, contro quella nostra ingiustizia. Per carità fateci sapere le vostre opinioni sullo stato attuale dell'Inghilterra, e che vi pare che succederà di noi. Qui non si sa niente, nè dell'Italia nè degli altri paesi; se l'ignoranza facesse la felicità, quanto mai saressimo beate in questo soggiorno!
Le nostre occupazioni continuano sempre; la musica, il disegno, la lettura, il lavoro ci ajutano un poco a passare il tempo, ma la noja vuol frammischiarsi in ogni cosa. La bella per eccellenza, Fanny, si annoja assai meno delle sue sorelle; suona l'arpa o il cembalo, e disegna tutta la giornata, e si fa brava artista, benchè non ha maestro. Era chiamata a Milano la Divinità della Bellezza, e non senza ragione al parer mio. Carlotta e Annina stanno bene, e conservano la bellezza; quest'ultima vuol farsi dotta un poco; avendo in casa un dotto militare che mia madre paragona a Senofonte. Credo che lo conoscete, è il Colonnello Grisetti, che ha voluto accettare l'impresa di domare Alfredo, e vi è riuscito a meraviglia; avendolo preso con un misto di fermezza e bontà che conviene al suo carattere. Rabitti sta sempre con noi, e pare che ci starà eternamente. Sono venuti alcuni Milanesi a rallegrare la nostra solitudine, fra i quali due amici vostri, Trechi e Pecchio. Il primo è stato un mese qui, e l'ultimo una settimana, così richiedeva il grado diverso dell'intimità che abbiamo con loro. Durante il tempo del loro soggiorno, Genova mi pareva assai più bella, ma ora che sono partiti, la vedo nei soliti colori.
Abbiamo visto poi prima di partire da Milano il Marchese Capponi, che vi si trattenne dieci giorni. Il Conte Velo vi passò rapidamente, mentre che eravamo ai bagni d'Oleggio in Piemonte, e così non l'abbiamo potuto vedere. Tre mesi fa ebbi una lettera dalla Signora Cosway, che mi disse avervi incontrato, e che sapevate tutti i nostri andamenti. Per carità dunque fatecene qualche ragguaglio, giacchè spesso avviene che si sa più di una cosa, o delle persone, da lontano, che da vicino. Intanto sono incombenzata di farvi tanti saluti e tanti, in nome di mia madre, di Carlotta, di Annina, di Fanny e di Alfredo; e vi prego di credermi, (quasi) coll'eguale amicizia che vi professavo prima che voi mi dimenticaste.
Tutta vostra
Dear Sir – I return you the first pages revised. – I find the style of the translation admirably done. – Be so good as to tell the printer to bestow great care upon my correction of the Italian passages. If you think that the Article is too long – or that there is no room for it, I will, if it is necessary, shorten it towards the end –
I remain dear sir yours
Fatemi il favore di scrivermi o per un servo di piazza, o per la piccola posta se avete ricevuto questo frammento. – E fate buon viaggio, mentre i miei voti vi accompagnano, e m'escono dall'anima. – Addio
L'amico vostro
My dear Sir – I am half inclined to be angry with you, yet I believe it would answer no good end. Yet you never called to see us before we left London though you knew I was ill; and you never sent me the translation you told me I could do for you. – Grievous offences these, but I will forgive them both, if you will tell me how your very interesting work is going on, and what you are now about. I also wish to know if any part of your Homer is printed, and if it is to,be procured in England. If not, I mean to employ a friend to bring it home for me, as well as the
And did you not half promise to transcribe it for me? You see I have a very good memory. But that is not all. As I am going probably to a distant land for two or three years I should like to have such a memorial of Ugo Foscolo with me. Believe me though for his inferior I can at least appreciate his character and I shall always think with pride and pleasure on the intercourse however short I have had with him. I have been tormenting myself by trying to make a close translation of four lines of Monti for a friend. They form the motto of a paper which he is putting into English but we can neither of us please ourselves with the lines. If you were here I dare say you could give us some light on the sense that might enable us to do justice to our original, not that I think it one of Monti's best though it certainly is in the humour I like him best in that is as the Apostle of Freedom.
Do you think Milman's translation of the passages from Ricciarda in the "Quarterly review" successful? I have not yet compared them as I have lent my Ricciarda to a Gentleman a few miles distant who has not yet returned it. The critique on the Tragedy though perhaps more flattering is not so discriminating as that you yourself pronounced on it and the paraphrase "the close and pregnant style of Foscolo" does not describe it half so well as your mother's expression "irsuto". I am only writing. I verily believe to draw a letter from you – English, French, or best of all Italian. – If I live I will requite your kindness – if not I will be pleasant to you to think that you have added some pleasurable moments to a life past for some few years in languor not to say pain.
Captain Graham sends kind compliments to you and I beg you to believe that I am not only your sincere admirer but most heartily your well wisher
Je n'ai pas fait aucun usage de l'anecdote de l'Epée ensanglantée, car je crois que l'on doit éviter autant que l'on peut ce qui n'excite que de l'
Tout a vous
Madame – Je n'ai pas osé vous envoyer le manuscrit à traduire parceque je savais precisement que vous n'étiez pas assez bien pour vous en occuper, et dans les personnes comme vous l'ame veut aller presque toujours au dela des forces de la santé – et peut être que la bonté devrait être appellée une qualité funeste, parceque lorsque on la posséde l'on veut l'exercer en faveur des autres, jusqu'à oublier soi même. J'ai toujours songé à vous, Madame, et je m'informe toujours de vous, en regrettant votre éloignement, en priant le Ciel de vous revoir, et en desirant vous témoigner combien la reconnoissance et l'estime m'attachent à vous. Ayez la bonté de me faire savoir combien de tems à peu près vous resterez en Angleterre: car si vous ne partez pas avant la moitié de Mars prochain, je pourrai vous envoyer un livre qui s'il ne sera pas amusant sera elegament imprimé, et très curieux. D'autant plus que toute l'édition consiste en me chant vous trouverez, Madame, deux de trois pieces traduites du Grec – et aussi la traduction de Collins «How sleep the brave»– et si un libraire me tiendra parole je serai dans le cas de vous expedier aussi une copie de l'
Il s'agit maintenant de savoir comment expédier tout cela, et c'est de vous que j'attendrai les
My dear Foscolo – I have been for some time out of Cambridge, and on that account only found your packet last night upon my table. I took the earliest opportunity of calling upon your friend M.r Russel but was unfortunate in not finding him at home. I shall however try my luck again to morrow. I have been highly delighted in perusing your very elegant treatise upon Petrarch, and much struck by the new and ingenious lights in which you throw many parts of his history and conduct. I am also very glad that you have not given up your plan of publishing that admirable work, of which you read me a part, upon the Constitution of the Islands. Believe me, my dear friend, that you are imperiously called upon by the public, and more especially by that spirit of patriotism which has ever shone so bright in your character, to publish this work. Send it forth and God grant that in future times it shall deserve the title of Tyrannicide.
I am much obliged to you for thinking of my travels. When you have time pray execute the plan you mention of investing a critique upon them in the New Monthly. There cannot be a more respectable vehicle. And I think you might make it a good prelude to your own publication. Alì Pasha is now quite up – as we say – volitat per ora virûm. I wish I felt sufficient ability to translate for you that divine ode of Sappho – but that man
I am conscious that the above translation is very moderate and therefore do not use it unless you are sore prest. I shall be in town early in March and in lodging not far from you. I hope we shall see one another often – and I also sincerely hope that you will accompany me for a week on my return to Cambridge. Believe me the most truly yours more these more armed friends sourroundenclose,his groundconcourse the woesbloody civil her own bloodcrimson gore Italia's plain,sons
own arms
voice
La presente lettre vous parviendra, mon cher Foscolo, par M. Constantin Volterra, de Zante, qui vient à Londres fondé des pouvoirs de M. Martinengo. Je me dispense de vous parler de l'affaire. Vous en aurez connaissance. Hélas elle ressemble à tant et tant d'autres!... Ayez la bonté de diriger Volterra.... Il a besoin d'un bon avvocat, qui puisse plaider victorieusement la plus sainte des causes. Voyez un peu si à cette occasion vous pouvez faire quelque chose pour les intérêts de notre chère patrie. Je ne les néglige pas. Vous pouvez en être assuré. Mais le tems actuel n'est nullement favorable. Vous êtes assez dans le monde pour en être instruit et pour en convenir. Courage, patience, et persévérance. Et nous arriverons au but.... Quel est ce but? Donner à notre Patrie dans ses protecteurs actuels des protecteurs véritables et non des oppresseurs.... Adieu. Je vous embrasse
Tout à Vous
Mio caro Sig.r cugino – Un di lei concittadino, e cugino perchè marito della Sig.a Maria Teodosia Micalizzi figlia della Sig.a Giovanna Spati, sorella questa della degna di memoria di lei genitrice Sig.a Diamantina Spati, è incamminato per codeste parti onde sostenere dinnanzi il Trono un reclamo del Sig.r Antonio Martinengo altro nostro concittadino quale in mancanza di figliuolo e per riflesso di molti titoli ha onorato non solo di investirmi di una sollenne procura ma di adotarmi per figliuolo suo.
Qui ci sono venuto a bella posta or due giorni. E mi è necessario attendere da vicino qualche istruzione per prosseguire senza remora il viaggio continentale per costà.
Conosco dagli comuni amici, e da persone di più alta considerazione qual favore ella concede alli Greci, e spero anzi sono certo che lo sarà maggiore principalmente per la giustizia dell'argomento che ho a presentare quale sostanzialmente riguarda che sia eseguita la Lege conculcata per conto del S.r Martinengo dettenuto arbitrariamente da sette mesi e portato a giugulazioni che faranno inorridire per documenti che tengo in mano l'uomo il più crudele.
Siccome pertanto a tenor della Costituzione delle Isole il reclamo è presentato al Lord Alto Commissario fino dalli nove Gennaro 1821, temo che non possa seguir la trasmissione prima che io costà mi ritrovi, ed il Segretario di Stato di S. M. in inscienza di molte interessanti circostanze che io devo rassegnare possa dare una deliberazione. A prevenire tale spiacevole accidente io a lei mi rivolgo pregandola senza remora dare insinuazione al più accreditato e se fia possibile al principale avvocato di costì: onde fidarli protezione di questo tanto importante affare. E senza remora si passi comunicazione a Sua Signoria il Co. Bathurst Sig.r al quale è diretto il reclamo per il Trono affine sia data una giusta proroga per questo mio recapito che certamente sarà effettuato prima di un mese. Tanto le raccomando con vera stima
Dev.mo Aff.mo Serv. Cugino
Amico, – Vi parrà strano ch'io abbia ritardato tanto nel dare riscontro al vostro responsivo dell'anno scorso, e ch'io adesso vi scriva da questa parte. Perchè la vostra sorpresa si indebolisca in ambidue questi motivi, vi dico che ritardai di rispondervi dacchè attendeva che il S.r D.r Rossi mi facesse le comunicazioni delle cose scrittegli a norma dei cenni che me ne date, ciò ch'egli non fece mai, come era da attendersi per parte d'un impiegato nel nuovo ordine di cose in quel paese. Il trovarmi poi a Venezia, ciò provenne da più motivi, che giova restringerli nel solo, di collocare nel Colleggio Tolomei di Siena il secondo mio figlio, come anche feci. Sono dolente che nulla vidi sortire dal canto vostro intorno a quanto vi feci tenere per mano dell'amico Pausset. Sembra impossibile che l'influenza dell'arbitrio, e della violenza ammutolisca, ed incanti pur anco le anime più forti, e le menti più elevate! Se ciò succede nelle nostre Isole non è da sorprendersi, poicchè colà esiste una forza attiva che muove, strascina, spinge, e ravolge ogni cosa a suo talento, e la sede della Legge e della Giustizia è troppo lontana per reagire contro l'intrigo ed il dispotismo di quella. Il nostro amico e parente Volterra è il solo ch'ebbe il coraggio di spingersi fin nella Capitale per reclamare de' dritti sacri che vengono impudentemente calpestati a Corfù. Egli vi farà inorridire sul tenore della nostra attuale situazione. Nè il Tribunale degl'Inquisitori di Stato Veneti, nè l'Inquisizione di Spagna, si sono mai avvisati di formare una nuova Lege in ogni caso particolare, onde conformare i mezzi di vendetta, ed abruttire quegli abittanti per la via del terrorismo.
Animo dunque! fatevi onore in tal circostanza, e mostrate una volta anche per il Paese cui sensibilmente appartenete quello zelo, e quel sacro entusiasmo, che tante volte infiammato ebbe il vostro cuore per il pubblico bene, e per quanto può aver rapporto col giusto, e coll'onesto.
Io spero che col rittorno del nostro Volterra voi mi saprete dare una confortante risposta sopra tali sfortunati argomenti.
Continuatemi la fratellevole vostra rimembranza, e credetemi sempre con il sentimento il più puro e leale di stima, di affetto, e di ammirazione. Addio.
Il vostro amico sincero
My dear Sir – I am indeed sorry to hear that our miserable climate affects your health and trust that the attack of rheumatism you have suffered will be transient and leave no other effects than delight experienced in changing from a state of suffering to health and vigor. We have had such a press of matter for the magazine this month that we did not most fortunately need your second article and therefore we have found no inconvenience – The first on justice was partly composed but will not be in the magazine this month as it was not perfected and Mr Campbell thought it better that it should lie over. I called on you to get the other sheet and speak about it but as you are aware did not see you. The Hamlet Mr C. has read over he says in a little slip of paper enclosed his ideas upon it.
You must afford yourself a little cessation from your literary labours and keep yourself very warm to avoid your being liable to fresh attacks of your complaint while the weather is so changeable – Tho' a native I feel its effects – it unnerves me and makes me restless – you should not live too abstemiously – I shall do myself the pleasure of enquiring often your health tomorrow or Friday and remain with respect and esteem
Most faithfully yours
My dear Sir – I would have written sooner to thank you for your letter and your promise of the three essays which are interesting from their subjects – but yet it is not every body whose essays on rs Graham – care of W.m Eusthake Esq.re Plymouth and put into the mail coach – which will convey them safely. M.r Murray is sending me some papers and will be able to tell you when the mail sets off and from whence. –
I am sorry you have not employed me in any way though I am sensible that the distance makes me a very useless person. I would fain prove to you how grateful I am for your goodness to me. If the esteem and regard which your life and character have excited in a very sincere heart can give you any gratification I can truly assure you that you possess mine and since I have known you I have wished more than ever that persons highly gifted could more frequently be the objects of esteem as well as of admiration.
We are not yet certain how long we shall remain here. Or even whether the Admiralty will send us to the other side of the world or not, but if there be faith in
Why do you write in French? I love your own language next to English – but have little affection for the French. Graham sends you compliments kind wishes and
Consegno al S.r Murray una copia della traduzione del Libro III. dell'Iliade; – e le prove del 1.o e 2.do Saggio sopra Petrarca. Il 3.zo saggio con che il libretto conclude tratta del carattere dell'
How can I sufficiently thank you my dear Sir for the pleasure I have had in reading and re-reading your prose and your poetry.... but why are you
When I next write to you I shall be able to tell you how long we shall probably remain in England – Our destination is now fixed – South America for three years. – Keep the third Essay till I come or write for it, for I shall be necessarily unfixed for some days – and I hope to receive it in London from your own hands. – Capt Graham leaves me in a day or two and I follow him as soon as I can – and as his ship is at Sheerness I must pass through London so as I said before get well – that I may see you
Mio caro Foscolo – Non ho tempo a parlarvi a lungo. Il Piemonte è in grandissima crisi: vi si è proclamata dal Principe di Carignano la costituzione di Spagna. S. M. il Re Vittorio ha abdicato, ma suo fratello al quale il regno è devoluto, e che si trova in Modena, non vuol per ora riconoscere il cambiamento. Non vi parlo della Lombardia che è in grande orgasmo. Abbiamo qui Pecchio, avemmo Davalos, ed il nome d'Italia risuona per ogni dove. Faccia il cielo che essa si mostri degna de' suoi voti. Noi v'aspettiamo a braccia aperte. Venite e fate lieti della vostra presenza gli amici vostri. Spiacemi di non potervi mandare un mio libriccino di
Sono tutto vostro
P. S. Luigi Pellico vi saluta da Genova. Silvio non può salutarvi.
Mio caro Foscolo. – È molto tempo che non ho tue lettere; ma non così tue novelle, e queste mi giunsero assai gradite. Di me non potrai sapere altrettanto: fuorchè alto dolore che mi divora, e voti impotenti, null'altro hanno i presenti miei giorni. Non posso dirti di più, sennon ch'io t'amo costantemente, e che bramo che di me e del caldo nostro affetto tu non ti dimentichi mai: e questo tanto devilo all'amabile Fox, che volle incaricarsi della presente. Ricevi li miei fraterni abbracciamenti; sta bene; e il cielo compisca ogni tuo desiderio. Addio, Foscolo mio – addio.
Il tuo affez.mo e sincero amico
Milady, – Je sais, Madame, que vous êtes, et vous devez l'être, fachée contre moi; – mais je ne vous ferai pas d'apologies – hormis en vous disant que j'etais, et je suis, et je serai peut-être pendant quelques tems encore extremement malheureux. Et c'etait pour ne vous point affliger de mes afflictions que j'ai differá de vous ecrire; – et ne voulant pas vous dire tout, je vous aurais envoyé un lettre de peu de lignes morne, seche, froide, pour vous remercier de vos bontés et de votre traduction, – tandis que je croyais être sûre que malgré mon silence, vous me connoissiez assez pour penser que j'aime et j'estime, et je suis attaché pour la vie aux personnes des qu'ils ont une fois gagné mon affection, et ma gratitude. Depuis le
Pauvre Foscolo! bon Foscolo! Ma colere s'est evaporé a la fin de la quatrieme ligne de votre lettre ou se trouve le mot «malheureux» – Venez je vous en prie demain recevoir mon pardon avec l'ami Murray. – Je voudrais être jeune et belle pour pouvoir vous inspirer, non de l'amour, mais de l'enthousiasme au sujet de Naples – en même tems je vois vos difficultés – Venez donc recevoir les conseils sages et surs de mon mari. – Enfin, – venez – c'est tout ce que vous avez à faire –
Adieu
J'ai à vous quereller toujours de ce que vous me croyez si femme que de ne vouloir que de la gaieté et de l'amusement dans les lettres de mes amis.
Madame – Je vous remercie de votre note, ma je n'ai pas de papier pour vous écrire ma reponse – Vous trouverez ci-joint un cahier que je vous prie de rendre
My dear Foscolo – I sincerely hope, and devoutly pray, that I may not be the means of keeping you awake all night, but you insist upon my criticism, and shall have it
Of the different versions you have sent me, I think the r
dly "dly "th I doubt whether you do not mistake the sense of the word "
With reference to your former versions, I should say that it is very difficult to substitute for the truly English word "
It will only add that in a short poem, or inscription, we are apt to require more scrupulous nicety than in one more extensive, and I do not know that it would be thought too fastidious to object to the rhyme "
The same sound occurring twice in one line, as
would, as you apprehend, be decidedly objectionable.
Instead of sending you these critical observations, I could have attempted to do something myself in the way of reconciling your intention with our English prosody, but for your laudable wish that the verses should be your own – a wish which I am sure you will easily realize. I know that you will give me credit for the honesty of my criticism, and am in very great haste most truly yours
Milady – Samedi, après avoir reçu votre lettre, j'ai parlé avec Murray qui avec un grand desir de aller avec moi
To the writer of the article "Petrarque et Laure"
Sir, – Permit me to point out an inaccuracy in the translation from,
You say "In one of these moments of entrancement, he (Petrarch) sees Laura rise from the clear water of the Sorga, repose on its banks, or walk on its
Allow me to express my surprize how you could place the following immediately after the above quotation as the time in which it was written could not possibly be considered coeval with it: you place the second part of Petrarch's poetry as having been written "in the course of the next ten years" after the death of Laura.
"The night" you say "dissipated these visions". What visions? these did not exist until the feelings of Petrarch underwent a most violent convultion: – Death had removed his beloved object, then it was that his imagination displayed all those highly wrought figures, which a mind like Petrarchs alone can give rise to but which every heart acknowledges by its sympathy – but further if you turn to the ‘Canzone’ whence you have chosen the extract, you will discover that every sorrow which the day "added"
It would be idle in me to show that Petrarch's mind must have suffered a severe shock since.
These brief remarks are humbly offered, and if they be deemed correct, and a fuller explanation be considered necessary I shall have great pleasure in amplifying them: – the review I conceive to be exceedingly interesting and dispaying great insight into the character of Petrarch, and the little error must have arisen from haste, or perhaps a mistake in the printer but the arrangement of the two quotations does appear to me incorrect: – If I be wrong perhaps Sir you will favor me with your opinion, and if right when again you mention Petrarch you will be so good as bear in mind the writer whose gratification will be complete if he can be only associated in one mind respectably, by an individual of your superior information.
I am Sir your most obd.t Serv.t
Mio caro Foscolo – La presente ti sarà recata dal Sig.r Colonnello Carlo Napier, liberissimo Inglese, e mio amico, e amico dei Greci. I suoi talenti e la sua esperienza militare, l'avrebbono reso assai utile alla Grecia, in questo momento di grande crisi per lei, se gli fosse permesso di servire la sua santa e nobilissima causa. Spero però che potrà fra non molto contribuire in vantaggio della nostra (fin qui) infelice nazione. Ei molto lo desidera. Io lo stimo, e lo amo molto, ed è sotto questi titoli che a te lo presento; bramando ei pure di fare la conoscenza di uomo libero come sei tu, e amico mio –
Prima che la presente ti giunga sarai forse da pubblici giornali avvertito della rivoluzione scoppiata in Grecia. Ella fa rapidi progressi, e spero nella Divina protezione che sarà condotta ad ottimo fine. L'entusiasmo è generale e grande benchè i mezzi sieno un po' scarsi; ma la buona volontà e la costanza spero che supplirà a tutto: oltredichè lo stato di decadenza del despotismo ottomano ne rende più probabile la riuscita. – Spero che tu non resterai inoperoso e che davvicino o da lontano, colla spada, o colla penna, o colla lingua farai di tutto per portare ajuto alla Grecia la quale ti vuole figlio, e desidera che tu non isdegni di riconoscerti per tale – Io addesso vo stando assai meglio di prima.... Ti abbraccio caramente. Amami – Addio.
Il tuo aff.mo amico
Dear Sir – Perhaps you will lose your temper – and you are in the right –; but I am still very uneasy about the lines for Callirhoe, and I intreat you to send me another proof of it before you print it, – by the two penny post –
Ever yours
My dear Sir, – The first idea of this kind of commentary having been suggested one evening at your house on reading some passages of Petrarch, I have printed it, that it may remain in your family as a memorial of their hospitality to a foreigner, who sooner or later will live only in their recollections – and since you have been at the pains to translate a portion of it, and correct what I ventured to write in English, it belongs more particularly to yourself. Indeed my anxiety for the expressions of the ideas as they were originally cast in my own mind, seduced me often to retain my foreign phraseology. Still as we seldom cease to look with some interest upon any thing which, however indifferent, has been the object of our care, I am confident that this our little volume will remind you of your kindness, and my gratitude.
I am, my dear Sir, with very sincere regard, Yours, most truly,
Mon cher Monsieur, – avec très peu de correction, vos vers seront excellens, mais il y a quelques defauts que je vais vous annoncer, selon la requisition que vous m'en-avez faite, sans pourtant suggérer aucune manière de les corriger puisque vous voulez qu'ils soient tous vos mêmes.
n 1 Vowels) comme en Italien. Ainsi
D.r – Ici on manque une syllabe. "Flowers" est monosyllabe, et "o'er" aussi.
J'ai moi même employé le mot "smile", dans le sens que vous voulez lui donner, dans une traduction de l'
Tout à vous
Dear Sir – In the lines to Callirhoe the seventh line which stands thus
Round thy fair tresses spread its hues the wreath must stand, thus
May round thy tresses blend its hues the wreath
I ask you a thousand pardons
3 o' clock –
Dear Sir – Some copies (or the whole of the copies in case they be already printed off) but, at any rate, some copies ought to be printed as I directed you this morning
N. B. Thus the poem in some copies will consist of twenty four lines in six stanzas – You may print off. I shall alter no more –
Dear Sir – All is right, – with the exception of some alterations, particularly to the
To tell the truth I am not quite satisfied with the Dedicatory in Italiks, which moreover, being very small, have a mean appearance; perhaps by making the lines more distant, as I have marked the meaness will be corrected. You may print also the dedicace. –
You will find here inserted a new adress for Callirhoe, instead of the other in eight lines, which I hope is not yet composed: however, it would be of very little consequence.
When this new adress is composed be so good as to send me
Every yours.
Gino mio, – Saprai un po' di me, e saprai molto intorno alla storia r Brown al quale farai, spero – anzi ne sono certissimo – assai liete accoglienze. – Com'io m'affliggo intenderai da lui, – benchè tu sappia meglio di lui e più di altr'uomo che viva, com'io debba aver dato le viscere e lo spirito, e la memoria del passato, e la speranza dell'avvenire, – avere dato tutto me fra le rigide mani della malinconia, senz'altro desiderio forse se non quest'uno di addormentarmi per sempre. Addio.
Mio caro Velo de' Sette Comuni –Io vorrei essere uno de' sette santi dormenti, e ridestarmi – quando? – io vorrei non ridestarmi mai più, da che oggi anche dormendo mi sento le viscere strette dalla vergogna, e dalla disperazione. Ma sia cosi! Siavi raccomandato e carissimo Yeates Brown Esqu.r amico mio, degno d'essere amato da tutti gli amici miei, vostri – e da tutti i nostri, a chi potrete domandare novelle della Storia di Parga, ed ei ve ne darà di molte, e delle strane. S'egli andasse a Venezia, raccomandatelo a Soranzo, e alla contessa Teotochi Albrizzi anche a nome mio, e vi ringrazieranno – Or addio – Ugo
Quel di Bond Street –
Mon cher Monsieur Hagenbuch. – M.r Yeates Brown un de mes amis, et un homme digne d'être connu par tous mes amis, se fera un plaisir de vous rendre cette lettre, et de me rappeler à votre memoire, et je suis certain qu'il recevra de vous la reception dont vous êtes liberal envers tous ceux qui vous sont recommandés, – et mon ami se recommandera par lui même – En attendant que fait tous? – J'aurais a vous ecrire une longue lettre, et vous envoyer quelque copie d'ouvrages que j'ai publié ici bon gré malgré en Anglais. – Mais tant que je ne trouve pas l'occasion de charger quelqu'un d'un paquet, – car c'est un gros paquet – je attendrai de vous ecrire ma longue lettre – Mes compliments a Madame, – et taché que les demoiselles n'oublient pas, si elle n'ont dejà oublié à cette heure le nom de votre ami
Mio caro Sigismondo – La mia lettera ti sarà data dal S.r Yeates Brown amico mio carissimo, – e degno di essere amico di tutti gli amici miei. A lui ho dato alcuni anzi quasi tutti i fogli stampati fino ad ora della Storia di Parga ecc. – Ma il librajo teme
L'amico tuo
Mio caro Ugo. – Ti ho scritto giorni fa col mio amico Colonnello Napier, ecitando il tuo patriottico zelo ad adoperarti con ogni modo in ajuto della santa intrapresa de' Greci, in cui trattasi per loro o di riacquistare il più prezioso ed onorevole dei beni, o di spegnersi in eterno. Replico ora le mie sollecitazioni, perchè quantunque sia sommo il premio proposto a' nostri sforzi, non si può negare che grandissimo pure sia il pericolo della riuscita. Quantunque le cose abbiano incominciato sotto prosperi auspicj, e tuttavia mantengansi in aspetto assai lusinghiero, deesi però confessare che lo scoppio specialmente nel Peloponneso è stato immaturo, senza il debito ordine e unità ne' movimenti, ed avanti che provveduto si fosse a qualunque dei mezzi necessarj. Egli è vero, che tutto lo sforzo e l'attenzione pajono essere stati rivolti ad abbattere d'un primo colpo la radice de' nostri mali, e che ivi deve a tutto essersi provveduto, e le cose essere state concertate con saggezza, e condursi con vigore; ma è vero altresì che grande sbaglio militare e politico si è, almeno secondo il mio avviso, commesso, trascurandosi le altre parti, perchè dato che il tentativo del Principe Ipsilanti sopra Costantinopoli non riesca, dovrebbono le regioni meridionali trovarsi sgombre e apparecchiate in modo, che concentrandosi al bisogno in esse tutte le forze della nazione, possano queste colla lunga e invincibile resistenza stancare e indebolire il nemico, finchè il destro arrivi di debellarlo. Il paese è proprio per questa maniera di guerreggiare, occupate a tempo, e munite convenientemente che siano le posizioni; e la costituzione poi degli eserciti Turchi è tale, che chi ha con essi la possibilità o il talento di tirare la guerra in lungo deve essere certo della vittoria. Ipsilanti con 50/m. uomini è entrato (per quanto ci perviene dalle Isole e dal continente) in Andrianopoli, e correva sopra la Capitale. I suoi guerrieri sono pieni di entusiasmo e coraggiosi; ma non so quanto bene costituito e disciplinato possa ancora essere l'esercito da essi composto. Il tiranno gli opporrà forse un'immensa popolazione insurretta, disordinatissima è vero, ma inspirata dal fanatismo. Nel terribile scontro Iddio e il valore dei nostri facciano trionfare la giusta causa. Potendo però non riuscire l'alta e ardita impresa di Costantinopoli, e tirare quindi in lungo la guerra, è d'uopo rinforzare le cose nostre, e tentare quaggiù la sorte di libertà. Ma in che modo probabile, scarsi come siamo di denaro, di armi, di munizioni, e di officiali? Questo è il momento più decisivo, in cui i generosi britanni che tante volte sospirarono di compassione per noi visitando la classica nostra terra, e le venerande reliquie della prisca nostra gloria, questo è, dico, il momento che spieghino nel maggior uopo la loro generosità, e mostrino sincera la simpatia loro verso gli sfortunati figli di coloro, ch'essi tanto pregiano ed ammirano, e da' cui precetti e modelli eglino ogni dì traggono perfezione e abbellimento al loro vivere civile. Ecco l'istante in cui tu puoi divenire sommamente soccorritore alla Patria, movendo colla tua eloquenza la loro liberalità a spontanei privati sussidj, in favore dei Greci. Non è primo l'esempio nobile di tal fatta, ch'essi diedero al mondo; ed in favore di popoli per la cui gloria e felicità essi non portarono mai tanto interesse, quanto finora mostrarono di avere pei Greci. 'Se in ciò riesci, non è, mio fratello, da perdere un istante, ma messo il soccorso sopra uno o più veloci navigli, farlo immediatamente partire per Maina, dov'è il deposito generale. L'impiego più conveniente da farsi per una parte del sussidio, sarebbe di polvere e piombo, artiglieria da campagna, e di fucili. Ma se fra gli umani e nobili concorrenti ci fossero di quelli che caldi amici di libertà e di gloria amassero di consociare alla Grecia l'esperienza e i talenti, ch'eglino altra volta con assai lode acquistarono militando per la Patria loro, vengano pure ad associarsi alle nostre fatiche ed a percorrere il bellissimo stadio di onore che s'apre dinanzi a noi; vengano, e la Grecia riconoscente li accoglierà nel proprio seno come altri figli e benefattori. Gli accompagni qualcuno de' nostri, che costì vi saranno, e in difetto una tua lettera al Principe Pietro Mauromicals di Maina, il quale col suo manifesto alle Potenze ed ai Popoli dell'Europa ha già provvisto la filantropia e liberalità di tutte le anime sensibili e generose. Se il soccorso giungerà opportuno, non piccola sarà la gloria e il merito loro, e il nome loro, come di ogni benefattore sarà sacro alla nostra gratitudine ed a quella de' nostri posteri. Se poi giungessero quando a Dio fosse piaciuto di averci già liberati dal pericolo e dal pesantissimo giogo che ci sovrasta, saranno tanto e tanto ricevuti con la cordialità ed ospitalità di fratelli, e noi non mancheremo di fare loro conoscere in ogni modo e sempre la nostra riconoscenza. Ti avverto che abbiamo sopra tutto bisogno di qualche buon officiale di artiglieria e del genio. Tu continua a rimanerti costà dove potrai occorrere, a meno che il nume e la tua volontà non t'inspirassero risoluzioni diverse.
Se con te c'è Giorgio nostro, abbraccialo, e dirgli che in traccia del meno non trascuri il più, anzi il tutto.
Pregiatissimo Signor Foscolo – Mi valgo della partenza per l'Inghilterra del Sigr. Colonnello Evans per parteciparle alcune mie notizie; il che non ho fatto prima d'ora perchè ora appena, dacchè partii di Londra, comincio ad avere una tal quale stabilità di domicilio – Le dirò come dopo un prosperissimo viaggio giunsi l'anno scorso a Messina, ove feci venire da Malta la mia famiglia, ed ebbi il contento di rivederla tutta in ottimo stato di salute. Mi fermai in Messina alcuni mesi, e finalmente nel decorso dicembre mi trasferii in questa colla speranza di trovarci occupazione bastante pel nostro sostentamento. L'incertezza delle cose politiche e l'assenza dei forestieri che quasi tutti eransi allontanati fin dal mese di luglio, non mi permisero per molto tempo di prevedere se avrei potuto fermarmi in Napoli; ma da poco in poi lavoro e vivo e non diffido tanto dell'avvenire.
Desidero ardentemente di sapere come ella stia e se sia più contento di quel che lo fosse quando mi convenne lasciarla; cosicchè la prego di favorirmi sue notizie o colla posta o con l'occasione di qualche viaggiatore di sua conoscenza.
È probabile ch'ella lo sappia; ma ad ogni modo mi giova dirle che della sua
Sono sempre memore e sempre riconoscente delle garbatezze tante ch'ella mi ha usate. Se valgo a servirla mi comandi e la ubbidirò come
Suo dev.mo obb.mo Serv.e
Caro carissimo amico, – Temerò io d'esserti molesta con questa lettera ricordandomi sempre dell'amicizia tua? Ti scrissi e riscrissi negli anni 19 e 20 e l'ultima lettera la consegnai a Gino Capponi onde ti venisse sicura; ma sia la fatalità che si compiace a smarrire le mie lettere, o la tua indolenza a mio riguardo, il fatto genuino è che la tua ultima lettera da me ricevuta segna la data del 3 Luglio 1819, e mai più fui confortata co' tuoi carissimi caratteri. Resto però sorpresa del rigore del mio destino, ma non per questo scemerà la forza della mia amicizia che sento vivissima a tuo riguardo. Raramente dunque ebbi tue nuove per vie straniere qui, e dalla parte di Milano più mai, dacchè fu incarcerato il povero Silvio Pellico or già sono quasi sei mesi, e senza speranza di luce per lui. Lo spirito di partito, le opinioni e spesse volte il timor panico ha fatto nascere confusioni e stravaganze. Il conte Porro Mecenate di Silvio sparì di Milano senza sapere ove sia andato e senza aver colpe al gran libro della Polizia governativa: questa meteora ha dato motivi di sospetto e il sospetto chi sa ove condurrà. Molti altri arresti – nell'Alta Italia non molti qui; ma i letterati sono presi di mira più d'ogni altro; Renzi è sempre in arresto – Benedetti ha finito i suoi giorm con una pistolettata nel cervello – le Università sono quasi tutte serrate in Italia, i Collegi si reggano appena, i lumi e le scienze sono sospette, non vi sono che le arti meccaniche che abbino vita e pane in Italia. – Sento adesso il bene che risulta per gl'indipendenti. Noi siamo il ludibrio delle nazioni; le cose di Napoli hanno dato l'ultima ruina alle speranze italiane. Se la penna valesse la spada, certo che saressimo rivendicati, perchè non si può negare che i giornali napoletani e italiani tutti non dassero piacere e speranze a un tempo nel leggerli, e tu che hai scritto alla Nazione Napoletana non ti vergogni quasi d'avergli creduti prodi? Or via non più – il signor Horne che ti consegnerà questa lettera, ti parlerà con franchezza dell'Italia tutta e di noi che siamo fra le feste nuziali. Il Granduca il dì 6. sposò una principessa di Sassonia sorella della moglie del nostro Arciduca; vi sono attualmente delle feste popolari, e cortigiane, ed io grazie alla indifferenza per le cose rumorose non ne vedrò neppur una – Lo scriverti e la speranza di poter avere una tua lettera per la quale ti scongiuro ad essere gentile meco, fa la letizia vera del mio cuore anticipata e sincerissima; ma tu chi sa, se la più piccola ricordanza conservi per chi ti è tanto amica – Spesso mi sono afflitta su questo pensiere; ma a che pro? – tu ad altro pensi e la tua amica non ti costa un pensiero solo; eppure chi più ti amò di lei! chi ti diede prove più sincere della sua affezione? La fortuna fa spesse volte degli ingrati, e tu sei davvero un ingrato se mi hai bandito dalla tua mente: tu qui in casa mia sei rammentato ad ogni tratto; la mia cameriera Gigia, che è già fatta mamma d'un bel ragazzo da due anni e che sta sempre al mio servizio avendo sposato il servitore di mio marito, ti rammenta spessissimo, e mi prega di salutarti; accetta con bontà questo segno di stima dalla parte sua. Felice me se questa lettera mi procura i tuoi caratteri –
Vidi Calbo nell'inverno poche volte e molto freddamente e senza entrare in materia sul tuo riguardo. Fu quindi mandato via di Firenze per opinioni politiche come han fatto a tanti altri forestieri di qualche ingegno, e ciò l'ho saputo dopo un mese, perchè da me di rado veniva non trovando pascolo nel mio contegno serio, sostenuto, che non mi aveva mai fatto escire di bocca nessuna domanda che potesse credersi da lui una sanzione al suo mal oprare verso di te, che fu veramente indegno e non meritato. Se ti risolvi a scrivermi e che tu abbia o non abbia persona cui consegnare la lettera, fa che sia messa alla posta in Firenze dalla quale io possa ritirarla; vado in campagna dentro il mese presente, ove starò fino a mezzo autunno. Sono sicura di ricevere le lettere della posta ma non quelle che avesse in tasca un particolare che non saprebbe ove trovarmi; consolami nel mio romitorio, te ne prego – e se la gratitudine umana può dimostrarsi per benefizj segnalati, io vorrei dimostrartene per quel rifrigerio che mi darai dopo un silenzio di 22 mesi.
Addio, ti abbraccio dalle viscere del cuore. Voglimi bene per distrazione; tutto è ingegnoso quando si ha un sentimento che ci spinge a qualche cosa che c'interessa. Addio, addio.
La persona che vi consegnerà questa lettera, signor Foscolo, sarà il signor Horne gentiluomo inglese. La reciproca conoscenza farà piacere ad ambi; io sono stata soddisfattissima d'aver conosciuto il signor Horne, tanto mi lusingo che sarà di voi.
My Dear Sir, – The first thing which I see at my return to London is a testimony of your kindness, and the first thing that I do is to offer you my grateful acknowledgments. The names of Petrarch and of Dante are familiar enough in the conversation of this country, but I doubt whether that familiar use extends itself to their works, and therefore I rejoice to see a powerful temptation offered to the publick in the Commentaries of one so well qualified to recommend and to explain the merits of those great authors. As a book-collector too I cannot pass by the beauty of your volume or the rarity attached to it by the very limited number of copies, but what I most highly value is the sentiment which I first expressed, of pleasure and gratification in having to thank you for a new testimony of kindness and regard.
Ever my dear Sir most truly and faithfully yours
Mon cher Génie, – Je suis degingandé physiquement et moralement, on m'assure que je trouverai la panacée de tous mes maux dans la lecture de votre charmante
Sans aucune exagération, mon cher Foscolo, votre Petrarque
Ugo mio carissimo, – Malgrado la lontananza, e il tempo che fra la nostra separazione si dilata, io non cesso di amarvi; e mi confido che neppur voi non cesserete di serbare per me quell'antica benevolenza, di cui i molti tratti mi stanno impressi nell'animo, e mi legano di viva riconoscenza.
Mi vien detto che voi costà vivete deliziosamente; ed io me ne congratulo, non senza desiderare che poniate mente nell'avvenire, all'Italia, ed alla gloria vostra. Suppongo e spero che avrete dato alla luce, o sarete per pubblicare il Carme r Cavaliere Antonio Nomis di Pollone – Torino – e favorite di raccomandarne la spedizione al fratello di esso Cavaliere, il sig.r Conte di Pollone, nostro Incaricato di affari in cotesta Città.
Saprete che l'infelice nostro Silvio geme tuttora nelle prigioni austriache a Venezia, e sa Iddio quando verrà il dì della sua liberazione; intanto sono già trascorsi otto mesi dacchè ebbe luogo la sua e nostra disgrazia. – Voi che conoscete persone distinte a Venezia, abbiate la bontà di sceglierne tra le medesime qualcuna, e raccomandarle Silvio, ove mai gli si conceda di comunicare con gente estranea alla Polizia. Noi riceviamo di lui rarissime e indirette notizie.
Vostro fratello scriveva in febbrajo da Moor in Ungheria a Silvio, e la lettera mi è ora capitata. Supponendo che in tanta distanza di luogo poco saprete di lui, io mi ascrivo a dovere di farvi noto ciò che nell'anzidetta lettera si riferisce alla sua persona. «Da che ti lasciai, egli scrive, fui sempre in Ungheria nel Reggimento italiano, dove onorato nome e lusinghiero amore da ognuno mi sono stabiliti. All'occasione del campo, presentai all'Imperatore e a tutto il suo seguito otto uomini del mio squadrone, i quali eseguirono diverse cose di fina equitazione combinate con de' colpi di sciabola, che piacquero a S. M. e attirarono Pammirazione di tutti gli astanti. Contento del risultato felice delle mie fatiche, aspetto tranquillamente il favore della fortuna, la quale essendo donna non mi illude più come pel passato. Tutti i miei desiderj si limitano al piacere dolce di passare il resto della mia gioventù in Italia per essere fra gli amici carissimi che ha scelto il mio cuore; ma come mai potrò soddisfare sì fatto piacere con la ferma volontà d'incanutire sotto le armi? Dio, a cui spesso rivolgo le mie preci, e da cui in ogni istante della vita ricevo incontrastabili prove dell'amor suo per me, Dio provvederà all'intera mia felicità. Il tempo che mi avanza l'occupo studiando l'arte della guerra, arte dalla quale aspetto la gloriosa mia fama; se morte non troncherà anzi tempo il filo da cui pende la mia vita, sicuramente che il mio partito è irrevocabilmente stabilito: la guerra sola m'è necessaria».
Io sono da poco tempo a questa parte in Torino, e finchè il nuovo re non venga nella sua capitale (che a buon dritto Alfieri chiamava
Non vi parlo delle recenti sciagure della nostra patria, nè delle vittime, che or gemono profughe in estere contrade: argomento di dolore, e da non trattarsi per via di lettere.
Vi saluto di tutto cuore. Grassi sta bene ed è in Torino; egli mi lascia di porgervi co' miei i suoi saluti. Addio.
Il vostro
Mon cher Hobhouse, – Ayez la bonté de presenter mes remerciments à Madame votre mere pour l'invitation qu'elle a daigne me envoyer; il me sera impossible de me trouver en ville pour demain, et je ne crois pas que ma santé me permettra d'y retourner de si tôt – et je ne retournerai dans tout cas, que pour repartir – Mon corps, mon ame, mon coeur, sont
Votre ami très devoué etc.
My Dear Sir – It is still as uncertain as ever when we sail to Portsmouth it seems that we cannot be permitted to go, untill we are full manned and we want 27. I wish you had remained on Saturday till we came out of harbour. There was enough of manoeuvre to make it very interesting and enough of wind and weather to render it a little romantic.
Your mock confidential communication to the Midshipmen concerning Cullen has produced its full effect as I learned yesterday. Cap.t Graham being at Chatham on a Court Martial I had a party of the youngsters to dine with me and after dinner they asked with many apologies for the liberty if it were not really true that M.r Cullen was mad for three months in the year and mentioned in confirmation his dress, various particulars of his conversation and above all his adventures in the galley where all the people had, it seems, entertained doubts of his sanity.
We have little other news on board except that I have my two new book-cases and have released some of my old friends from their confinement in the cupboard and have arranged them in due order on the new shelves. All the powder is on board and the cabin ornamented with the keys of the magazines the rockets and the portefeux by all which decorations we are improved not only in beauty but comfort and when you join the ship again you shall find your accomodation much better – God bless you. I will write again soon – mean time believe me with great regard your most truly
Sorella mia, – Qualunque opinione tu possa avere di me, e qualunque giudizio tu faccia di me, – credi, sorella mia, che forse è giusto in parte, e forse anche in gran parte è ingiustissimo. Io so che in Italia si credono ch'io cammini su l'oro, e che agli uomini e alla fortuna basta un mio desiderio perchè io sia coperto di favori, e di fiori, e di onori. E siccome io non ho mai detto nè fatto cosa affinchè si abbia tale opinione di me, così non mi sono mai curato a smentirla; tanto più che l'invidia giova più assai che non la compassione del mondo. Ma se il mondo vedesse tutte le strette alle quali la fortuna mi condannò e mi conda[nn]a sino dal giorno che lasciai l'Italia – se chi mi presume ricco e beato sapesse com'io spesse volte non so come provvedere al mio giornaliero mantenimento, – com'io mi struggo il cervello gl'interi giorni per lavorare come un artigiano con la mia penna, e veglio e gemo le notti pensando al mio stato presente, ed alla vecchiaja e alla infermità che si avanzano a gran passi sopra di me, e mi troveranno misero, sprovveduto, indebolito di corpo e di mente, e incapace di studio e di lavoro – e nel tempo stesso non trovo sonno pensando a te e alla condizione infelice a cui tu pure sei destinata, e senza potere ajutarti come vorrei, – e dirò anche dovrei – oh come e quanto gli amici che ora esaltano la mia presupposta felicità, oh come i nemici che fanno le viste di invidiarmi, sarebbero presto disingannati! Vero è ch'io non potendo soccorrerti avrei dovuto scriverti ad ogni modo; – ma io non sono di tale anima da ricevere e dare conforti di sole parole; – nè, scrivendoti, avrei potuto scriverti se non miserie ed angoscie, e contristarti le illusioni che tu mantenevi della mia prosperità; – però mi pareva più sopportabile di sembrarti snaturato, che di darti una nuova piaga, ed accrescere i tuoi dolori aggiungendovi i miei. Confesso che avrei dovuto fare altrimenti, e che questa delicatezza di sentire è piuttosto degna del nome di morbidezza, e di malattia, – e in questo trovo che i tuoi lamenti son giusti; – e sarebbero anche più giusti s'io non fossi stato certo che in un modo o nell'altro tu sapevi ch'io viveva – anzi tu credevi ch'io viveva beato; pur torno a dirti che non potendo ajutarti avrei dovuto scriverti; – ma l'uomo r Volterra, e dal Rossi quando torneranno. Intanto presentando la ricevuta qui a pie[di] al S.r Dimitri Mastraca, riceverai la somma di r Mastraca a cui ho consegnato il danaro non può scrivere se non se col seguente corriere. S'io non tornerò ad infermare ed avrò forza da lavorare, continuerò a farti pagare la stessa somma ogni tre mesi, così che tu possa avere da r 154. New Bond Street London
Mio caro Conte Roma, – Intendo dal Volterra e da altri come voi vi dolete del mio silenzio con voi, – e della indolenza ed incuria mia per le faccende o per parlare più giustamente – le miserie e le vergogne delle Isole nostre. Quanto a voi, mio caro Conte, so d'avervi risposto quando m'avete scritto; vero è ch'io ho sempre tardato, aspettando di giovarmi d'incontri, non tanto per risparmio delle affrancature postali, che qui sono enormi, quanto per potervi scrivere liberamente in tempi che in ogni angolo d'Europa par che siasi adottato come legge di stato l'espediente di violare il sigillo a tutte le lettere. Se poi chi promise di visitarvi e ricapitarvi in mio nome le lettere si dimenticò di voi, di me, e delle sue promesse, non m'incolpate, ve ne scongiuro, della altrui spensieratezza. E quanto alle cose delle Isole, nessuno credo l'ebbe sempre più a cuore, nessuno più di me ebbe occasione di riparare, non foss'altro in parte, alle sciagure che le opprimono, e posso anche dire che nessuno prevvide più giustamente e predisse per l'appunto tutti i danni che le minacciavano sino dal giorno del Trattato di Parigi, e di questo può far fede G. Foresti a cui diedi verso que' tempi la mia profezia scritta in più pagine di vaticinj e di avvisi, inutilissimi – e non ve ne offendete – inutilissimi anche per colpa nostra. Perchè se fino d'allora si fossero venti o venticinque Cittadini nostri disposti ad avere in Londra chi volesse e potesse attendere giornalmente agli interessi della loro patria, – ed avesse avuto da loro i mezzi necessarj a dire la verità, e farla sentire alla nazione inglese, i Proconsoli si sarebbero sino d'allora frenati, e il Parlamento ed il Re saprebbero come stanno per l'appunto le cose; – ed invece oggi il mistero, la confusione e discrepanza delle accuse, delle difese, e delle ricriminazioni, il lungo soffrire, il lungo tacere, l'incertezza de' fatti, l'esagerazione delle querele de' governati, e delle risposte de' governanti e loro consorti ed amici nel Parlamento, ha diffuso oggimai tante tenebre su la verità, ed ha radicato i mali in guisa, che non che rimedio efficace non v'è neppure da sperar palliativo – e se pure rimane alcuna speranza, non si potrà mai ridurla ad effetto senza ardire pericoli e tempo. Voi, Conte mio, mi direte perchè io godendo in Inghilterra d'opportunità molte e d'amici non feci da me quello ch'io consigliava e prevedeva allor necessario; – e da questa fonte derivano le vostre e le accuse di molti altri i quali mi vanno sempre scrivendo rimproveri, e narrazioni di miserie e di danni. Ma perchè non s'è egli mai voluto considerare com'io non ho altra entrata oggimai se non il mio oriuolo; e che ogni mezz'ora ch'io lasci scorrere senza lavorare mi porta pensieri, povertà, umiliazioni e vergogne? S'io avessi speso il tempo, gli scritti, e i maneggi giornalieri indispensabili sino allora per l'Isole, io avrei dovuto lasciare da parte i lavori indispensabili alla mia sussistenza; e non alla sola mia sussistenza, bensì a' miei doveri verso gli amici i quali hanno assistito me e la mia famiglia e la povera Madre mia, e mia sorella nel tempo del mio andare pellegrinando, ed esule – e poscia in Inghilterra, s'io non avessi trovato chi – fidandosi dell'onore mio e de' miei studj futuri, mi avesse soccorso per due anni di povertà e d'infermità io sarei perito forse a quest'ora in un Spedale, e sepolto per elemosina. Ora io guadagno; – ma Volterra e Rossi che vedono come e quanto mi costi il guadagnarmi la vita, vi diranno anche che parte de' miei guadagni sono regolarmente destinati a rimborsare creditori ed amici; e benchè io non abbia nessuno de' conforti domestici che confortano il cuore dell'uomo, ho pure sopra di me le obbligazioni di un padre di famiglia, – dacchè dopo d'avere dovuto pensare alla educazione d'un fratello, ed al sostentamento d'una Madre, mi tocca pensare alle circostanze infelici d'una sorella ch'è moglie male avventurata; e il non poterla soccorrere m'è sorgente di giorni e di pensieri amarissimi. – Troverete qui annessa una lettera per lei; – non vi rincresca di ricapitarla quanto più prestamente potrete, affinchè la povera donna non tardi a godere dell'ajuto che m'è conceduto di poterle dare per ora. Del resto molto ancor si può fare, tanto più ora che l'affare del Martinengo e l'arrivo del Rossi con le informazioni che mi ha portato, possono dare al parlamento de' lumi che fino ad oggi mancavano, – e squarciare la oscurità nella quale l'Amministrazione delle Isole fu sistematicamente ravvolta; – ma non ho più carta; – e la posta parte; – vi scriverò senz'altro con più ordine e quiete nel seguente ordinario, e Rossi dirà anch'egli il parere suo – Intanto addio da tutta l'anima – Addio. Tutto vostro
I know not how to thank you for your very beautiful present. Yet, if I may judge of you by myself, you will think the sincere friendship and sympathy, which I feel for you, thanks sufficient. Believe me, the effect of the last conversation we had together, was not a transient one; in confiding your griefs to me, you appealed to a heart which has felt and suffer'd too much, not to enter with even painful interest, into the sorrows of others. Yet alas! what can my friendship, what can the friendship of the world, do for you? At the moment when you are conversing with one who enters deeply into your feelings, your sorrows may, indeed, be soothed, and the bitterness of your recollections be for a time laid asleep! But will this influence remain and cheer you, in the silence and solitude of your own chamber? Oh no! nothing but the through conviction that we are in the hands of a merciful God, that we are in the constant presence of Him, who has said "I will never leave thee, nor forsake thee", can support us in the cruel agonies, which a heart, which knows how to feel, has too often to undergo in this wretched wretched world. Let me then intreat you to turn with your whole soul to Him who "pities us as a father pitieth his own children", and to "cast all your care upon Him who careth for you".
I have now far exceeded the ordinary limits of a mere letter of thanks, in writing so much to you and touching upon subjects so awfully important to us all, but I wish as far as lays in my power to return the kindness you have ever shown me, and full well do I know that to a heart like yours, one word of regard, one tear of sympathy, would far outweigh more important sacrifices, if made without the feeling, which alone could render them valuable; and though I may seem too young to be allowed to offer any advice, yet my heart has known severe affliction and longs to see others applying to that only source from whence it has derived lasting peace and consolation. Believe me with every kind and grateful feeling, yours
Gino mio – Tu hai conosciuto di certo Lady Compton in Londra – ma ti gioverà di riconoscerla, e vederla più davvicino; – e quand'anche non abbia tempo nè occasioni di usare verso di te le gentilezze con che mi ha spesso onorato e consolato, pochi giorni di conversazione con lei ti rinfrescheranno il cuore, e ti solleveranno la mente, – perch'io temo che tu pure gema, e che tu pure assai volte ti prostri sotto la stessa afflizione, e per le ragioni medesime che mi tentano spesso d'abbandonare gli altri, e me stesso. Ma temo anche che Lady e Lord Compton, ridestandoti l'animo a quanto di più nobile e di più grato hai veduto in Inghilterra, non ti facciano rincrescere la vita che meni, e il paese dove il cielo ti ha prescritto di essere figliuolo, e padre, e cittadino, ed amico. – Giovati ad ogni modo di quello ch'io perdo, perch'io davvero nella loro partenza perdo moltissimo; e mi pare di trovare compenso pensando che tu godendo della società di Lord e Lady Compton, ti risovverrai più caldamente di me, e mi sarai sempre più amico, – e son certo che tu ti adoprerai per saldare almeno in parte – e chi mai potrebbe saldarlo tutto? – il debito mio, e di tutti gli Italiani a' quali le persone ch'io ti raccomando furono sì ospitalmente cortesi. Io non ho in Roma nè in Napoli amici tali a' quali io possa fidarmi di diriggere Lord Compton, – e vorrei tanto più ch'ei trovasse persone fidate in Napoli, poi che la sua salute lo stringerà forse di starvi a lunga dimora; ma tu come viaggiatore assai più recente e più pratico de' tuoi vicini, potrai facilmente supplire. – Or addio Gino mio caro alla mia mente e al mio cuore, – addio dal fondo dell'anima. L'amico tuo
P. S. Fa che quell'orso di Niccolini esca dalla sua tana, e guidalo, quand'anche tu dovessi fare come il Savojardo che fa ballare l'orso, guidalo, quand'anche dovessi mettergli intorno al collo una corda, guidalo da Lady Compton che gli parlerà schietto Italiano –
Signor Conte carissimo, – A Lei non è difficile l'indovinare i motivi che mi vietano di scrivere agli amici miei – nè potrei scrivere senza affliggerli de' miei e de' loro dolori ad un tempo, – e quand'anche io non parlassi di nulla, il nulla sarebbe sinistramente commentato e punito; – non però lascio occasione allorchè parmi sicura, di far sapere talora all'uno talora all'altro ch'io vivo, – ed oggi le scrivo tanto più volentieri da che la lettera mia le sarà ricapitata da Lord e Lady Compton; il Conte Compton è figlio del Marchese di Northampton, e la sua Dama è una delle Dama più distinte d'Inghilterra, anzi una delle rarissime in cui gli ornamenti qui comunissimi della educazione, sono riuniti mirabilmente a quelle belle doti di animo e d'ingegno delle quali la natura è poche volte liberale ad una sola sua creatura. Ed a me sarà caro che persone sì distinte nel loro paese conoscano in Italia i miei distinti concittadini. – Ed Ella inoltre ha ricevuto sì cortesi accoglienze in Inghilterra, ch'io sono certissimo di meritarmi la sua gratitudine offerendole occasione di sdebitare e lei e me e molti de' nostri concittadini delle gentilezze ospitali di cui abbiamo goduto, ed io più lungamente degli altri – e forse per sempre, da ch'Ella vede ch'io dovrò chiedere ospitalità anche per le mie ceneri in Inghilterra: – però io sarò riconoscente, a lei Signor Conte, di quanto farà pe' miei raccomandati, bench'essi sono tali da raccomandarsi a prima vista da sè. Or Ella mi ami, e mi creda sempre
tutto suo
Sigismondo mio – Tu hai lasciato qui molte donne alle quali tu bramavi che le nostre potessero somigliare, – e se alcune le sono tali da farne vergognare d'essere italiani, non è colpa loro, – ed è merito della natura se non le sono peggiori, – ma pur troppo
E il cielo perdoni a' loro sciaguratissimi padri che non hanno voluto nè potuto forse educarle un po' meglio – e solo quando il Cielo avrà, se avrà mai, pietà dell'Italia, allora le donne nostre saranno le migliori e le più utili educatrici della mente e dell'anima de' loro concittadini. – Or tu Sigismondo mio, perchè se' partito innanzi ch'Ella tornasse dal Continente, tu non hai conosciuto Lady Compton, alla quale assai rare donne somigliano; e a quanto io mi sappia, nessuna – e perchè il divino spettacolo della grazia, della virtù, dell'altezza d'animo, e dell'ingegno riuniti all'avvenenza femminile, ti rende beato – ed è spettacolo di cui tu se' degno ammiratore, io voglio che tu vegga in Italia la Dama che non hai potuto vedere in Inghilterra, ed Ella si degnerà di farti arrivare la mia lettera, e di parlarti dell'amico tuo che per molte ragioni publiche che tu sai, e per altre che stanno nelle mie viscere, vive tristissima vita, – e non ha altro conforto se non se la certezza ch'ei può essere mortalmente piagato, ma non mai piegato. – Addio da tutta l'anima –
L'amico tuo
Ugoni carissimo – Da che l'amore in parte delle Muse, e in parte delle Grazie Italiane, immortali e mortali, vi impedì di venire ad ammirare le Deità fra celesti e terrene d'Inghilterra, io che vi ho sempre amato, e desiderato che vi venga agli occhi quanto potesse riscaldarvi il cuore ed illuminarvi l'ingegno, prego Milord e Milady Compton di ricapitarvi questa letterina; e se voi andrete a visitarli, e procurerete che nel pochissimo tempo che staranno in Brescia, possano non solo vedere ma guardare quel che avete di bello e di buono, oltre l'Accademia e i poeti –
Caro mio Foscolo, – Ho detto che nel 1815 gli Austriaci aveano pattuito di non entrare in Milano, lasciando libero un cerchietto intorno alla città, e che poi incoraggiati dalla morte di Prina e dalla presa di Parigi, e' violarono le condizioni pattuite, e presero possesso militare di Milano (
Rubina mia cara – Con una lettera consegnata al S.r Volterra, affinchè te la ricapitasse per mezzo del conte Roma ti diedi avviso di duecento sessanta franchi, ossia talleri cinquanta a un dipresso da me pagati qui al giovine Mastraca perchè te li facesse contare da suo padre in Venezia sopra una ricevuta che egli scrisse e firmò a pie' della stessa lettera mia – Ti scriveva allora, ed oggi te lo ripeto ch'io farò quanto e come potrò perchè la stessa somma ti arrivi ad ogni trimestre, purchè io abbia salute da poter lavorare e forza da combattere tuttavia le difficoltà che mi restano da superare. – Molte ne ho superate, ma il combattimento che procaccia la vittoria, consuma nel tempo stesso le forze: – le spese qui sono incredibili, e non basta spendere per vivere, ma bisogna spendere per figurare, perchè come ti scrissi altra volta la povertà in questo paese è delitto, – e il mondo fugge fino anche i talenti quando sono ravvolti dalla oscurità della penuria. – Però perchè gli uomini mi cerchino bisogna ch'io faccia le viste di poter bene e agiatamente vivere senza di loro; – e così s'ha da sacrificare la sostanza all'apparenza, e spendere sudori, e i guadagni de' sudori più per placare la opinione degli altri, che per confortare il proprio cuore – Del resto il S.r Volterra ti dirà com'io vivo, e che sorta di paese è questo. Nel resto io sono onorato, ed avrei occasione d'acquistarmi più onore, se non dovessi lavorare dì e notte a fine di poter campare; così che se non avessi da sudare per pane, studierei per la gloria; e forse ci riescirei; – ma la Provvidenza ha ordinato altrimenti. Or io vorrei che tu mi scrivessi intorno al tuo figliuolo, e come siesi fino ad ora educato, e come intenda d'impiegare quest'importante periodo dell'età sua; – perch'io credo che da questi anni penda la sua e la tua futura felicità o infelicità. – Allorchè saprò alcuna cosa di certo su questo soggetto, io ti riscriverò il parer mio. – E da che mi è ultimamente toccato di mutare casa, non ricapitarmi più le lettere com'io ti scrissi a' giorni addietro, bensì come segue:
Manda le tue lettere per la posta, che è la via più spedita – bensì in un solo foglio com'è questa; – e non in due mezzi fogli –; perchè mi toccherebbe pagare il doppio di posta quand'anche tu non vi inserissi che una listina di carta. – Or fa ch'io sappia se tu hai riscosso il
Tuo fratello –
Mio caro Signor Conte – Da più giorni ho incominciato, ed anche continuato a scrivervi intorno allo stato presente ed a' provvedimenti futuri delle Isole – tanto più ch'io – se non si trova e non si pone ad effetto qualche efficace riparo – io prevvedo nuove e peggiori, e sempre crescenti miserie per quegl'infelici paesi. Ma la lettera mia di pagina in pagina diventava un volume; nè il tempo ch'io devo ad occupazioni, se non più utili a' miei concittadini, certamente più necessarie alla mia vita, – il tempo e il lavoro non mi concedono di finire e di giovarmi dell'occasione della partenza del mio cugino Volterra. – A ben persuadervi delle mie ragioni conviene ch'io vi descriva le condizioni politiche dell'Inghilterra, e come qui si considerino le Isole Jonie, e quanto sia inutile lo sperare che possa operarsi mai cambiamento di ordini e di avanie, per volontà del Ministero – perchè anzi le avanie furono industriosamente congegnate, e s'eseguiscono per sistema calcolato qui; ed appunto per sì fatto calcolo i Ministri elessero per esecutore un uomo al quale la giustizia, la libertà, e l'umanità sembrano voci nude, e ridicole ciarlatanerie di politica; – bensì torno a dirvi che per darvi un pieno ragguaglio di ogni cosa, quello che ho scritto non basterebbe; però vi prego di attendere a quanto vi racconterà esso S.r Volterra, a chi mancò invero il tempo indispensabile per istruirsi di tutte le particolarità, ma ebbe occasione di conoscere sotto sopra le massime generali, e gli espedienti praticati da questo governo nella amministrazione delle Isole nostre – Uno è il rimedio; – uno, ed unico; e non difficile forse a riescire, ma tale da non riescire mai senza forte, e costante perseveranza; nè senza unione de' buoni, – o senza coraggio determinato di essere ad un tempo stesso attivi, insistenti, persistenti, e pazienti; – e il rimedio di cui parlo sta nell'adoperare tutti i mezzi che stanno nelle mani vostre per fare che la nazione Inglese sappia che i Greci delle Isole sono tiranneggiati contro la fede de' trattati e contro l'Equità naturale, ed anche contro il vero interesse dell'Inghilterra; il Ministero non si rimuove mai dal suo sistema se non se forzato dal Parlamento; nè il Parlamento decreta mai contro al Ministero se non se quand'è forzato dal grido della nazione. Mi direte che toccherebbe a me ad informare la nazione inglese; – perchè io non l'abbia finora fatto, il S.r Volterra vi assegnerà le vere e potenti ragioni, ed ei pure vi ragguaglierà de' mezzi i quali mi abiliterebbero a pigliare a viso aperto la causa delle Isole. – Di ciò scrivetemi – Amatemi – e credetemi sempre vostro
My dear M. Foscolo – I cannot think of sailing from England without saying adieu to you. We have been wind bound for some days but expect to sail this very night – God bless you my dear Sir. Think sometimes of us and our ship and believe that there are hearts in her attached to you and warmly wishing your happiness.
Your faithful friend
Le soussigné declare avoir reçu pour le secours des Pargiotes la somme de cinquante Livres Sterl., – contribuées par la liberalité du Devon Committee – et aussitôt que le soussigné aura reçu la reponse et les remerciments des Primates de Parga auxquels il va ecrire, il se fera un devoir de les presenter à Monsieur le Duc de Bedford –
Most guilty and faithless Foscolo – [....] Pray, if you are still alive, (of which you have so long forborne to give any token), send me your solution of the difficulties proposed on the other half of this sheet.
I have been trying to translate «Italia mia» – with the hope of being useful to you and M.r Murray, and cannot understand this (....?....) –
Have you not received a note from me, and my two volumes? –
I will not tell you any thing about any of us, as you have proved by your conduct that we are wholly forgotten by you as soon as we are out of your sight. –
Mio caro Fratello. – Giorni sono ricevetti le tue lettere, la prima di data 26 giunio, la seconda di 21 luglio consegnatami dal Sig.r Volterra. Come e quanto cari mi siano i tuoi caratteri te lo puoi immaginare; con le tue lettere sembrami averti riacquistato; quantunque sia certa che non ti fossi stata lontana nè dalla mente nè dal cuore. Dal Sig.r Mastraca ricevetti franchi duecento e sessanta, come dichiara la ricevuta di suo figlio. Oh quanto opportuno giunsemi il tuo soccorso. Il cielo te lo rimeriti. Quanto all'avvenire sono certa del tuo cuore, e spero che Dio ti somministrerà i mezzi. Quanto a me non desidero nè agi nè comodi, ma tanto da vivere senza stento, e da essere proveduta delle cose di prima necessità; e lo spero dalla Providenza, giacchè non mi ha mai abbandonata.
Qui in Venezia si parla con vantagio di te; è vero, porti il nome che il tuo stato sia molto comodo. Purtroppo il mondo giudica dalle apparenze; ad ogni modo godo che la tua fama sia buona, del resto Dio provederà; ma per quanto mi sia caro il sentirti in buona oppinione degli uomini, tanto mi duole il sentirti in discapito di salute, e sì abbattuto di forze e di spirito; però voglio sperare nella divina providenza; ella sorveglia sopra di te; l'avvenire lascialo nelle sue mani: il cielo ti ridarà forza e ti aprirà la via onde tu possa ben terminare gli ultimi anni della tua vita, che ti desidero lunga e felice. Quanto a mio figlio è giovane di ottima indole, e di sufficiente ingegno. Ha studiato nel ginnasio pubblico. Da dieci mesi vestì l'abito clericale e quest'anno terminò la retorica e nel prossimo novembre studierà filosofia nel seminario ove ha studiato in questo ultimo tempo; e da quattro anni addietro manifestò il suo genio ecclesiaste, ma ne' primi tempi non l'ho curato; tanto più che il governo non accorda che alcuno vada prete se non ha almeno mille ducati veneti di patrimonio, e questo denaro basta averlo quando viene esser diacono nell'età di vent'un anno. Oltre poi la spesa che ci voleva per vestirlo; ma sperimentavo il ragazzo se la tendenza era vera, l'ho fatto dirigere da persone pie religiose e capaci. Insomma feci quanto poteva e doveva per non avere rimorsi, e conosciuta solida la sua vocazione, e dovendo procacciargli una via al suo collocamento, mi sono determinata di secondarla, e col mezzo del parroco il quale trovò persona pia che gli promise che al momento del patrimonio ajuterà questo giovine almeno per la metà. – Il parroco stesso dei suoi vestiti lo ha vestito questo ragazzo, così pure la buona Florida, la Bettina con il nostro cugino Curzola pensa pure essa si prestò; pure i suoi parenti – insomma con i mezzi della providenza l'ho vestito. Nello stato il quale ha scelto ci sono molti spini in questi tempi. Quando però un giovane studi e voglia far bene, di questo fino ad ora non posso lagnarmi, i suoi superiori sono contenti. Io spero bene, così pure tanto Naranzi quanto il fratello lo vanno aspettando. Ti raccomando, mio fratello, non dimenticarti quando mi scrivi di segnare due righe per Naranzi: sai pure quanto benefico sia per me, e quanto ne gode nel sentir le tue nuove. Desidero che tu gli scriva due righe e son certa che lo farai. Addio mio fratello. Amami e scrivimi.
P. S. La direzione alle mie lettere la farai come il solito a san Lorenzo.
Non saprei come esprimer l'allegrezza cagionatami dall'arrivo delle sue lettere, nè come significar la dovuta gratitudine alle di lei premure per il mio collocamento. Da mia Madre Ella bene conosce qual sia lo stato che da qualche tempo ho prescelto, nel quale se il Signore mi assiste, spero di arrivar in tal caso di poter esser utile alla mia ottima Genitrice, a cui devo tutto me stesso, per le sue cure indefesse, non che a' miei zii che cooperano al mio sostentamento. Mi creda qual per la prima volta ho l'onore di protestarmi.
Suo Oblig.mo ed Affez.mo nipote
My Dear Sir – I have look'd so long for your arrival at Kinmel that I begin to fear your health has stood in the way of your promis'd visit. When we parted in July last I thought every thing had been so well arranged and understood between us that I expected you with the day of the month and much was I disappointed when the 25th came and the month pass'd away without any tidings of you. Another month has now follow'd it and I can no longer resist, tho' scarce knowing where this may find you sending it to inquire what you are doing and whether you have forgot your friend in Wales. I shall grieve much to hear that illness has deprived me of the pleasure of seeing you and yet I fear it but change of air and sun may be of benefit to you if you are able so more and I repeat what I have before said that our situation is healthy and you may enjoy here the full liberty of disposing of your time with every attention that I can offer. I shall be obliged to return to London early in October but until then I shall not leave this place. You will find Coaches that will bring you to Chester and on the Mondays, Wednesdays and Fridays the
Let me hear from you and give me some hope of seeing you.
Ever very faithfully yours
Carissimo Cavaliere – Verrò senza dubbio domani alle sei e mezzo, a desinare aristocraticamente con voi, – Vive Vale.
Tutto vostro
Cher M.r Reading – Ce n'est que depuis avant hier que j'ai appris de maladie de Madame Reading, mais j'ai été en même tems tranquillisé par Mrs. Campbell qui m'assure comme il n'existait plus de danger. Le meme soir j'ai reçu votre billet dont je vous remercie de tout mon coeur, et je vous en aurais remercié plus tôt sans l'indisposition qui depuis pleusieurs jours me tourmente accompagnée d'une constante
Toujours à vous etc.
Dear Mr. Murray. – All my prospects of pleasure and writting ended in a confinement of several weeks which is likely to last for several more. One would almost think that my unfortunate attempt to go with Rose to the Mansfields was the omen of misfortunes, upon misfortunes. – Yet every thing passes away; and,
Ever yours
Pauvre Foscolo – Voici une lettre qui a été ici depuis plusieurs jours pour vous. Je crains que vous êtes toujours mal. – J'espere que vous pourrez venir bientôt. – Faites savoir un peu quand cela se pourra faire, parce que nous allons rendre quelques visites, de quelques jours, par ci par là dans le voisinage, aussi-tôt que le
Mon mari et la Reine vous font mille amitiés.
Milady –
J'attende aujourd'hui M.r Murray, et s'il viendra avant cinq heures, – et les trois sont deja passé depuis long tems – je pourrai vous marquer en quelle epoque nous aurons besoin des traductions que vous avez la bonté de me donner. J'ignore
Caro nostro Foscolo, – Nous vous envoyons encore deux oiseaux tués ce matin, et que votre cuisiniere pourra par consequent garder deux ou trois jours, jusqu'a ce que vous ayez mangé le autres. – Il serait vraiment difficile de vous dire combien je vous plains à cause de vos pauvres yeux. – Je suis convaincue que le changement d'air vous ferait beaucoup de bien – vos nerfs, votre digestion, vos
"If so you are deceived etc." – or should I understand it – "Why is the green earth dyed" etc.? – The Bishop thinks the first right,
Ever sincerely Yrs
Madame, – L'Eveque de Londres explique r l'Eveque de Londres, mais qui, en adoptant son interpretation à la lettre, seroient très-obscures et tres-maigres, parcequ'elle manqueroient des idées accessoires que le poete a cru devoir plustôt faire sentir fortement, que expliquer avec boucoup trop de raisonnements. Ce n'est pas à vous Madame, qu'il faut dire que la poesie, après tout, n'est que un assemblage de sensations, d'idées, et de allusions qui pour être ecrites en prose exigeroient des pages, tandis que en vers on les presente en un petit nombre de stances. (Je fais ici parenthese pour vous demander pardon de ce que vous voyez une demie feuille, – je la croyais toute entiere, et ce n'a été qu'en tournant le papier que je m'en suis aperçu; mais une page etaît deja ecrite, – et en comptant pour quelque chose la peine de copier, je ne le pourrais pas, puisque votre lettre me annonce votre depart prochain; aussi je veux me hâter a expedier ma reponse et mes remerciments) – Vous savez, Madame, que je vous en dois boucoup, et pour bien de choses; j'ai encore trois perdrix des six que vous m'avez envoyé; et j'ai aussi et j'aurai pendant plusieurs jours la r Holland m'a visité; il est certain que cela s'en ira; mais moi aussi je suis plus que certain que le nouveaux
Dear M.r Murray – Have the goodness to request M.r Gifford's attention for the two little papers here inclosed; – they are translations made by the person mentioned in my last letter. – The better to judge of his style I have caused him to translate a small part of the Life of Pius VI, which has been already done by M.r Jeffrey and inserted in the Ed.g Rev. – and part of an article inserted in the Quarterly, which was translated by M.r Cohen. These two different sort of composition for one is only historical and the other is strictly upon criticism, having been translated by writters of approved talents will form a standard of comparison and enable me to judge of the abilities of my new translator. Still little I could tell with certainty upon the intrinsic merite of the language and English idiom: and nothing at all whether this gentleman is possessed with the peculiar kind of style demanded now-a-days by the English reader. M.r Gifford alone perhaps of all the existing critics, is the r Gifford to examine these two specimens as if they were for insertion in the Quarterly, and to pronounce whether he would readily admit them on account of the style. He may – and you may – rely that his sentence whatever it may be, will not be known by any one. – Be so good also as to let me know if the article on M.r Knight's Homer would be admissible in the first number, and whether you or M.r Gifford have any objection to the subject which, indeed, is more
Tout à vous
O mio Ugo! – Ho otto figli, e l'avvocatura è vile e miserissima professione in questi tempi. Ti dirò io che la loro educazione e talvolta la loro sussistenza m'angustia e che un tal pensiero mi fa infelicissima la vita? O mio Ugo, tu sei negli agi, e tu non m'avrai certo mandato danaro per mancanza d'occasioni, e per non sapermi nel bisogno, o fors'anco le mie e le tue lettere saranno andate perdute. – Tu conosci l'animo mio, o mio buon amico, e sai ch'io preporrei tutto al vedermi in abbietta situazione fra gli uomini. – Tolga il Cielo che tu abbia un giorno il rimorso di non aver salvato, potendolo, il fratello del tuo amore, quel fratello che con santa soddisfazione sottrasse dalla miseria gli ultimi anni della veneranda tua madre! Questa lettera ti viene recapitata da tal persona, che ritornando in questa mia patria ha il mezzo sicuro di provvedermi il danaro, che tu vorrai consegnarle (....). Se tu fossi nel misero stato in ch'io sono, e il sapessi, venderei quanto mi ho di più caro per soccorrerti (....). Addio, dolce Ugo; e mi ti raccomando dalle calde mie viscere, e ti si raccomandano meco i miei figli.
Dear Mr Murray –
Your's Faithfully
My dear friend – I think I have met with a gentleman who would of all others be to one to suit you as a translator of Italian, I believe he understands that language and English most perfectly. He would be extremely happy to undertake to translate either Prose or r Murray the publisher, I am particularly interested about him and shall feel anything you can do as done for myself.
Hoping this will find you quite recovered from your late indisposition.
I remain most truly your's
Milady – Miss Brand vous portera une lettre que j'avais intention de vous envoyer par la poste; – et c'est pour vous remercier de vos traductions qui r Young qui viendra demain, j'espere, et s'il ne viendra pas, j'irai le chercher, car il loge precisément vis-a-vis de moi. La lecture qu'il m'a fait de la chanson
Vissi in udirla ne' miei fervidi anni –
Ensuite je l'ai lu et relu, – et sans flatterie d'auteur, et même sans compliment pour une Dame – mais en pure et franche verité, j'etais etonné des difficultés que vous avez surmonté, et surtout de l'ame que vous avez inspiré dans une traduction – et c'est une ame pleine d'un feu, et un feu qu'illumine les endroit mêmes que l'auteur avait laissé obscurs ou a dessein, ou parceque il a voulu dire trop de choses en peu de mots; – et neanmoins vous n'avez pas eu besoin de Caro nostro Foscolo – Je suis enchantée – on ne peut plus – de tout ce que vous dites au sujet de mon «Italia» – Je me suis donné beaucoup de peine pour le rendre digne de votre beau livre, et j'ose croire que j'y ai reussi, puisque vous, et tant d'autres, m'en donnez l'assurance. – Je n'étais pas contente de ma traduction de «Chiare fresche» et je vous l'envoie aujourd'hui, selon moi, un peu mieux. Je voudrais y mettre encore un peu plus de tems si vous et Mons.r Murray me pourriez l'accorder, parce que il serait a desirer pour une chose si difficile, de le revoir moi même avec de nouveaux yeux; et pour cela il faudrait l'enfermer et l'oublier. – Après tout je soutiens que le «Chiare fresche» est chose impossible et que même Tho. Moore «y perdrait son latin», lui qui peut trouver des mots
I was interrupted here – and now let me tell you I go to London on Thursday an my way to
I am delighted to find you are so much better, and hope you will now be able to follow your literary pursuits, and be yourself again. –
If I cannot see you as I go thro' London on Thursday, I will as I return. – By the by we dine with Miss Brand, and I dare say she will be very glad to see you if you can call in the Evn. – but I fear you cannot venture out in the night air. –
Adieu in great haste
Milady – Bien loin de nous empresser, nous attendrons jusque a ce qu'il vous plaira de declarer votre r Johnson ne pourroient jamais appercevoir. Mais aussi les auteurs à force de corriger finissent par être les parricides de leur meilleurs ecrits, et quelquefois aussi les suicides de leur propre genie. Je dis cela surtout pour l'
Saggia Isabella, – Vi mando un amico mio, dotto, leale affettuosissimo – e anche bello, – ma sopratutto carissimo amico mio al quale sono certo che voi farete molte e liete accoglienze, ed ei vi narrerà molte benchè un po' tristi cose dell'amico vostro. – Il S.r Collyer inoltre sa quello che ho scritto, e che scrivo, e che intendo di scrivere se avrò vita; – e perch'egli tradusse in gran parte un mio libricciuolo sul Petrarca, ve ne parlerà con amore, – e voi Petrarchesca giurata ve ne invoglierete; – ed io appena stampato ve lo manderò. Or addio da tutta l'anima.
Signora Contessa – Benchè molti mi richiedano lettere commendatizie per Lei, io ne sono avaro con tutti, – perchè dal S.r Adair in fuori, nessuno de' ricchi zingari Inglesi che vanno attorno pel Continente mi pare tale ch'io possa raccomandarlo a Lei; – bensì il S.r Collyer che Le presenterà questa letterina verrà a Lei, e senza ch'ei me ne abbia pregato; – pur so ch'ei ripatriando me ne ringrazierà; ed ella conoscerà un gentiluomo giovane, dotto, schietto, anche bello, e sopratutto mio carissimo amico; e sa tanto di me, che se a Lei, Signora Contessa, rimane alcuna curiosità de' fatti miei, egli potrà soddisfarnela. Le parlerà anche d'un Petrarca ch'io le farò arrivare
Mia cara Quirina – Trovo finalmente occasione di scrivervi, e per mezzo d'un amico da chi saprete assai più ch'io non potrei dirvi in dieci facciate, – chiamasi il S.r Collyer, e suo fratello vive a dimora da lungo tempo in Firenze, – e spesso io voleva raccomandarvelo, se non che tanti sono da più d'un anno i rigori e le profanazione de' secreti negli ufficj postali da Calais a Firenze, ch'io non mi sono attentato mai di mandare una lettera, la quale quand'anche non fosse stata soscritta da me, avrebbe con gl'indizj del mio carattere dato assai prove (da che i sospetti, in sì fatti casi e con sì fatta razza di leggi e di gente, son prove) contro di voi. A me la prigionia di Silvio ha dato e darà, chi sa per quanto tempo, amarissime cure; e così il Cielo avesse voluto ch'ei fosse venuto meco invece di Calbo! – Or Silvio sarebbe libero, e con l'ingegno ampliato e nudrito, e l'anima sua forte sarebbe cresciuta fortissima non
L'Amico Vostro
P. S. Delle prediche politiche, ed altre sì fatte novelle appostemi in Italia, – non ho scritto sillaba; – bensì taluno anche qui dando la caccia ad alcune lire sterline, s'industriò di giovarsi del nome mio, e andò vendendo per mia una certa Profezia diretta a' sovrani d'Europa, de' quali io non mi curerei, se non quando avessi 100,000. veterani. –
Sigismondo mio, – Ti raccomando dalle viscere dell'anima il più caro amico ch'io abbia in Inghilterra, e la certezza ch'ei sarà ben accolto dagli amici miei, mi consola tanto quanto della sua lontananza; – tanto quanto, perchè perdo in lui quasi tutto: quand'oggimai da un anno egli ajutavami a tollerare questa faticosa mia vita, ed il suo ingegno animava e abbelliva i miei scritti; e ov'ei non gli avessi tradotti, forse, Sigismondo mio, e senza forse, non avrebbero trovato molti lettori. Vorrei ch'ei potesse portarti le cose stampate; ma viaggia in guisa che a stento potrà riporre nella sua valigia un opuscoletto su la storia di Napoli del 1799 –; e te lo presterà da leggere, e dal frammento vedrai s'io abbia o no ragione di struggermi di desiderio fino a tanto ch'io abbia una volta scritto la storia italiana, miserabile ma utilissima, de' miei tempi, dall'anno 1795, al 1815. All'amico mio Collyer, ed ei ti darà questa lettera, ho dato alcuni indizj perch'ei possa raccogliere per me, non foss' altro la serie de' giornali politici stampati in Milano, e il Bollettino delle leggi, – tanto ch'io abbia r Collyer oltre all'essere dottissimo, è bello e compitamente gentiluomo; – però le signore alle quali lo farai conoscere, ti saranno gratissime.
Or addio dalle viscere dell'anima – Addio. Tutto tuo
Ye waters clear and fresh to whose bright wave She all her beauties gave, Who holds sole empire o'er my subject mind! Thou sacred branch so graced, (With sighs e'en now retraced,) On whose smooth shaft her heavenly form reclined!
Puisque le docteur Foscolo a ordonné le bain à Madonna Laura c'est ainsi que je l'ai plongé dans le
I was quite delighted, povero Foscolo, to see you so much better, and above all things to see little Mary, whose innocent endearments seem a balm to your wounded spirit. I am sorry you are to lose your friend, whose name I have forgot. – But we shall see you, I hope, at the Hoo by and by when we return home from Cosgrove. – If you see Mr Murray tell him I hope he will let me have the poems of Lord Byron's wch he mention'd, when I pass thro' Town again on the 9.th – Pray tell me how you like the th if he plays, and to tell any of our friends he may meet to be of our party. – I will write to them also and make a party, if he tells me he shall play. – Adieu,
I am sorry to make you pay for this. – La Reine de Trebisonde se porte bien, et vous fait mille amitiés. Le Roi reviendra demain d'Oxford. – Notre adresse est
Madame, – Le «All her beauties gave to the bright wave» – et tres heureusement trouvé, et poetiquement autant que decemment exprimé, – de maniere que ni le poete pourra se plaindre de
C'est un belle prière de Virgile, et puisque les Dames doivent faire semblant d'ignorer les langues savantes, je vais vous traduire par formalité ma prière, et l'adapter a mon besoin – «me de Stael dans la Corinne s'extasie a ces mots, et quoique je n'aime pas ses extases, elle a raison pour cette fois; car ces mots font tout sentir, sans rien exprimer qui ne soit chaste, tandis que dans cet endroit le poete n'est rien moins que platonique. Dans la 8.me section du premier Essay, que vous trouverez chez la Reine de Trebisonde, j'ai taché de expliquer le «
Mais si le livre est à votre portée veuillez bien lire le 8me paragraphe qui se trouve a page 14 et 15. – Je n'ai jamais pu voir M.r Young –; j'ai envoyé une fois chez lui; il n'y etait pas; j'ai frappé moi-même à sa porte, mais envain; je le verrai tôt ou tard, et il aura autant de plaisir à lire vos stances, que moi à les entendre; – j'ai fait en attendant votre commission et je lui ai envoyé copié mot-à-mot l'extrait de votre lettre qui le regarde.
Mille choses pour moi à sa Majesté la Reine, et au Roi, s'il est pres d'Elle. Je n'ai plus des Reines ni des tyrannes; et ma
Ye waters clear and fresh, to whose bright wave She all her beauties gave, – Sole of her sex in my impassioned mind! – Thou sacred branch so graced, – (With sighs e'en now retraced!) On whose smooth shaft her heavenly form reclined!
There! Signor Foscolo, will that do? Was ever Muse so obedient? Mine, (if one there), may be designated «Al Signor Foscolo obediente ancella» – I think
We go to London tomorrow, and I shall take this with me to send to you. I doubt the possibility of my calling, but if I can manage it will call for 5 minutes in my way out of Town about 10 o'clock next day – Saturday. – La Reine de Trebisonde and I do not fear your threats of satirising us in your novel, for we know if your wit should be disposed to treat us roughly your good-nature would fly to our rescue. – So goodly for the present –
Yours truly
Since I wrote this I have again read the versions you put in my hand by different unknown hands. I declare I think they have all much merit, and am frighten'd at your chusing mine. – Pray ask more wise folks their opinion before you decide, and never mind my being a
Caro Foscolo, – Io vi sorprenderò, dicendo che ho ripreso la traduzione dell'Orlando furioso, e questo con l'unico scopo d'avere di che occuparmi quando non fossi disposto alla lettura. Ora bisognerebbe accompagnare una tal opera d'una vita d'Ariosto; ma siccome io non spero di aggiungere niente alle tante vite di lui, già pubblicate, ho in animo di restringermi a una piccola introduzione, sul gusto di quelle brevi notizie che Andrea Rubbi ha date intorno agli autori, che si trovano nel suo Parnaso. Quest'idea mi piace tanto più che io non promettendo novità non ingannerei le speranze del pubblico. Però ditemi se la trovate buona, e sopprattutto ditemi se potreste somministrarmi qualcosa, onde renderla più interessante. Allorchè io mi sarò restituito in Londra vi pregherò di leggere i sei primi canti dell'Orlando che ho fatto mettere in pulito, avendo intenzione di pubblicarli in un volume, nella primavera, dando un volume per anno, finchè l'opera sarà terminata. – La contessa di Pembroke, la cui vista patisce
Ora addio addio.
Mon Ami – Je vous envois pages 1. 2. 3. 4. 5. – copiées de mon mieux. Les mots grecs laissez le en blanc, – je les ecrits plus en egyptien que en grec; – mais en me renvoyant ce manuscrit je les mettrai
Mon cher ami – Je vous écris par la petite poste pour vous tranquiliser sur mon compte. Je suis tres confortable, ai une jolie chambre bien meublée, et enfin toute commodité. J'ai reçu le 5 pages – vous les aurez demain. J'espere que vous aurez reçu mon manuscript avec les 6 pages recopiées que je vous ai envoyés a deux heures.
L'homme ira tous les jours – au reste vous n'avez qu'a m'envoyer tout paquet que vous voudrez par la petite poste – pourvu qu'il ne soit pas trop grand. Addressez toutes vos communications r Will. Williams King's Bench, ceci pour eviter la publicité autant qu'il est possible. Je trouve plaisant de faire mes affaires ainsi, comme les Espagnols jouent aux échecs par ecrit. Adieu – God bless you for your kindness to yours faithfully
Mon cher Foscolo – Ici dedans vous avez la traduction de tout ce que j'ai – j'y ai mis beaucoup de soin dans l'espoir qu'elle vous plaira – J'envoye aussi la traduction du restant de la page que vous m'avez demandée, et que j'avois gardée dans l'attente de la suite –
J'ai été soigné deux fois depuis que je vous ai ecrit – mais aujourd'hui je suis très bien portant – Je suis faché que vous soyez mal porté, mais j'espere que votre migraine est deja bien loin – Comment se porte
Votre devoué
Mon cher ami – Voici le 15; 16; 17; 18; 19; 20; pages; hier j'ai envoyé hier depuis la 1.e jiusque à la 14; – ainsi aussitôt que avec les autres que vous avez deja en 4to vous m'expedierez ces vo traduites –, je les arrangerai en forme, et je vous les expedierai de nouveau avec leurs emendations, aditions, citations etc.; en bon ordre de maniere que vous puissiez le reduire en
Mon cher ami – Votre lettre pleine de bonté m'est parvenue fidellement par la petite poste – et tout pacquet que l'on voudra recevoir, est sûr d'en faire autant. Je crois qu'ils reçoivent jusques a l'once. Ainsi ne vous genez pas pour le papier. Je prendrai note du port de tout ce que je vous envoie par ce moyen et je vous la rendrai avec bien de remerciment. Ayez la bonté de m'envoyer demain, seulement, par le commissionaire, une quantité de papier rayé comme je ne saurois en trouver ici. Je vous envoie 4 feuilles de
Demandez – Number me in eight c'est
Adieu mon cher
Votre devoué de tout coeur
Mon Ami – Je vous envois la suite des derniere 6 page. Vous trouverez ci-joint p.es 7. 8. 9 – et la continuation ce soir avec la vo car vous ne l'avez pas traduite.... – Adieu de toute mon ame. Faites courage et tachez de me rejoindre –
Mon ami – Vous trouverez ici le 6. 7. 8. 9. 10. – Ne manquez pas d'envoyer tous les jours – Renvoyez moi tout ce que vous avez traduit – et toujours avec ces originaux. – Demain je vous enverrai aussi un billet a propos d'un logement –
Caro Mammi – Domani, o Lunedì mattina, tra le ore
L'amico vostro
Foscolo nostro – I sent you my th, when we go home to receive our brother the General. – I hope you will be well enough to come to us some part of the winter. – Have you seen Mr. Young? – If you should see him, pray, ask him whether he received his copy of my poems, and whether Mrs. Siddons is returned and has hers.
There is so much more amusement to oneself in dramatic writing than any other, that I think I shall not go to my grave without trying my hand at it once more. – Pray think of some historical count in private life on which one may build a story. – You know every thing and remember every thing, and I have neither knowledge nor memory. – I enclose you a very beautiful sonnet which I cut out of an old newspaper. I wish I had written it. – I cannot conceive how who could write such a sonnet should put it into a newspaper. You promised to send me some more versions of «Chiare fresche» – Lord Dacre has not Sir Wm Jones's works. – I hope you continue to improve in health, and spirits, and do not work hard enough to hurt your eyes – neither lose too much time in playing with little Mary – who by the by, does "
Ever sincerely Yrs
Milady – Point de feuilles a reviser, – et ainsi point de mes lettre a Cosgrove Priory near stoney, Straford; – mais puisque vous devez maintenant être chez vous, je vous donnerai la nouvelle, Madame, que M.r Murray ayant le projet de r Young depuis que Lord Glenbervie m'envoya la r Marsh, ayant commencé a disputer sur l'interpretation d'un mot de l'Evangile ont fini par se quereler sur le
Che a me più dolce viene
Più penetrante in cor voce di donna,
Se vaga e lieta in gonna
Docile ingegno dalle Muse ottiene»
Et en verité M.La petite poste étant trop religieuse ou trop pretresseuse (ce qui est souvent la même chose) pour vaquer aux affaire des profanes la dimanche, je n'ai reçu votre charmante lettre, mon cher ami, que Lundi soir. J'etais alors très malade de poumons et de la tête, et encore hier et ce matin.... cependant, à force de lire et relire votre lettre, ma gaieté naturelle a pris le dessus – et j'ai pu reprendre mon travail, de sorte que, à près demain vous aurez les 2 et les 14 pages traduites. Mille graces a la Mariana pour toutes les peines qu'elle se donne a l'egard de mon logement – Dites lui que j'ai des pillules à la Venus, à la Psyche, à la Hebe, à la Helene – qu'elle choisisse! – elles sont toutes à son service. J'ai aussi des pillules
Caro Amico – La lettura della tua versione del libro terzo dell'
Seppi per mezzo della Lucietta Cicognara che la
Dio ti benedica e posi le sue mani sopra di te.
Signore ed amico pregiatissimo, – Lo scrivere per la posta è per noi ormai divenuto mezzo di comunicazione o pericoloso o inefficace; colgo dunque l'occasione che il Sig.r Petracchi recasi a Londra per iscriverle sciolto da quella fatale riserva impostaci per estinguere fra noi tutti i sentimenti generosi, ed i più sacri rapporti. Due sue lettere mi pervennero in quest'autunno, l'una del 9. ottobre 1820. per mezzo di Mad. e Miss Hamilton, l'altra del 30 Giugno 1821. per Lord e Lady Compton. Mi fu caro il vedere da essi, come ella m'annoverasse ancora fra' viventi di lei amici, mentre l'assenza mia da questo mondo da quasi un anno, aveami impedito di esistere agli amici, a' loro raccomandati ed a me stesso. Ella avrà forse già per relazione inteso come ho lottato per sei mesi interi contro la morte, che replicatamente m'assalse colle armi d'indomabile infiammazione. Le patrie sciagure, e l'Austriaca Polizia si collegarono in triplice alleanza contro di me, e fu miracolo se ne scampai. Dal mese di Luglio fino ad ora stetti sulle rive del bel Lario inteso a risaldare colla quiete, e coll'obblio la mal ferma salute, e l'animo ancor più crudelmente esulcerato. Quelle aure beate, e molta cordiale amicizia per parte de' buoni mi valsero un pieno ristabilimento fisico, e molto conforto al morale. Ma la causa del secondo morbo è viva, presente, e continuamente operante. Troppa fu la vergogna, e troppo immenso è il danno che ci sovrasta. Siam condotti a tale di chiamar felici gli esuli, e molto più felici poi quelli, che, se divideranno il danno generale che la perversità di quest'epoca ha serbato a tutti gli sforzi santi e generosi, son ben lontani dal dividere la vergogna di quelli che non seppero voler il bene che imbecilmente, e fanciullescamente.
Tutta l'invernata io la passerò a Milano, se circostanze violente non men cacceranno. Sarò lietissimo s'ella mi darà luogo a mostrarle quanto io tenga in alto e sincero pregio Lei ed i suoi comandi; e poichè nell'inopia di patrii interessi, e di vincoli sociali in cui viviamo, troppo rado ci è concesso di poterci direttamente giovare, mi sarà caro ch'ella mi apra l'adito a mostrarle l'animo mio nelle persone de' suoi amici; oltre al conforto che sempre reca il contatto de' buoni allorquando si è vieppiù circondati dai tristi. Ella ci compianga ma per un sentimento di nobiltà non si unisca ai tanti per vilipenderci; e non si dimentichi ch'egli è nella sventura, e quando più scarso ne apparisce il numero, che la lega fra i buoni deve stringersi più tenace. Egli è a questo titolo ch'or più che mai le domando la sua amicizia, e sincera le protesto la mia.
P. S. Voglia ricordarmi a que' pochi, che fra i molti che conobbi, meritano che si serbi di lor memoria; sia fra questi principalmente Lord Holland, e Broumgham, ed applichi questa mia preghiera con qualche maggior liberalità al sesso gentile. Suo Ser.re ed Amico
Ugo mio carissimo – Della noja, della oppressione, delle miserie del nostro Paese, bisogna pur confessarlo, meritevolmente infelice ti parlerà minutamente il cavalier Petracchi, dal quale ti verrà consegnato il mio foglio – Egli è nominato Direttore di codesta Opera Italiana, e vo sperare che dalle sue cognizioni in materia teatrale voi trarrete molto profitto nei vostri divertimenti, ed egli discreto lucro, e molta lode – Di me ti basti il sapere che la tua amicizia è sempre più cara al mio cuore, lusinghiera per la mia vanità e ti prego a conservarmela viva, come a tener per inalterabile il mio sincero attaccamento per te,
Mio Ugo! – L'illustre cavalier Petracchi si reca a Londra, ed io debbo alla di lui gentilezza il piacere di mandarti un'altra mia, poichè una precedente tu avrai già ricevuta da una Madamigella Annetta, che partì essa pure, son più giorni, per recarsi da codesta Madama Coswai, che tu conosci.
E ti prego, o mio Ugo, dalle viscere tutte a voler fare il più che per te si potrà a favore dell'amico e fratel tuo. Se non avessi otto figli, i cui destini mi gemono dì e notte nell'anima, tu non riceveresti che le espressioni dell'amor mio; ma un impegno così sacro, e le disgrazie che mi sovragiunsero, mi ti fan pregare colle lagrime a voler saldar meco quel tuo debito, che mi sarà sempre ad ogni modo di cara memoria.
Addio, dolce Ugo! non dubiterò mai che tu o non mi scriva subito, o non faccia per me quanto potrai. Abbimi sempre caro, e credimi.
Il tuo aff.mo
S. and R. Bentley present their respects to Mr. Foscolo, and by directive of Mr. Murray forward to him proofs of the first Essay on Petrarch. They beg to draw his attention to two passages which they suggest the alteration of "incapable" for "unable" and the turning of the phrase "habitual uncontroul of sensations" thus "sensations habitually uncontrouled". The second Essay shall be sent in slips.
Ugo, nostrorum sermonum candide judex,
Quid nunc te dicam facere?... vel scribere?
Vorrei, per risposta, che avete data l'ultima correzione, all'ultimo foglio della nuova e prima vendibile edizione del vostro Petrarca, che gli occhj vi siano ristabiliti, e che le
Non so se Murray vi abbia rimessa ancora, o fatto recare uno degli esemplari in 4.to della mia nuova, aumentata, e vorrei che mi potreste dir migliorata edizione. Non me ne fa dire, nè me ne scrive, nè mi fa scriverne la menoma cosa. La discreta taciturnità d'un ministro di stato non è da paragonarsi coll'
Voi sapete quanto sono stato poco bene di salute l'ultimo mese che restai a Londra. Altrimente sarei andato a trovarvi più d'una volta.
Eccomi finalmente a Bath – e per due mesi, almeno. Vi trovo molti amici, vale a dir «Non è per far istoria in poesia»
Ve lo dirò un'altra volta.
Per adesso permettete ch'io vi racconti una cosa che la posta d'hieri m'apportò – Voglio dir una lettera anonima – molto graziosa e gentile, ma scritta per farmi osservare d'aver lasciato scappare, o per fretta, o per trascuratezza, o ignoranza delle sottilità pedantesche della grammatica, un certo piccolo nevo nella stanza (ch'il mio corrispondente benevolo sembra creder esser mia) premessa alla prova della mia versione, dove si trova, in effetto, scritto,
Quel buon cuore d'uomo m'avvertisce con molta umanità che non si può dir mo già lo sbaglio, ve ne fosse uno, non è mio – io non ho fatto che trascrivere quella stanza, parola per parola, dall'edizione milanese delle poesie forteguerriane, come si legge a carta 305 del Tomo 30 di quella edizione, e come ò io dato a sapere colla Nota 25. p. 120 del mio libro. E poi devo aggiungere 2.do che voi vi rammentarete che vi consultai rispetto quella singolarità d'idioma, temendo che potrebbe esser rimproverato come solecismo, e che voi m'avete assicurato che non l'era. Questo mi bastò. Lasciai star, nolens volens, «maggior» esposto all'imputazione di misalleanza col povero «come» – Quel diavolo d'Arcade Nicotele Emonio avrà da giustificarsi da quell'accusazione di peccato d'eloquenza ossia di
Se mai, caro, stimato, egregio amico, vi venisse il desio di gustare le acque di nostra Ippocrene qui, o di spassegiare sulla cima di quel Parnasso Bathouse che fornisce, anzi scaturisce dal suo più intimo grembo questi nostri rivi perenni di salute, vi trovarete nella mia casa una stanza assai commoda per dormirvi tranquillo, o per meditare vegliando, per risvegliare i spiriti addormentati che abondano nel mondo – e in ispezia qui, non pensando ad altro ch'a passare «la nuit à bien dormir, et le jour à ne rien faire», secondo il sistema del buon La Fontaine – Vi prometto, e di cuore «rs Meynell – Venite dunque, scrivendomi frattanto, e fidandovi sempre alla sincerità dei miei sentimenti – sentimenti di vera stima ed amicizia per voi.
Mon cher Foscolo – I nemici della libertà di Napoli si lagnano dei
qualche
meliore lapillo.
Yours
Faitez moi scavoir, je vous prie mon cher Foscolo, ou je pourrois voir le decret de l'Empereur d'Autriche contre les
A vous
Onorando Signore. – Le mando il mio Petrarca, cui terranno dietro fra due mesi le rime di Michelagnolo. Il venditore di quest'opera e della presente è il S. Cerutti, maestro di chitarra, uomo d'ingegno e di probità, il quale viene a tentare costì la fortuna. La supplico, Signore, per la bontà dell'animo suo ch'è sì ben conosciuta, e anche per mio riguardo a cercare d'essergli utile in qualche modo, ch'io gliene avrò tanto obbligo, quanto se facesse per me proprio, essendo un altro me stesso. Si conservi per la gloria nostra, e mi creda quale sono e sarò in perpetuo, tuttà suo
Mio caro amico, – Vi ho procacciato uno scolaro il quale vi impiegherà durante l'inverno quattro volte la settimana, a
Comincierebbero ora: – e se domani verrete a casa mia, noi potremo concludere. – Addio
L'amico vostro
My dear Sir, – I send you my plan and my promises – and hope you will add your own remarks and propositions in order that I might settle my mind about the work as soon as possible. So, after the reviews I have already began concerning
Your's very obliged servant and friend
Madame, – Puisque vous comptez pour rien ma troisieme lettre, celle-ci sera au moins la
Mardi, aussitôt reçu votre seconde lettre, j'ai courru pour en lire une partie à Mrs Williams – elle desire de toute son ame de vous rejoindre, mais elle craint fort que Sir Henry ne lui permettra point de partir – Elle est sure que vos soeurs, malgré leur inexperience, pourroient contenter leur pere, – cependant elle doute si leur père voudra, ou non, se laisser contenter. Les meilleurs changements même deplaisent lorsque on doit le prendre par necessité; – mais si M.
Dear Lady – La declaration que vous avez voulu bien me comuniquer – et que vous trouverez ci-jointe – est ecrite de maniere à être valable devant les Tribuneaux, même sans la signature des temoins, ou la formalité d'un notaire. – Serieusement, Madame; malgré que je ne sois pas sure jusque à quel point l'homme qui vous aime aie merité ce traitement de votre part, je jurerais qu'il vous a provoqué et alarmé; et que par consequence la delicatesse de votre conscience n'aura à vous reprocher aucune espece de severité.
Cependant j'oserais vous conseiller de ne pas envoyer cette declaration: permettez moi que je vous fasse le pedant; peut-être je serai long; – etant moins jeune je dois être plus jaseur que vous. D'ailleurs j'etais – et je suis malheureux; et si les avis des gens qui ont boucoup souffert sont quelquefois ennuyeux, il ne sont jamais inutiles.
Si vous avez à faire à un homme clairvoyant et généreux, vous n'avez besoin que de votre maintien pour le desabuser de ses illusions; et il n'aura besoin que de sa seule force pour se relever de la bassesse de prodiguer en vain ses affection. L'on dit que tout homme est sujet à tomber; je dis plus; et je soutiens que tout homme tombe. Mais le faible reste longtems prosterné – et le fort se releve tout d'un coup: le sot retombe dans le meme precipice, et le sage y repasse sans danger. Il est naturel aux ames passionnées de s'epancher: elles font craindre que une fois emportées il soit impossible de les arreter; – mais, croyez à moi, Madame – de telles ames sentent aussi avec dignité une passion predominante qu'elles appellent
Si au contraire vous avez à faire à un espece de habitant de
Mais indipendemment du caractere de l'amant, – que vous êtes mieux que moi dans le cas d'observer de sang froid, – votre coeur noble et bon doit sentir que – lorsque même vous seriez hors de tout danger – vous n'êtes pas moins obligé de respecter la passion que vous avez inspiré – et vous avez trop d'esprit pour ne savoir pas que tandis qu'on peut calmer une douleur l'on ne doit pas l'aigrir par un affront. Peut-être que votre declaration est ecrite avec autant de bonté que de fermeté; – je ne sais pas assez l'anglais pour juger du ton qu'y regne; j'ai seulement senti que votre lettre dechire les entrailles.
J'avais d'abord pensé qu'elle etait adressé à moi; – mais à mesure que je me sentais percé l'ame à chaque phrase je me suis convincu que je ne pouvais, sans être injuste et cruel vers moi même, prendre pour moi les coups que je ne merite pas. Je vous aime, Madame, – je ne sais pas si moins ou plus que les autres – et cela n'importe gueres – mais je suis sur que je vous aime avec des principes, des vues, et des sentimens bien differens que ceux des autres; et peut-être tout-à-fait differens de ceux que vous supposez.
Je ne crains pas – comme l'amant à qui vous ecrivez – je ne crains pas d'etre
Je n'ai point de pretension – je suis etranger, et le
Mais je n'etais pas créé pour cette solitude d'ame; et j'aime; et je n'ai pas tort en cela; – mon tort est de trop laisser voir que j'aime – et je tacherez d'y reparer –
Ainsi, Madame, n'ayant pas ni pretensions ni esperances soyez sure que je vous aimerai toujours comme je vous ai aimé jusque à present. Je cherirai toujours votre esprit et l'amabilité de vos manieres – Et ne craignez point que ma passion puisse m'être funeste; c'est plus un rayon de lumiere, que une flamme: elle a eclairé doucement mon coeur sans le brûler – Je ne sais pas ou j'en viendrais – Mais pour vous ne vous alarmez point – et si votre declaration etait adressé à moi, je vous assure, et je vous prie de le croire, qu'elle n'etait pas necessaire.
Si cependant vous desirez que je la garde, vous pouvez la renvoyer – et elle me servira comme le
Voi vedete, o signora, che due giorni di afflizione ci hanno portato a stimarci ed amarci con maggiore contentezza. Voi vi siete liberata dal timore di rendermi la vita più amara, e vi siete accertata de' veri sentimenti dell'amico vostro; ed ora lo conoscete per modo da poter consolarlo colla vostra benevolenza senza temere ch'ei ne abusi, o s'inganni credendola
Depuis les premiers jours de notre connoissance j'ai costamment repeté à moi-meme les me; je ne me souviens pas des mots; peut-être qu'ils ne sont pas assez precis parceque j'ecrivais à coeur abandonné (faiblesse dont je me garderai à l'avenir) je sais néanmoins que je n'entendais point
Je vous ai deja ecrit les apologies, et les compliments de M.r Murray; il m'a promis de s'expliquer mieux avec Barrois; et j'ai pris la precaution d'en avvertir deux fois le Marquis Capponi, et si après mes raccomandations, et votre correspondence avec Barrois les livres tarderont à vous parvenir, il faudra en accuser la Fatalité. J'espere que vous aurez à cette heure reçu une brochure Anglaise; c'est la traduction de l'article sur
Votre 10me, 5 Mars – arriva Mardi lorsque la mienne, son grand Diable, et son petit-Amour étaient deja dans la boite de la poste. J'aurais desiré pouvoir vous remercier promptement, non tant de votre declaration, quant des expressions consolantes que vous y avez ajouté – En effet je n'avais besoin que de la consolation, car depuis le jour de notre connoissance je fais chaque jour la même declaration à moi-même; mon seule esperance etait de ne point la recevoir de vos levres. Mais puisque j'ai provoqué la peine, je dois vous ma reconnoissance pour la douceur dont vous avez taché de me donner enfin une affliction qu'il vous etait impossible de m'epargner pendant plus long tems. Ma reconnoissance ne consiste pas dans les mots: elle n'est ni simulée, ni froide, ni exprimée par formalité: je vous la temoigne avec toute la chaleur de mon ame, et avec la candeur que vous avez toujours merité de moi – et je pourrais assigner toujours des raisons qui vous persuaderoient combien votre lettre m'a fortifié a executer enfin une resolution que je medite depuis le jour de notre connoissance, et que j'avais la pusillanimité de différer – Mais les explications des raisons m'entrenneroient trop loin, et je reveillerais des chordes qu'il a été dangereux de toucher, et que maintenant il est absolument necessaire de laisser dormir, pour toujours – au moins tant que nous demeurerons sur la terre: car j'espere que nous nous rencontrerons dans un Monde ou selon l'Evangile
Il y a quelques semaines que votre frère en desirant pour mille autres causes votre retour, me disait aussi que alors sa demeure à Wimpole Street ne sera plus necessaire, et qu'il pourra se loger ailleurs, et avoir plus de tems à etudier – Je lui ai offert de lui louer mon appartement, [....]
Je ne pouvais pas repondre par le même courrier; car votre lettre du 26 Avril m'est arrivé après le depart de la poste. J'ai trop senti l'angoisse de l'attente et du retard des reponses, pour avoir le courage de la faire souffrir aux autres. – Cependant trois jours de reflexion ne peuvent me suggerer ni comment, ni quoi vous répondre: pour bien reflechir sur ses propres passions, il faut leur donner le tems de se refroidir; et la mienne n'espere pas dans ce remède; – et quand même, il lui faudraient des années. Je ne dois plus vous dire ce que je sens: mais pourrais-je vous parler sans vous dire ce que je sens? – ou vous laisser à l'affliction que mon silence vous causerait? Vous me repétez de vous ecrire, et vous m'en priez d'une manière à me faire venir aux yeux des larmes qui me compensent de tout ce que j'ai souffert, mais qui ne me promettent pas des consolations certaines pour l'avvenir. Et puisque j'ai tout fait,tout enduré pour me resigner au silence, il serait plus prudent de le continuer obstinement. Mais
Depuis Février, le retard de vôtre retour et la rareté de vos lettres me mirent d'abord dans une impatience, et ensuite dans une tristesse qu'il m'était impossible de conquerir. La necessité de vous revoir, et l'impossibilité, m'affligoient sans m'offrir jamais de remède. Je sentais que je n'aurais pas pu vivre sans vous, et que je n'aurais jamais pu vivre avec vous; cependant l'idée que vous étiez au moins mon amie, me donnait non seulement du courage, mais la volonté de chercher la douleur en vous aimant plûtot que me livrer de nouveau à l'ennui de ne rien trouver de interessant sur la terre. Mais lorsque vous m'avez manqué de parole, et que malgré vôtre promesses vous m'abandonniez sans vos lettres, j'ai commencé a douter de votre amitié, et je pensais que c'était enfin tems de vous laisser tranquille. Je me repetais, et je commentais les vers que Dante appliquait à une autre jeune personne:
Je vous ai ecrit alors un peu en colère; et j'ai mal fait: j'aurais du rendre mes lettres plus rares et plus froides, et finir peu à pen. Wimpole Street m'est devenu un sejour de douleur, et j'etais si injuste jusque à repprocher dans mon coeur vos bonnes soeurs de la froideur que je leur presumais comune avec vous, et qu'elles à mes yeux ne compensoient avec vos qualités. Je me disais que mes visites peu frequentes se termineroient naturellement dans une absence presque absolue qui justifieroient, ou ne feroient pas trop observer ma retraite à votre retour à Londres. Je n'osais je ne voulais prononcer vôtre nom devant vos parents pour eviter que mon emotion ne trahisse l'etat de mon coeur; et peut-etre que ma conduite depuis lors leur fait croire que je ne tiens à vous que par un de ces attachéments ordinaires que l'absence rallentit presque toujours. Ma raison (ou peut-être mon illusion) etait alors assez courageuse pour me faire presumer que j'aurais pu vivre dans la même ville et vous eviter constamment. Vers la moitié de Février j'ai reçu votre 8me lettre; et les excuses que vous m'ecriviez, et vos expressions pleines de bonté et d'empressement et surtout de desir de conserver mon amitié m'ont fait passer – tel est l'homme, et si prêt a s'illuder lorsqu'il est malheureux! – m'ont fait passer tout d'un coup de l'extrême de la peine, à l'extrême du plaisir; je me suis repproché l'injustice de ma defiance; j'ai cru que vous me pardonniez, et même que vous aimiez les expressions de mes lettres; – je ne vous avez jamais parlé de mon amour a dessein, mais si je pouvais quelques fois reussir à me taire, et quelques autre fois a moderer mes paroles, il m'etait impossible de vous ecrire toujours, et toujours dissimuler des sentiments que je ne pouvais pas contenir. Malheureusement j'ai repondu tout de suite a votre lettre, et si rapidement, et avec le coeur si ouvert, et fou de joie que j'ai en partie aveuglement, et en partie volontairement ecrit des choses qui vous ont alarmées – et dont (quoique j'oublie rarement ce que je vous ecris) je ne puis pas m'en ressouvenir: je sais seulement que je n'avais pas ensuite ni crainte ni le moindre remords de vous avoir affligé: au contraire il me paraissait d'avoir reparé à ma faute pour vous avoir durement rapellé l'oubli de votre promesse de m'ecrire. À cette lettre, qui était ma 23me, vous avez repondu en date du
Après ma reponse j'ai passé jusque aux premiers jours de Avril toute ma vie en rêves, et en justifications, – tantôt je me justifiais moi-même; et plus souvent je vous justifiais contre mes plaintes. Jour et nuit vous etiez devant mon ame, et presque devant mes yeux, et je touchais vôtre main, et je me rapellais les occasions, les moments, et les endroit ou j'ai reçu tant de proeuves de votre bonté, et ou je vous disais avec quelle estime et quel disinterêt je vous etais attaché. Non, Madame; vos bontés ne m'ont jamais fait presumer qu'elles fussent dictées par l'amour; mais j'etais sur que vous reposiez avec une confiance entière sur la délicatesse et la generosité de ma passion; et que vous ne m'auriez jamais cru digne d'être puni en me disant ouvertement:
J'ai donné au valet de M.r Russell un paquet avec huit petites tabatières à votre adresse, et que vous aurez la bonté de remettre au Marquis Capponi: elles vous arriveront par le moyen d'un voiturier, et j'espère dans le tems que Capponi sera à Lausanne; il viendra vous faire une visite au commencement de Juin; il a jusqu'à present perdu son tems d'abord à Paris parceque ayant trouvé les Français du 1820 une nation tout-à-fait differente des Français du 1819, ils meritoient la peine d'être longuement etudiés – Aussi il est à croire qu'il faira tous les ans un voyage à Paris – Ensuite il a etudié un peu de politique dans le Pays-bas, et n'a rien appris qui vaille – Ensuite il a voulu voire la Hollande; et les marais l'ont effrayé et rendu melancholique à mort; et les figures des marchands des quels il n'a jamais été fort amoureux, lui ont donné en Hollande une antipathie irreconciliable contre toutes les physionomies mercantiles de l'Univers; – il est un grand professeur en physionomies, – interrogez-le, et il vous en dira autant que Lavater, et par dessus le marché il vous expliquera le système de la cranologie du D.r Gall. Pauvre Capponi! j'ai puis dire que après votre depart et après le sien j'ai tout perdu ce qui me rendait agreable la vie: c'est une ame haute, fortement indipendente, douce en meme tems et equitable; c'est un esprit penseur, et doué de tant de originalité naturelle jusqu'à pouvoir connoitre et rompre de soi-même en peu d'années les entraves, la mediocrité, et les sots prejugés de un[e] longue education parmis des prêtres ignorants et des nobles faineants – Et Capponi m'aimait, et m'aimera même
J'avais le projet d'aller à Florence, pour trouver un peu de repos d'ame en vivant près de lui, et des amis de ma jeunesse. Maintenant il m'ecrit que il est lui-même effrayé de l'esclavage et desolé de maniere des misères, et de l'ignominie de nos concitoyens, qu'il est souvent tenté de retourner à Londres. Au reste s'il tardait à paraitre à Lausanne, car les voyages que les autres font en une semaine lui occupent souvent deux ou trois mois et maintenant qu'il est à Francfort je crains qu'il ne s'enfonce dans l'Allemagne – s'il tardait a paraître, et que vous soyez obligée de quitter la Suisse, veuillez bien alors envoyer les tabatières à la Princesse Aldobrandini – une descendante de Clement VIII qui fut le dernier des Papes usurpateurs en Italie: Elle doit demeurer, je crois, dans quelque partie du pays de Vaud, et certainement dans la Suisse Française: il vous sera facile de l'apprendre; et il suffira de lui faire dire que les tabatières lui sont expediées par Mr Capponi.
Le voyageur avec la montre n'a pas encore paru; et peut-être qu'il n'arrivera pas de si tôt: il me tarde de le voire parceque j'espère de recueillir un peu de votre
Cependant Messer Ludovico s'ecriait en même tems:
et en effet sa Dame seule qui lui faisait perdre la tête, la lui faisait aussi retrouver en l'obligeant d'ecrire les follies d'Orlando pour lui plaire – A propos de la follie de ces Messieurs (qui ne m'est pas trop utile à excuser la mienne puisque elle ne me fait pas faire des beaux poemes) ayez la bonté de remplir votre promesse et de m'ecrire votre opinion sur Petrarca, et surtout sur Laura; qui étant femme, et étant mariée devait tourmenter doublement son amant; et il etait né pour se laisser tourmenter. Mais j'ai deja tiré assez de conclusions sur ce sujet; c'est à vous maintenant de dire les vôtres. Je n'ai plus rien ecrit après ce pauvre article: je n'ai rien fait que lire, et principalement tous les voyages qui m'ont tombé entre les mains; ils m'ont donné une idée bien miserable, et plus horrible que je ne m'attendais sur le genre humain; – et malgré que mon ami Ortis en considerant seulement le monde autour de lui n'avait malheureusement que trop apris à gemir sur les hommes – l'examen que j'en ai fait en age plus mure m'en fait en même tems et gémir, et frissonner, et chercher de ne point les connoitre plus profondement; – et après tout, le genre humain Europeen est le plus tollerable; et je suis bien aise d'avoir longtems vecu en Angleterre parceque mille circonstances et une longue serie d'années et de prosperité, et surtout de liberté ont rendu les Anglais plus estimables que tous les autres peuples de l'Europe. Mais la nature en créant les hommes tels qu'ils sont, leur a donné néammoins la grande compensation de tenir à une famille et à une patrie; et en s'entregorgeant, et trahissant en masse, il s'aiment cependant en detail; et souvent un
«O felice colui che un breve e colto
Terren fra voi possiede! un antro, un rivo,
Cara una Donna, e di fortuna un volto.
Ebbi i miei studi, e le mie paci a schivo:
Ahi giovenil desio fallace e stolto!
Or vo piangendo che di lor son privo».
Car, en verité, je ne sais plus quel parti prendre: je suis né pour bien faire une chose, et me voici enchainé pour mal faire d'autres contraires à mes sentiments, et aux facultés de mon esprit, et à toutes les habitudes de ma vie. J'etudiais pour plaire à moi même, et pour ma patrie, et pour la gloire, – et je dois ecrire, pour plaire aux libraires, pour ecorcer le français, et pour recevoir des guinées. Avant le départ de Capponi je me suis occupé pendant trois semaines à finir la traduction d'un chant de Homère; et mon ami me disait que je devenais gai, et gras, et que je parlais comme s'il n'y avait d'autre bonheur pour moi qu'à faire de vers. C'est ridicule, mais c'est vrai. Lorsque je travaille d'après l'impulse de mon Genie, qui pour petit qu'il soit, il est toujours d'origine libre, et divine, la fatigue, les vieilles, les soins assidus, et inconcevables hormis aux martyrs de leur Muse, bien loin de m'afflaiblir, me donnent à l'esprit, au coeur, et au corps une trempe d'acier; mais dans des traveaux contraires, et permettez moi cette expression, au dessous des mes pouvoirs, l'acier se rouille, et le fil du couteau finira par ne pouvoir plus couper. Cela vous paraitra incroyable; mais m'étant forcé de commercer un article pour Jeffery, j'ai écrit pendant dix jours plus de cent pages, copiées, recopiées, barbouillées, et enfin je du en desesperer, et je les ai jetté au feu avec le douloureux plaisir d'un homme qui pour guerir d'une lente et humiliante souffrance, se laisse opérer par un chirurgien. Je vous racconte tout cela à fin que vous ne me reprochiez, si je ne fais rien qui vaille; la Fortune m'empêche de faire les choses que je saurais; et la nature ne me laisse pas faire celles que je devrais. J'ai donné il y a plus d'un mois à Murray une Tragedie à imprimer à fin de pouvoir de quelque manière m'occuper en corrigeant au moins les feuilles de la presse; j'y ai trouvé des beautés, et des defauts qui m'ont convincu que je pourrais encore faire boucoup, et faire mieux dans ce genre pour lequel les premiers essais de mon adolescence m'ont donné de si belles esperances. Mais le tems passe; le soucis s'augmentent; les maladies, l'age, et la solitude domestique pesent d'autant plus que l'on avance vers le soir de la vie, et que l'on perd la belle lumiere des illusions et des esperances. Je voudrais ecrire des Tragedies; – et après, l'histoire d'Italie des mes tems – et finir en achevant la traduction de l'Iliade, – et mourir en paix – Mais si je tarde encore dix ans, c'en est fait: et je devrais en même tems vivre avec la pauvre Muse avec les soins et les regards forcés que j'aurais du m'imposer si j'avais epousé
À propos de ma pauvre Laide, vous fairez bien de reparer à mon indiscretion, et de brûler son billet d'invitation qui doit s'y trouver dans un des volumes de l'histoire de la peinture. – Vous fairez bien aussi de ne rien dire à vos soeurs concernant mes observations sur les plaintes de Mrs H. Jones pour le petit Henry: vos soeurs m'ont dit alors
J'ai reçu Samedi votre me
me lettre (que maintenant je puis nommer une faveur du ciel) m'a paru d'abord comme une tentation d'un genie implacable pour m'envier jusque à la triste consolation de vivre,
«In violenta e disperata pace».
Je voulais d'abord continuer dans mon silence; et je l'aurais fait, si – non ma passion qui toute puissante et inestinguible peut me consommer, mais jamais m'entrainer – non ma passion, mais vôtre haute, douce, et me
Samedi j'ai reçu votre 12me. Deux miennes vous ont été adressées à Villamont. Ne faites pas d'attention à ce que je vous dis dans la 31me sur vos sentiments à mon egard: c'etoient des illusion du moment, et je vous en demande pardon. Il est tems que tout cella finisse; je suis las de mes illusions, de mes delusions, et de la necessité de vous troubler et de vous demander pardon; je suis las et honteux de moi-même. Il faut que je retourne à recouvrer «La violenta e disperata pace» qui me donnait aumoins la certitude que je vous lassais tranquille. Maintenant interrogez-vous même: pouvais vous estimer un pareil homme qui passe de l'esperance à la crainte, et de la crainte aux nouvelles illusions, qui sait se resigner à souffrir et ne point persévérer à sa taire? Me voici de nouveau dans la humiliation d'avoir manqué à ma promesse; et dans le remord de vous avoir nouvellement affligée et offensés; – et il m'a fallu plus de huit jour[s] pour m'appercevoir que j'ai mal interpreté vos expression[s]; et combien mon coeur soudainement remové de sa morne tristesse, m'a rempli les yeux de larmes qui me soulageoient pour peu de moments, et m'egarait l'immagination; – mais puisque il est maintenat impossible que les deux lettres ne vous arrivent, perdonnez moi encore une fois, – et pour le derniere fois, – et croyez seulement à ce que je vous ai ecrit sur mon avenir. Ce n'est point que je pretende d'afficher de la generosité – ni avoir la cruelle idée d'en être payé de retour: c'est au contraire pour vous recompenser, autant que j'ai peux, de votre generosité; et pour vous donner des raisons reelles, et fondées, et continuelles de estimer celui qui vous aime, d'estimer vous-même, et la passion que vous avez inspiré. Pour le reste, et pour le sort quelconque qui vous attend, la providence et vôtre coeur doivent decider absolument; et en attendant je dois me charger uniquement et exclusivement de votre tranquillité. C'est mon véritable devoir, mon seul bonheur, et l'esperance qui ne me trompera parceque elle depend de moi à être realisée. Je fais des voeux pour que vous ne repondiez à mon avant-derniere lettre avant d'avoir reçu cette-ci; car, à toute reponse, et de toute manière, j'aurais de nouveau dechirée la blessure; et il faut qu'elle reste telle qu'elle est; il ne faut plus la toucher; vôtre main – votre même main l'irriterait: depuis deux mois il y est entré une espece de poison qui apparemment se detruira peu-à-peu de soi-même, mais que pour longtems il est indispensable de ne plus agiter. – Vous êtes genereuse, – et c'est la nature qui vous a fait genereuse, – et je suis sure que vous avez deja pardonné à votre ami, et que vous ne soupçonnerai jamais qu'il puisse cesser de vous devouer toutes ses plus cheres, et ses plus nobles affections. Oh si depuis notre première connoissance je n'eusse à chaque jour remarqué tant de generosité en vous, toutes vos autres qualités ne vous auroient elevé à mes yeux au dessus des autres femmes. Mais comment ai-je compensé votre generosité? – et neanmoins je me croyais genereux moi-même, et maintenant aussi je ne m'estime que pour cette seule qualité. De n'est pas assez que vous soyez certaine toujours de posseder mon coeur, – je me sentirai coupable de vous avoir fait un tel present jusque a ce que vous ne pourrez le garder avec calme et serenité – et en pleine liberté. Adieu pour aujourd'hui. Mes autres lettres seront differentes – Adieu. Votre ami
Ne faites pas d'attention a ce que je vous ai ecrit sur vos sentiments à mon egard; c'etoient des illusions du moment; et je vous prie de me les pardonner. Je suis las de mes illusions, de mes delusions, et de la necessité continuelle de vous inquieter, et de m'en repentir: je suis las et honteux de moimême; et je desire me lettre, et dans la 29me, et plus je sentais toutes les nouvelles peines que je vous ai procuré, et j'en sentais et j'en sens doublement le tourment – car vous du moins, – vous avez la compensation de accorder le pardon, tandis que je dois le demander encore, et lorsque je le merite le moins. Le jour suivant, votre 12me m'a fait espérer que mes deux dernières lettres n'auroient peut-être trouvé le chemin de votre nouvelle demeure; c'est une petite esperance; – et je me hâte de vous ecrire cette-ci à-fin que, s'il est possible, elle vous arrive avant que vous ayez repondu à la 31me; car toute reponse sur ce fatal sujet me dechirerait de nouveau la blessure; il faut qu'elle reste telle qu'elle est, et il ne faut pas la toucher; votre pitié, vos soins les plus doux – votre main même l'irriteroient: il y est penetré depuis deux mois un[e] espece de poison qui se detruira de soi-même avec le tems; et que aujourd'hui il est indispensable de ne plus agiter. Pardonnez moi seulement; et j'en suis sure, parceque vous êtes née genereuse. Oh si depuis notre première connoissance j' n'eusse à chaque occasion remarqué tant de generosité en vous, toutes vos autres qualités ne vous auroient élevé à mes yeux au dessus des autres femmes: peut-être que vous m'auriez été chére; mais a votre premiere declaration je vous aurais repondu en souriant, et j'aurais continué de jouir de votre societé avec gaité, et en vous rassurant que mes sentiments etoient aussi raisonnables que les vôtres. – Mais comment ais-je recompensé votre generosité? – et cependant je ne m'estime moi-même, que parceque je me sens genereux! Je vous ai affligée de nouveau lors même que vous étiez plus que jamais généreuse, et que vous tachiez de radoucir spontanément la peine que mon indiscretion avait longuement provoqué. – Toutefois ne croyez pas, Madame, je vous en prie, ne croyez pas que en vous declarant mes resolutions pour l'avenir j'ai pretendu d'afficher generosité, ni d'avoir eu la cruelle idée d'en être payé de retour: ces resolutions ont eté faites le soir que j'etais avec vous en accompagnant Lady Susanne à Portman Square; je vous les ai caché pour ne vous faire alors croire que je desirais de vous proposer aucun pareil engagement, ou d'en tirer aucune promesse pas même lointaine: mais mon avvenir depuis lors a été fixé à cet egard; et depuis que vous vous êtes enfin persuadée de la verité de mes affections, cet avenir est irrevocable; et je vous l'ai manifesté à fin que tant que je vivrai vous soyez sure de toutes mes affections les plus cheres et les plus dignes de vous, – à fin que vous puissiez estimer celui qui vous aime, et la passion que vous avez inspiré. Mais en vous faisant un tel present, il faut que je vous laisse en étât de le garder librement, avec calme et serenité – et que votre coeur puisse suivre sans gêne le sort quelconque qui vous sera preparé par le Ciel; et en attendant c'est à moi de songer à votre tranquillité: c'est mon veritable devoir, c'est le seul bonheur qui me reste, et l'esperance qui me trompera le moins parceque c'est de moi qu'il depend de la realiser. – Adieu pour aujourd'hui. J'aurais un autre jour plus de matieres et plus faciles à ecrire – Adieu. Soyez sure que je ne renouvellerai plus aucune discussion avec Miss Rose – Le paquet pour Capponi sera consigné à votre adresse de Willamont; ayez la bonté de le faire chercher – Dans le cours de la semaine je expedierai par des voituriers l'edition de ma Tragedie, et [....]
Il peut se faire que je me trompe; et ce [est] le cas de tout homme qui juge d'après sa propre situation, – mais je suis presque sûr, Madame, que, quoique par des sentiments et des proportions differentes, nous sentons encore la blessure que chacun de nous deux a reçu de l'autre sans s'y attendre, et que chacun a donné à l'autre, – et que en gardant le silence nous la sentirons plus amèrement et pendant bien long tems; car tant qu'elles sont empoisonnées par la méfiance les plaies du coeur ne cessent jamais de saigner. Sans pretendre aucun remède pour moi, je dóis vous l'offrir; et si le me vôtre soeur. Tout son mérite extérieur reside uniquement dans l'opinion des collecteurs des curiosités typographiques; et c'est aussi par égard pour ces Messieurs que les pages ne sont pas dorées; puisque pour peu qu'elles fussent rognées, une edition de Bodoni diminuerait de prix à leurs yeux. De toute manière qu'il soit imprimé ou relié, vous apprecierez les beautés qui ont merité à l'Aminta le titre che chef-d'-oeuvre de ce genre de poésie, – et vous y recuillerez les graces plus delicates de la langue que vous aimiez de parler avec moi. – Je l'ai choisi parceque il est sorti moins de l'esprit que du coeur d'un Genie dont les malheurs non merités apprennent à redouter les passions profondes, quand même elles seroient ennoblies par une ame et purifiées par une vertu comme la sienne. Dessous quelques lignes que j'avais autre fois tiré d'une scene de l'Aminta, ou Tasso sous le nom de
Votre ami –
Peut-etre que je me trompe, Madame; et c'est le cas de tout homme qui juge d'après sa propre situation; – mais je suis presque sûr que, quoique pour des motifs et avec des proportions differentes, nous sentons encore la blessure que chacun de nous deux a reçu sans s'y attendre, et que chacun a laissé dans le coeur de l'autre; – et je crains que tant que la blessure sera empoisonnée par la mefiance reciproque, et le doute, le tems ne pourra jamais empêcher qu'elle ne saigne. Sans vous demander aucun remede pour moi, je dois vous l'offrir, Madame; – et j'allais vous le porter le matin du 21. Novembre; et il est probable que ma résolution du Vendredi soir precedent se serait executé avec moins de regrets pour l'un et pour l'autre. J'avais ce matin-là l'esperance de dissiper des craintes qui (non d'après mes rs Porter, – et dont le merite exterieur consiste uniquement dans l'opinion des collecteurs des curiosités typographiques puisque il est sorti de l'imprimerie de
Adieu, Madame, soyez heureuse. Votre ami
Je ne sais si je me trompe; mais je crois que nous vivons malheureux tous les deux; et que nos souffrances dependent de ce que nous ignorons avec quels sentiments nous nous sommes separés, et quelle opinion nous entretiendrons l'un de l'autre pendant tout le reste de notre vie. Tous nos souvenirs continueront d'être empoisonnés par la mefiance et l'amour-propre qui aujourd'hui regnent aveugles et silencieux entre nous. Notre separation devait arriver tôt ou tard, mais devait se faire en mêlant vos adieux à mes larmes, et en nous laissant comme pour dernier legat d'une reconnoissance reciproque: (malgré la distance des pays, et la disparité de nos destinés, et même malgré la diversité de l'affection qui nous avait lié) la reconnoissance et l'estime aurait continué de tenir nos ames inseparablement liées l'une à l'autre – Et comment nous sommes nous quittés?
Interrogez votre coeur: ne vous dit-il pas que vous avez été traité par votre ami moins delicatement qu'il ne vous l'avait promis, boucoup moins que vous ne le meritiez? – Et vous devez craindre et vous repentir en même tems d'avoir, quoique involontairement, achevé dans l'ame de votre ami une consumption qui desormais ne trouvera plus de medicin sur la terre, après que pendant deux années de pitié, de soins et de bienveillance vous aviez taché de lui procurer les seuls remedes qui le reveilloient à aimer la vie, et a profiter de ses facultés. Ne sentez-vous pas que dans le même moment de votre remord et de votre pitié pour moi, la recrimination, le resentiment, le dedain, le souvenir de vos bontés et de mon ingratitude font taire la generosité et la tendresse? – Quand meme ces sensations ne feroient que agiter legerement votre esprit, mais de toute maniere elles le tourmentent; et certainement elles devorent le mien: je soupçonne votre coeur de froideur inhumaine, et votre conduite envers moi d'artifice; je pense à vous et je fremis; et tandis que je vous accuse de m'avoir payé de douleur, j'accuse moi même de vous avoir aussi payé de douleur.
Nous voici donc tous le deux, quoique moi plus douleureusement, et peut-être plus justement que vous, abbreuvés d'une amertume que le silence ne faira que exasperer jusque à finir par nous rendre – non pas indifferents l'un à l'autre, – mais ennemis; car l'on n'oublie jamais ceux qui nous ont fait trop jouir et trop souffrir dans le monde; et si nous croyons qu'il nous ont fait souffrir par cruauté, comment peut-on se rappeller d'eux et les aimer? Depuis le premier instant que nous nous sommes rencontrés nous nous sommes appuyés sur l'estime et sur l'amitié l'un de l'autre: moi avec plus de ardeur, et vous avec plus de douceur. – Maintenant divisés a jamais, nous cessons de nous estimer, – si nous ignorons comment nous juger, que nous resterat-il? Rien: excepté le memoire de l'une de l'autre, excitée uniquement par le sentiment de nos souffrances, tourmenté par la mefiance. Vedi pagina 1.
Peut-être que cette situation vous est supportable; – mais elle ne l'est pas pour moi, – et d'autant moins que le seul doute que vous souffrez accroit mes remords et mes peines si je ne tache de soulager les miennes votres; et pour nous soulager il n'y d'autre moyen que d'eclaircir mes tristes mesintelligences.
Je vous ecrirais donc, puisque je suis destiné a ne vous faire plus entendre ma voix, à n'entendre plus la vôtre, au moins jusque a ce que ma fatal passion ne soit moderée. Je regarde ep[....]
Je ne sais si je me trompe; mais je crois que nous sommes malheureux tous les deux; que les peines que nous nous donnons reciproquement dependent de notre ignorance des sentiments et des accidents qui nous ont separés – ignorance qui tant qu'elle durera egarera nos opinions et nos jugements, l'un pour l'autre, et alimentera nos douleurs. Peut-être que en nous expliquant nous trouverons quelque source de consolation.
Ma douleur depend d'une passion; et elle est plus amere et sera plus longue. – La votre, Madame, durera moins, mais je crains qu'elle ne soit presque aussi dechirante que la mienne; vous devez sentir d'avoir été traitée par votre ami moins genereusement qu'il ne vous l'avoit promis; beaucoup moins que vous ne le meritiez – Et vous devez sentir en meme tems l'affliction d'avoir exasperé dans son âme une misere qui n'a point de remede sur la terre tandis que pendant deux ans de pitié, d'amitié et de soin vous aviez taché de lui donner les seules consolations qui auroient pu le reveiller à aimer la vie et profiter de ses facultés. Et notre malheur est maintenant empoisonné par la mefiance que regne aveugle et silencieuse entre nous après une separation qui devoit arriver tôt ou tard, mais qui devoit se faire en melant vos adieux a mes larmes, et en nous laissant reciproquement une reconnoissance et des souvenirs qui malgré la distance des pays, et la disparité de nos destines avoient aussi de loin tenu inseparablement liées nos ames l'une a l'autre. Et comment nous sommes nous quittés? – Interrogez vôtre coeur. Ne vous-dit-il pas que le dedain, le resentiment, la recrimination et les soupçons contre la personne dont l'on s'etoit plus fié font taire la generosité et la tendresse? Nous voici nous abbreuvés d'une amertume que le silence et le temps ne feront qu'exasperer jusqu'à finir à rendre non pas indifferents l'un à l'autre – mais ennemis, deux personnes qui depuis leur premier rencontre se sont appuyé sur leur estime et leur affection reciproque –
Je pense que ces reflexions doivent continuellement tourmenter votre esprit – et certainement elles tourment le mien. Je ne prevoyais point que je vous aurais un jour supçonné de cruauté, et votre conduite envers moi d'artifice; que j'aurais fremit lorsque je pense à vous; et tandis que je fremis et vous accuse de m'avoir payé de douleur, j'accuse moi-meme de vous avoir aussi payé de douleur.
Je vous écrirai donc, je regarde mon eloignement comme un decret du Ciel auquel il aurait fallu obeir depuis longtems; – et aujourd'hui j'en suis puni si cruellement parceque je ne l'ai pas executé plus tôt. – Cinq fois depuis le fevrier du 1819 jusqu'au dernier d'octobre de cette année je fus poussé à vous quitter comme par une inspiration à la quelle je ne devois resister, mais ma passion étoit plus puissante, jusqu'à me faire jouir de toutes les illusions de l'amour dans le moment même que le desespoir me repetoit que je ne vous aurois jamais possedée, parceque je n'étais pas dans la situation à vous rendre heureuse. Cependant le desespoir actuel qui s'est comblé par mon eloignement, ni la certitude de ne plus vous voir – au moins jusque à ce que cette fatale passion ne soit moderé – ne me donnent des angoisses si cruelles, que celles qui me viennent à chaque instant de la perplexité si je vous laisse des tristes ou des doux souvenirs – et si je dois me mepriser de ce que j'ai tant suffert, et je continue de suffrir pour une femme indigne de moi.
Je m'apperçois que je me repete, et que ma lettre saira beaucoup longue. Je n'ai jamais pu me reduire à vous ecrire en auteur, et vous étes deja habituée à mes longueur[s]: quand meme vous ne trouverez ni le temps ni la necessité de me repondre, n'importe: j'espere qu'en me lisant votre coeur, s'il est comme je le crains resserré de tristesse, s'epanchera et se rafrechira en trouvant expliquées des idées, et des sentiments qui depuis long temps vous tourmentent confusement: et si vous n'avez pas besoin d'un pareil soulagement souffrez que je le cherche en vous ouvrant une ame qui s'est toujours faite une espece de religion et un bonheur de se deployer librement à vos yeux. – Je n'ai ni la petitesse de vouloir me defendre, ni la bassesse de vous accuser. Il me souffira si en vous disant tout ce qui est vrai dans le fait, et tout ce que je sens et je pense, je vous donne quelques moyens à me juger, et à vous juger, à avoir pitié de vous et de moi, – à connoitre nos imprudences, et à les eviter pour epargner à l'avenir des peines à nous mêmes et aux autres. – Au pis aller vôtre curiosité sera satisfaite, et vous trouverez des accidents qui vous sont tout-à-fait inconnus, et qui ont amené notre separation avec une si douleureuse catastrophe; et si vous êtes dans telle situation à pouvoir le regarder de sang froid, cette lettre vous fournira l'occasion d'etudier et de rire sur le coeur humain.
Je ne sais si je me trompe; mais je crois que nous vivons malheureux tous les deux; et que les souffrances que nous nous procurons reciproquement dependent de ce que nous ignorons avec quels sentiments nous nous sommes separés – Cette ignorance, tant qu'elle durera, egarera nos opinions et nos jugements l'un sur l'autre, et alimentera nos querelles tacites et nos peines. Peut-être qu'en nous expliquant nous decouvrirons que malgré notre separation irrevocable nous ne cessons pas d'être deux amis, et nous trouverons quelque sourse de consolation.
Ma douleur depende etc.....
Et vous devez sentir en même temps la crainte d'avoir achevé en lui une consumption d'ame que maintenant ne trouvera plus de medecin sur la terre, tandis que pendant deux ans de pitié, d'amitié et de soins vous aviez taché de lui donner les seules remedes qui auroient pu le reveiller à aimer la vie et profiter de ses facultés.
Et notre malheur etc.....
Je pense que ces reflections doivent continuellement assieger votre esprit – et certainement elles devorent le mien. Je ne prévoiois point que je vous aurois un jour supçonné de cruauté, et votre conduite envers moi d'artifice; que j'aurois fremis lorsque je pense a vous; et tandis que je fremis et vous accuse de m'avoir payé de douleur, j'accuse moi-même de vous avoir aussi payé de douleur.
A fin d'appaiser cette derniere, mais le plus fort tourment derivé de notre liaison et de nos mesintelligences, il n'y a d'autre parti que de tacher de nous mieux connoitre. Je vous ecrirai donc, puisque je suis destiné à ne vous faire plus entendre ma voix, à n'entendre plus la votre, au moins jusque a ce que cette fatale passion ne soit moderé. Je regard mon eloignement etc. .....
.... j'ai été poussé a vous quitter comme par une inspiration a laquelle je ne devois resister; et je vous ai quitté cinque fois; mais ma passion etc. .... Cependant ce desespoir par mon eloignement est au comble, ne me donne des angoises aussi cruelles que celles qui me viennent à chaque instant de la perplexité ou je suis, si je vous laisse des tristes ou des doux souvenirs, – et si je dois me mepriser et vous mepriser de ce que j'ai tant souffert, et je continue de souffrir pour une personne qui s'est fait un jeu long et cruel de mon coeur.
Madame, – L'impression que j'ai reçu de votre lettre du 1.r Janvier m'a forcé de n'y point repondre – et mes reflexions ont augmentées de jour en jour les raisons pour ne point profiter de votre permission de renouveler de tems en tems mes visites. Le remontrances de Mme votre soeur a ce sujet, mais r votre père que (pour ne point m'exposer à des émotions soudaines) j'ai évité, me font une loi de vous ecrire encore une fois.
J'en ai écrit deja à Mme votre soeur, et elle vous aura dit pourquoi je crois dangereux de vous rencontrer dans le monde, – et comment je desire en tout cas d'en commencer l'experiment. J'ai evité de rien lui ecrire qui pourrait reveler ce que vous desirez de garder dans vôtre secret, – et je n'ai taché de me justifier d'aucune manière, ni de me plaindre de l'evenement en homme qui s'efforce d'en rejetter la faute sur les autres – J'ai voulu seulement lui faire sentir que nos entrevues pour rares et publiques qu'ils seroient, et tout renouement de liaison quoique très faible avec vous, me placeroient dans le risque de commettre des nouveaux erreurs, qui au 1ie d'éviter, augmenteroient le danger de vous compromettre devant le monde.
Mais une telle lettre ne pouvait pas dire
Sans cette intelligence prealable, votre condition, Madame, – «r Janvier.
C'était pour nous quitter en amis, c'était pour ne point emporter une mefiance reciproque que je vous ai écrit alors. Je ne m'attendais, tout-au-plus que des remerciments, si non affectueux du moins nobles et candides. Je ne vous demandais point de remède, ni de compassion. Je vous disois, et je le desirais
J'esperais quelque fois dans la chance que vous ne vous seriez pas mariée, vû la difficulté de trouver un homme qui puisse vous convenir, – j'esperais que l'age, les infirmités, les changements de fortune, et même la banqueroute de la dette publique, vous auroient fait trouver quelques compensations près de l'homme qui vous avoit devoué tout son coeur, tout son esprit, et toute son âme. – J'espérais que tandis que les années passoient, mes troicent Livres par an, le seul qui me reste, se seroient augmentées par mes longs traveaux; et que avec ce que vous pourriez avoir, nous aurions pu passer une partie de notre vie a Florence, ou avec mille Livres par an, vous n'auriez pas été la derniere Dame a l'egard de l'aisance; – vous auriez été une des premiéres pour le rang en portant un nom connu depuis quelques siècles – et vous auriez peut-être la première non à cause de l'admiration du monde pour le genie de votre mari mais à cause de l'estime pour son charactere – enfin vous auriez, par votre esprit, par votre amabilité, et principallement par votre air naturelle, et indelebile de
Voici mes illusions, Madame, dont vous pouvez rire à vôtre aise; – mais tandis que je les avais, je n'étais pas aveugle – je n'etais pas cruel envers vous – je vous desirais, et j'aurois tout fait pour vous procurer un autre sort plus digne de vous – et en même tems je vous procurais le plus grand des plaisirs, celui d'être aimée noblement, profondement, – d'avoir commencé à inspirer l'amour par le seul merite de votre ame – d'avoir ensuite excité par votre exterieur tous les delires de la passion, sans que votre amant n'eusse osé jamais, que vous baiser deux fois la main dans l'espace de deux ans – tandis que ce même amant depuis la seconde fois qu'il vous a parlé s'est fait une religion de ne point avilir son amour, et votre image en touchant pas même la main d'autres femmes; – et tandis que vous ennoblissiez mon âme, je ne dissimulais pas ni à moi, ni à vous les taches de la votre, – et vous me disiez que c'était pour moi que vous aspiriez de vous perfectioner, parceque je vous disais le vrai – Oui, Madame, que le monde s'en mocque: mais toute laideur dont l'age auroit offensé vôtre visage, auroit été embelli à mes yeux par la beauté d'un âme née pour être belle – Mais! je le dirai.
Nous ne sommes pas deux characters ordinaires; – et quoique vous en pensiez, je crois fermement que nous ne pourrions jamais vivre indifferents l'un à l'autre: si l'amour et l'amitié s'eteignent, d'autres sentiments nous tiendroient (et en effet nous tiennent aujourdhui) dans un perpetuel excitement. Ne pouvant pas trouver le Paradis au quel (si l'amour et la fortune nous avoient été favorables) la nature nous avoit destiné – il faut que nous nous evitions, car nous trouverions l'Enfer. Vous le voyez. Nos fortes qualités (par la difference du sexe, des occupations, du pays, mais
Vous penserez, Madame, que tant de disinteret dans ma passion paroit dementi par ma conduite après votre retour de Lausanne. Mais (et je vous assure sur mon honneur que ce n'est pas vous que j'accuse, mais seulement la Nature humaine), mais si après votre retour de Lausanne je me suis obstiné de savoir enfin plus distinctement où j'en étais avec vous, mon obstination derivait – d'abord – de la triste experience que lorsque la generosité, et l'amour ardent sont trop prodigues, le personnes même le mieux intentionnés sont poussés par la nature de prendre l'avantage pour dominer, – et que le plaisir de dominer ceux que nous avons une fois redoutés et de mepriser ceux que nous avons trop admirés comme des esprits superieurs est aussi une des tentations presque irresistibles de la nature humaine – J'en ai eu peur d'autant plus que vous avez remporté de Lausanne des idées que je ne vous connoissais pas, sur la
La chose est tournée bien differemment; et je ne veux, ni dois vous rapeller que votre lettre du 1.r Janvier. Tout-de-suite, même aux moments de colère, et d'esprit de vengeance contre vous, – tout-de-suite après Mardi 21 Novembre je me suis dit «qu'il fallait à toute prix preserver vôtre nom intacte dans le monde» – car non seulement vous mais aucune femme, aucun homme, pour horriblement que l'on me dechireroit les entrailles, ne reussirait jamais à me faire entreprendre une espece de vengeance dont la honte et le remord me pursuivroient jusque sur mon lit de mort. Aussi je m'etais preparé, Madame, de dire, chaque fois que la necessité et votre reputation l'exigeroient: – «que j'avais été aveugle aux obstacles insurmontables» – «que l'amour m'avoit fait oublier que je n'étais qu'un étranger» – «que vous avez toujours cru que je ne vous aimois, et que vous attribuiez mes manieres à mon charactère passionné, et aux usages de mon pays: que du
Mais ce n'étoit pas à vous, Madame, d'ecrire cette justification et cette histoire à l'homme qui connoit toutes les circonstances, tous les détails, toutes les dates, tous les dialogues de notre connoissance – et qui les a appris sous la verge et la dictée de sa douleur. Je m'accuse, Madame; et le jour viendra que vous verrez que je m'accuse beaucoup plus que vous peut-être ne me croyez coupable. Le jour viendra, et c'est votre lettre du 1.r Janvier, qui m'a forcé de prendre ce parti comme le seul remède nécessaire à moi, et utile à vous – le jour viendra que j'en voudrai à votre conscience presque autant qu'à la mienne; et que vous vous appercevrez qu'il y a des passions et des characteres qui des qu'ils sont une fois liés par quelque sentiment que ce soit, il n'y a plus de tems, ni de fortune, ni de distance qui puisse les separer: leur souvenirs vivront toujours l'un près de l'autre, non pour s'aimer peut-être, non pour conserver de l'amitié, mais parcequ'ils ne peuvent pas s'en empecher. Je mettrai tous mes efforts pour que nous soyons «absolument r Janvier, une dignité mal calculée vous avoit fait croire que j'étais assez aveuglé par l'amour, et humilié par vous, jusqu'à ne voir pas le vrai, ou à le dissimuler lachement. Ma generosité ne va pas jusque à être sôt et paraître lache, et vous n'etes pas une des femmes ordinaires aux quelles pour montrer du mepris l'on dit «
Pour aujourd'hui, Madame, il n'est pas digne de vous ni de moi, que nous nous mettions à jouer la commedie l'un vis à vis de l'autre. S'il faut et pour vous, et pour votre père, et pour le monde que je vous voye de tems en tems, je le ferai plus à mon aise maintenant que nous nous sommes entendu. Peu de gens seront plus civiles que moi avec vous; je ne serai peut-être pas trop gai devant vous, mais je conserverai assez d'equilibre, puisque des aujourd'hui je saurai que tout en conservant un juste distance près de vous, je serai près de vous même après ma mort. Adieu, soyez heureuse.
Madame, – L'impression que j'ai reçu de votre reponsea a ma lettre du 1.r Janvier m'a fait une telle impression a m'empêcher de profiter de votre offre de ne point interrompre tout-a-fait notre liaison, – et je n'en profite aujourd'hui que parceque l'êtat de mon esprit me avvertit (....) de ne pas perdre du tems; mais de vous prevenir d'un parti que j'ai pris comme mon seul remede; – et que bien loin de nous chercher quelque rare fois, et de nous rencontrer en des anciens amis, nous dovrons eviter (?) soigneusement. C'etait un des sacrifices auxquel je m'etais preparé, aussi je vous ai ecrit que je ne demandai par de remède, que je m'etais resigné et que je me n'appellais pour mon justification que à votre conscience.
C'est à cause de notre manière differente de sentir que vous proposez comme facile, et que je crois impossible à remplir «
Car, Madame, nous ne sommes pas deux âmes ordinaires; nôtre plus grand besoin est nôtre propre estime; et puisque depuis le premier moment de notre connoissance nous avons toujours été dans un êtat d'excitement reciproque, je crois que nous sommes deux de ces characteres destinés a trouver ou le Paradis, ou l'Enfer l'un près de l'autre. Nos fortes qualités (par la difference du sexe, des occupations, des fortunes, du pays, mais surtout par les vues dillerentes que chacun jette sur la vie) ont été atteintes par les froides fatuités de la vanité en vous, et par la devorante manie des passions en moi: et si la glace pour mieux briller s'obstine a rester pres du feu, et le feu aspire à enflammer la glace, l'une doit fondre, et l'autre se reduire en cendre, et tous les deux ne fairont que de la boue. Heureusement nous n'en sommes encor là: la nature qui nous a été liberale viendra encore à notre secours, et ne nous fera plus courrir le danger dont nous venons d'echapper. Mais pour cela, Madame, il faut que nous fassion taire nôtre amour propre à fin de pouvoir entendre la voix profonde, mais lente, et timide de la conscience.
Alors vous reconnoitrez que votre envie de vous justifier vous a dictée une lettre indigne de vous, parceque, n'êtant que ingenieuse, elle a l'apparence de l'ingenuité, au depens non seulement de votre noblesse d'ame, mais aussi de vôtre religion pour la verité. Je sais que une pareil justification est la seule satisfaisante pour ceux qui soupçonneront d'autres raisons et boucoup plus fausses sur nôtre rupture; et il y a des circonstances qui tyrannisent la verité: si j'en aurais l’occasion, Madame, loin de vous dementir j'aurais repété que vous
Mais en envoyant un pareil justification a l'homme qui connait toutes les circonstances, tous les moindres details, tous les dialogues, toutes les dates de l'autre histoire, – que les ai appris sous le dictée et la verge de la douleur, vous lui fait sentir que vous le croyez assez aveuglé par l'amour a ne voir pas le vrai, et assez laché a le dissimuler. Sans doute j'etais et je suis encore la proie de ma passion; – mais malheureusement pour moi je la vois et je la examine si attentivement, jusque a craindre que je finirai par perdre la raison. Ma passion m'a entrainé à vous sacrifier jusque a mon orgueil, et a vous faire des avances pour nous quitter en amis et vous procurer autant de tranquillité d'esprit qu'il m'etait possible. Je savais que celui qui prodigue la generosité donne l'avantage aux autres de tyranniser les ames que d'abord [....] superieures; – et que le plaisir de se moquer de ceux qui nous ont fait peur, et de mepriser ce que l'on à trop 'admiré sont les perversité naturelles a tous les mortels. Mais je croyais aussi que votre propre superiorité et votre esprit vous faisaient sentir que lorsque la superiorité est reelle elle finit aussi pour reprimer son ascendent et dans ce cas elle force a un respect.
Ma passion m'a encore [....] illudé – et l'amour put vous illudé aussi – Depuis le jour de votre reponse, telles sont mes emportemens de vengeance, que j'allais prier votre soeur de venir me trouver: l'honte a calmé le desir de vengeance – Je me suis [....] que je vous m'eprisez, je l'ai cru; il me fournissait d'avoir entre ma main des fondamens (?) dont je pourrais vous accuser a ma volonté, [....] je ne faisait pas d'usage parceque je vous meprisai – mais c'est en vain – Je ne puis pas vous mepriser. Je vous ai ecrit des [....] adieu [....] jusque a ce que je reussi à vous ecrire cel-ci – crois la plus mordent, et peut-etre que j'y ai reussi parceque je ne suis pas assez seule pour m'abbandoner a toutes mes idées – Mais je ne peut pas ni jouir de la societé, ni recompenser mes amis de leur hospitalité – Je ne puis ni m'occuper de mes livres (?) avec les amis et puis ni point devenir absolument fou, je [....] pour remede de me faire une occupation quelconque (?) de l'object qui m'afflige, et d'ecrire mon roman – Je n'ai rempli deja des cahiers; – je ne sais pas ce qu'il en sortira, et si je il ferai jamais tel a pouvoir être publié. Lorsque [....] les lisez je suis assis sur une [....], et que vous même [....] moi avec la
Tout en pouvant justifier le retard, je dois avouer que le tems m'a oté le droit de remplir ma promesse; et je vous remercie de ce que vous continuez à exprimer quelque plaisir de recevoir ce livre. Le tems neanmoins a ordonné qu'il ne soit plus adressé avec la Dedicace que j'avais preparé en vers anglais, – et dont d'ailleurs je ne suis plus aussi vain: deux ou trois amis, tout en les louant, ne louoient que la difficulté vaincue; et sans s'en s'appercevoir ils m'ont guéri de ma vanité, en me suggerant des changements essentiels qui auroient oté les defauts de mes vers; mais je les aurais souillé d'imposture; ils auroient cessé d'être mes vers, sans cesser de rester les pauvrees vers d'un homme qui a la fantaisie de se mêler d'une poésie étrangère – et plus je me persuade que la personne pour qui j'étudiais l'anglais n'existait que dans mon imagination, et plus cette fantaisie me parait pitoyable. – Toutefois, puisque vous étes dans le secret de mes illusions – puisque la Dédicace formait une condition essentielle de la promesse, et je vous ai dit que les vers etoient preparés, je les ai supprimés dans toute l'edition, hormis dans votre exemplaire et dans le mien; – et en le déplaçant du frontispice, je leur ai trouvé une place quelconque après la page 164 devant les poesies grecques: vous y trouverez la date d'un jour qui a contribué à me faire croire sincèrement à l'existence de Callirhoe. – Acceptez en même tems deux brochures, dont l'une a été commandée en Italie, il y a deja plus de deux ans, depuis le moment que vous en avez lu quelques extraits dans les illustrations au Childe Harold, et vous avez desiré de voir le livre tout entier: il m'est arrivé tard, mais encore à tems pour être uni aux derniers souvenirs qu'il m'est permis de vous laisser; – et il vous rappellera les premiers jours de notre liaison. L'autre livre vous rappellera les conversations qui ont precédé de si près nos adieux: vous avez le droit et je pourrais presque dire l'obligation de le garder, puisqu'il a été relu et barbouillé de notes pour vous, et il vous a été offert plus d'une fois. – Soyez la dépositaire de l'exemplaire pour le petit Henry, et vous le lui remetterez un jour, et peut-être comme un legat, en lui disant que lorsqu'il pouvait à peine prononcer mon nom, je l'amais et j'amais de jouer avec lui. – M.rs H. Jones m'ayant imposé le devoir de lui dire un long adieu, j'ose vous prier de lui envoyer
Lorsque vous m'avez dit chez Lady Anne que vous auriez accueilli avec plaisir ce petit volume, vous m'avez obligé de vous être d'autant plus reconnaissant vous me donné l'occasion de remplir plus volontier mon devoir lorsque j'aurai perdu le droit de vous rien offrir. Et ce petit volume vous appartient non seulement parcequ'il est commencé pour vous, et il vous a etre depuis longtemps, mais aussi pour les soins de Monsieur votre frere en traduire une partie et corriger ce que je me suis mêlé d'ecrire en anglais. J'ai ainsi appris qu'en me limitant par ses penses, ses affections, et ses travaux a tout ce que nous avons etudié et aimé depuis notre enfance, l'on ne reussit que faire des pauvres follies, et l'on en fait une très-ridicule en composant des vers dans une langue etrangère sans même les faire revisser afin de les addresser «vierges» à une personne qui après tout n'etoit crée par l'imagination. Mais puisque j'y ai ajoute aussi la follie de ne point me taire avec vous sur ces vers, ayez les mais vous seul, vous pour qui pendant quelque tems je n'ai pas en de secrèts, et afin que ce follie soit aumoins consequent j'y ai placé la date du tems ou je croyait à l'existence de Heliodore. Ils sont fait d'après celui des Grecs lorsqu'ils a[dressaient] des pot-pourie des poesie tel que celui que je vous [....] il les appelloient des Ghirlandes, et pour vous en donner une idée moins inexacte j'en ai inserá une a page 140 traduit du grec presque mot-a-mot. Ne me croyant plus justifier d'ecrire à Madame Aldri je vous prie de lui envoyer un long adieu de ma part et la copie que je lui avois destiné dès le premier moment que j'ai conçu pour la premiere fois ces Essaies: c'etait le soir que je vous lisois Petrarque, et elle etoit assis près de moi. [Et elle vous dira] que je me suis constamment interessé à elle; sache aussi qu'en cela je satisfaisois à mes propres sentimens et par consequent je n'en exige pas le retour – et que en acceptant le livre elle me procurera le plaisir d'avoir compli mon intention envers elle.
C'est aussi pour remplir un intention que je vous ai prié, et vous n'avez pas refusé – et je vous en remercie de tout mon coeur – de garder l'Adolphe que j'ai relu et sonligné pour vous. J'y ajoute le livre dont vous m'avez parlé lorsque vous en avez vu quelques extraits dans les illusions au Poeme de Lord Byron; je les avais commis depuis lors en Italie; il son arrivés très tard, mais en tems de les unir aux derniers souvenirs qu'il m'est permis de vous laisser. Pour moi, je ne oublerai jamais d'avoir été votre ami, et ce n'est que pour souivre le compliment d'usage que je me fais une espace de violence pour finir ma lettre en vous disant que je suis
Ayez la bonté de faire arriver la copie ci-jointe à
Mais pour ne point addresser des vers ameliores par d'autres, d'autant plus que tout embellissement n'aurait parn une profanation du sentiment que les avait inspiré, je n'ai pas voulu que personne touche la Ghirlande: elle est faite d'après celui des Grecs lorqu'ils addressoient des potspourries politiques tel que ceux des Essais sur Petrarque. Pour vous en donner une idee moins inexacte de ces guirlandes, j'en ai inserá une traduite literalement, et vous la trouverez a pag. .... – J'aurais bien desiré pouvoir souprimer la mienne: mais n'ayant pas eu la sagesse de vous dissimuler ma follie (et n'est pas une petite) d'escrire des vers dans une langue etrangère, et pour une personne qui ne vivait que dans mon imagination, il ne me reste madame que de les imprimer dans votre exemplaire et dans le mien; et pour que vous puissiez rire seulement de mes fantasies passées, j'ai placé la date de tems ou j'aurais juré que Calirhoe existait reellement dans le monde –
J'aurais neanmoins desiré pouvoir soupprimer la dedicace en vers, – mais presque je n'ai pas eu la sagesse de vous dissimuler ma follie, – et ce n'en ai pas une petite de faire des vers dans une langue etrangere; et de les adresser a personne qui n'existait que dans ma imagination, – il ne me reste que de executer aussi en cela ma [....] mais je ne les ai imprimé que dans votre copie seule et avec la date du tems ou je croyais sincerement à l'existence réelle de Calhiroe. Vous trouverez [?] ces vers à la tete du recueil des traductions du gree, – et j'ai aussi inseré a page [....]. Ils sont fait à la maniere des grecs, lorsque ils adressaient à [....] tel potpourris de vers que vous trouverez [....] une traduction litterale
Si je differé de vous envoyer ce petit volume, ce n'est pas ma faute; – mais il n'est point moins vrai, que j'en ai attendu juste à ce que j'ai perdu le droit de vous l'offrir, et je vous remercie Madame du plaisir que vous avez dernierement exprimé de le recevour; vous m'avez ainsi mis en gout de remplir une promesse
Les vers sont aussi placé dans un endroit ou personne ne pourra les voir, que
L'endroit aussi ou j'ai placé ces vers servira a leur faire eviter l'observation des
Et pour qu'il ne soient pas facilement observé par les autres, dans votre copie, je [ai] placé ces vers a la tête a l'Essaix a la [....] du recueils des fragments grecques, d'autant plus qu'il sont fait d'après la maniere des guirlandes avec lesquel les grecs addressaient des pot pourris des vers tel que celui que je vous envoys.
– Et à fin que même dans votre seule copie ces vers ne soient facilement apperçu par aucune autre personne, je les ai placé a la tete des fragments grecs dans l'appendix. – D'autant plus que c'est une dedicace faite à la maniere des guirlandes grecques qui accompagnaient les pot pourris des vers tel que celui que je vous envois.
Ugo Foscolo espere que Miss Russell ne refusera pas d'agréer aujourd'hui un petit livre qui lui avait eté promis depuis plus d'un an, et dont l'edition a eté differée [...?...] l'auteur, aussi il a scrupuleusement inseré dans le livre la dedicace qu'il avait preparé depuis lors, et avec la date du tems ou le livre devait être presenté a Miss Russell et qu'elle a lu a Lausanne et ce qu'elle verra insere dans le Quarterly [...?...] Petrarque, n'est pas la moitié de ce qu'elle trouvera dans ces Essays – et j'espere qu'elle ne se fachera que son nom ait été imprimé sans son consentement puisque l'Edition consiste de 12 exemplaire seulement, et la lettre italienne avec son nom n'existe que dans l'unique copie que lui ai destiné. – Mais de quelque maniere que Miss Russel juge du present, et de l'ecrivain, il est [...?...] oublier ses promesses. En meme tems il prie Miss Russel de agreer les [...?...] de son respect.
L'influence de la poesie sur nous derive, a ce que je crois, des fortes sensations qu'elle nous excite, et des nouveaux aspect sous les quels elle nous presente les scenes de la vie. Les poetes en profitant de notre besoin de sentir ont le pouvoir de nous rendre interessantes des choses qui nous paressoient ordinnaires, ou que nous n'avions jamais observé. Ils mettent toute la vie humaine en action pour nous la faire connoitre à force de sensations, sans nous obliger à la fatigue du raisonement: ils raniment la nature qui souvent [….].
Voici un livre qui a été conçu chez vous le soir que je lisez Petrarque au milieu de vous et de votre soeur; et il vous appartienne aussi parceque l'Essay que j'avais fait au comencement a ete traduite par votre frere avec.1'intention de vous l'envoyer; mais en m'appercevant que je devais a vous et a Petrarque quelque chose de mieux, je vous l'envois telle que je l'ai reduit apres un travaille que des [...?...] m'ont rendu tres-penible, mais que j'ai neanmoins continué a fin de remplir ma promesse envers vous, et telle qu'il ai il doit boucop aux corrections et a la patience de votre frère, aussi il est juste que je place dans sa copie la lettre que en d'autre tems j'aurai voulu placer dans la vôtre: j'y laisse neanmoins dans votre copie des vers que j'ai eu la follie de faire en anglais à l'imitation des dedicaces des poetes grecques lesquels envojaient des pot-pourris des vers tel que celui que je vous envoie. J'avais d'abord prié des poetes célèbres de vôtre pays a me traduire quelque uns de ces adresses à vous; mais ne connoissant la personne pour la quel ils traduiraient, leur bonté pour moi n'a pas été asse pour les ispirer; et après leur essai j'ai taché de faire le ce que je ne fairez plus; – c'est aussi une follie, mais sachez la parce que vous en savez boucoup d'autre de moi faits sachez aussi celle-ci, et puisque ce n'est plus le tems d'en faire j'y ai mis la date du tems que il m'est venu l'idee de faire cette folie – Ayez la bonté de faire parvenir a Mrs. votre soeur la copie que je lui ai destiné, non que j'en attende des remerciments, mais parceque je trouve plaisir a executer ses intentions; car je sais que ayant trois fois refusé chez elle, et n'ayant reçu pas même un billet de sa part, je sais que je ne dois plus la voir.
Quoique je ne merite pas d'etre accusé du retard, il n'est pas moins vrai que je dois vous remercier de ce que vous avez dernierement exprimé du plaisir a recevoir ce que vous a été promis lors meme que le tems m'ote le droit de vous l'offrir. – Je pourrais excuser le retard par mille bonnes raisons; – mais puisque vous [...?...] en exprimant du plaisir de recevoir ce petit livre, lors même que j'avais perdu le droit de vous l'offrir .... Mais puisque vous n'ignorez pas que la dedicace etait preparé, je n'ai devait la supprimer tout-a-fait, et vous la trouverez a page: .... dont elle n'y a pas absolument deplacé puisqu'elle'est composé d'après les guirlandes dont les grecs accompagnaient les pot pourri de verses tel que celui de mon volume: toutefois vous devinerez que meilleure comme seule la raison etait de l'inserer dans un endroit ou [...?...].
Ayez la bonté de faire parvenir a Mrs. H. Jones la sa copie.
C'est aussi uniquement pour remplir une intention que je vous envois un exemplaire pour Mrs. H. Jones, sans que j'attende qu'elle s'en soucie, ou qu'elle m'en remercie. La froideur de sa conduite envers moi, et lorsqu'elle savait que j'etais malheureux, et elle ne pas ignore que je m'etais toujours affligé de ses afflictions, m'a moins affligé pou mon [...?...] que pour la idée desolante qu'je ai reçu du coeur humain; pour moi je savais que malgré la bonté que vos parents avoient pour moi n'aurais pu jamais me considerer que comme un etranger; et quoique vous m'avez [...?...] que quand même je le serai toujours pour les autres, je ne l'aurais jamais été pour vous, vous voyez que ma prediction s'est verifié plutôt que la vôtre; – et il faut même qu'elle se verifie completement; car il est au dessous de mes principes, et au dessus de mes forces de continuer a jouer ce triste comedie, – de nous voir en personnes indifferentes après que tous savent nous en amitié; j'gi fait tout ce qui etait necessaire pour illuder le monde, et ce n'est assez je crois, et en tout cas je sens d'avoir fait en cela plus que je me croyais de pouvoir. Mais il faut finir, à chaque [...?...] je vous remis mon coeur se dedire d'avantage.
Si vous [...?...] votre rôle rose avez aussi votre part de la souffrance je [...?...] pourquoi continuer de dechirer inutillement le coeur?
Si le present lui sera agreable, elle ne le devra que à sa soeur, tandis que je serais reconnoissant a Elle et a vous et a vos parents du plaisir que je sens en remplissant mon intention envers ceux qui m'ont une fois montré de la bonté. – Et c'est pour la certitude que vous ne m'envieré pas le (...?...) de remplir ma intention que je vous envois un petit livre. Adieu Madame – Souffrez que je ne contamine cet adieux avec les expressions comiques de votre (...?...) et votre obeissant serviteur, d'autant plus que vous ne pourriez (...?...) de quel maniere je vous été attaché. Maintenant adieu Madame –
Je ne fais que de recevoir votre lettre (....) – et je peux continuer dans ma bonne habitude de repondre par le même courrier, sans craindre cependant mon malheur habituel de precipiter mes expressions; car en vous repondant je n'aurais occasion que d'exposer mes reflexions de plusieurs jours. Je prevoyais que vous m'auriez demandé des explications, et j'ai préetabli de ne pas vous en donner. Il y a, Madame, des mesintelligences si disgraciées en elles mêmes, et si irrefragablement etablies sur des faits, que toute explication et toute narration les rende plus ameres et plus inconciliables. La toute puissance de celui qui nous a crée ne peut faire que ce qui est une fois arrivé ne soit pas arrivé; je sais de vous avoir ecrit jadis. – [...?...] grand malheur si vous ne songez tout ce que je.... Et il me parait impossible que vous ignorez des fautes dont je suis coupable, mais dont vous avez été le complice et dont je me suis rendu coupable pour vous obeir et dont vous avez jugé necessaire de me punir; et il me parait meme impossible que vous ne voyez les consequences que par des faits pareils peuvent en resulter aux autres – Et quant à la consequence que me regarde je me limiterai de vous observer que je me suis merité que la porte de votre maison me soit fermée pour toujours, et si elle continue de m'être ouverte, je ne le dois qu'à leur indulgence. Mais bien loin d'abuser, je dois avoir la prudence de cesser peu à peu d'en profiter. J'etais certain que Sir Henry hazardait sa prophetie lorsqu'il me disait que aussitot qu'il aurait plu à sa fille Caroline, elle aurait fait un
La flamme –
Depuis le premier instant que je vous ai parlé je n'ai ni simulé ni dissimulé jamais avec vous – aurais-je la bassesse de commencer, et pourquoi? et pourrais je vous tromper? Je suis sur que en vous montrant tout ce que je sentirai et penserai je vous donnerais des sujet de vous repentir de m'avoir daigné de votre amitié. D'ailleurs en rendant (?) justice à la sincerité et a la [...?...] des vos sentiments, je n'ai que trop de raison pour craindre le peu de constance dans vos opinions. – Et ce n'est pas un faute; c'est le malheurs de ceux à qui vous attribuez des qualités qu'ils ne possedent point, ou aumoins qu'ils ne possedent jusque au degré que vous desirez – il vous deservissent et vous fachez contre vous et contre eux. Je vous ai souvent entendu – parler avec regret d'avoir boucoup trop apprecié d'autres personnes, – et j'ai presagi en même tems la destiné qui m'attendait; – mais faisant un gran cas de votre amitié et de votre estime, et voyant dans la force de vos sentiments et dans la franchise de votre [...?...] que n'ayez pas l'appanage de la coquetterie, je me suis resigné a tout ce que pourrait arriver, bien con vencu que je me eusse à imputer votre froideur que à mes fautes. – Et dans la certitude que vous n'auriez jamais été coquette, je jouissez de la certitude que je ne vous aurais jamais [...?...], je ne vous jamais aurais parlé, ni ecrit, en souriant avec mon souris de mepris dont quelques dames m'accusent, et je fuirais les coquettes si je les connaissais, je les hairais si je croyais qu'elles font souffrir des hommes genereux autres (?) qu'elles se l'imaginent, je les plaindrais même si je croyais qu'elles tirent sur elles les vengeances qu'elles ont l'imprudence de provoquer, et dont elles n'ont pas aucun moyen de se defendre – Mais je ne crois pas que les hommes genereux moins que les villaines capable de (...?...) ressentiments soient (...?...) – Aussi la generalité des hommes qui tombent entre le mains des coquettes sont ceux qui s'amusent (...?...) des femmes bien elevées, et sans craindre ni hair, ni plaindre les coquettes, je les meprise, parceque je ne trouve aucune tres petite difference entre (....) qui donnent leur coeur à l'amusement des dames et ne demandent en retour que de s'amuser eux aussi du coeur des dames; c'est que selon les idées de presque tout le monde est ma chose la plus innocente et la plus agreable – (et la plus innocente). Je ne discute pas sur l'agrement, car chacun a son gout – et je ne discute pas sur l'agrement; mais je crois que l'innocence ou la criminalité des actions est fondé sur des principes moins incostants et plus general que celui du gout, et au risque même de provoquer un cri d'execration de tout les belles dames, je pensais qu'une femme qui s'amuse de la plus grand passion la plus noble, et qui permet que son coeur serve de amusement, se contamine et commette une profanation qui a mon avis ne differe pas boucoup de l'abjection des femmes qui pour le plaisir des hommes sont liberales de leurs appas – Mais la commune difference du jugement que l'on porte sur des pareilles contaminations vient de ce que celle du corp est plus facile à decouvrir que celle du coeur; – et que tous veulent des femmes qui ne violent jamais leur devoir, mais très peu de monde se soucie de celles qui sentent noblement (...?...) leur passion. Je pense toutefois qu'il existe quelques homme qui comme moi, sentent la puanteur morale, – et tout l'ambroise des graces, tout la fleur et la frecheur de la jeunesse ne m'empecherait de m'appercevoir de la contamination d'un coeur qui s'amusait et sent volontairement d'amusament aux autres – Lorque une femme m'a été chere il n'y a aucun defaut que je aurai redouté de decouvrir, comme celui de la coquetterie, et Molière a connoissez profondement le caractere d'un homme qui sentait hautement la sa passion lorsque son mysanthrope par ayant decouvert que la femme qu'il aime était [...?...] coquette devient decidement mysanthrope par reflexion – En voila assez et trop sur la coquetterie, disertation qui m'etant venue sous la plume j'ai laissé courrir à son gré à fin que cette lettre apparemment la derniere ne soit pas plus courte que les autres – Or revenant à vous, je ne doute pas de la verité des sentiments que vous avez eu la bonté de me teimogner (?); mais je doute de la constance de votre opinion; d'abord les femmes sont plus
D'abord votre sexe est dans le sentiments plus
Dante aura peut-être tort avec vous, mais il a raison en general avec votre sexe qui est plus fidele dans ses sentiments, et moins constant que les hommes. – En second lieu vous m'avez appreciez au dessus de ma valeur, – et je me suis apperçu souvent que vous vous êtes deplus de quelques individus qui ont trompé votre premiere estimation – et je m'attendais au sort de quelques autres individus qui vous ont d'autant plus paru desagreables parceque ils ont trompé la bonne opinion que vous en aviez conçue. En troixieme lieu – Enfin nous nous sommes donné reciproquement quelques raisons de nous plaindre, et nous serons [...?...] des amis qui ciaignent de pouvoir devenir ennemis. Mais je ne suis pas né pour la pratique – ni vous, Madame. Cependant nous n'inspirerons plus l'un a l'aute la même confiance, nous serons l'un vis-a-vis de l'autre dans une fausse position; nous ne nous ispirerons plus la même confiance. Si j'aurais je ne sais pas si le bonheur ou le malheur de vivre long tems, mon coeur ne se refroidira jamais pour la personne que j'ai aimé en vous; et je
Adieu, Madame – et en même tems adieu à mes plaisir le plus che, et le plus necessaire, celui de vous ecrire de longues lettres. C'etait moins une occupation qu'un delaissement de mon dur et ignoble travail journalier de barbouiller du paier pour remedier à la pauvreté; travail que j'ai commencé trop tard pour pouvoir m'y habituer sans peine: il vous serait impossible d'imaginer, et à moi il serait honteux et affligent de vous decrire l'avilissement de l'esprit lorsque on le force à s'exercer pour de l'argent; et le mal plus grand est que cet avilissement le decourage dans le moment ou a plus besoin de s'elever. Je regard moi sens souvent le mepris que l'on sent dans la situation s'un femme qui fait trafique de ses charmes, d'autant plus que le genie est plus noble et d'origine plus celeste, et en faisant commerce de soi même trahi
[post 16 maggio 1820]
Si vous avez litteralement traduit, j'ai tort; – mais j'aurais aussi quelque tort si j'ai ecrit (comme il me parait). Je ne le crois pas assez mes amis pour les entraitenir de mes souffrances – ni (de me vanter) – en tout cas mon idée etait de persister d'être que il n'y a que a nos amis les plus intimes qui [...?...] que l'on a droit de faire payer les souffrances – et que pour les autres quoique très-cheres, il faut tacher de ne donner que la gaité et la serenité qui il contribuent dans leur commerce avec nous. Depuis que j'ai quitté ma patrie, quel peu d'experiences, mais mais tres convinquante, m'ont enfin convaincu, et aujourd'hui plus que jamais, de mon indiscretion à m'arroger plus d'intimité d'amitié que les autres ne sont pas disposer de m'en consentir. Mais il est tems que je ne m'expose plus a la triste illusion des voyageurs dans le deserts ou le desir de se desalterer les fait marcher vers des beaux haus et des fontains et des lacs qui a l'approche des pauvres voiageurs se reduisent en sable ardentes. Vos soeurs ne m'ont jamais trompé parceque je n'ai rien demandé d'elles plus que la bienveillance qu'elles sont volontairement inclinées a m'accorder. Bienveillance que je ne [...?...] jusque au degré de leur ecrir un billet tresexprès chaque fois que je suis malade pour leur dire, ayez pitié de moi, et envoyez demander de mes nouvelles.
Car je crains Madame, je crains fort, que nous ne nous trouvions, comme disent les français dans une facilité parisienne, vis a vis.
Je crains, Madame, je crains forte que nous trouverons (?) alors gené l'un vis a vis de l'autre – et que si pourrez vous dissimuler ma situation, je ne pourrais pas toujours cacher ma honte. Lorsque un s[eau] d'eau a eté versé sur la flamme, le peu d'etincelle qui en restent jettent boucoup de lueur ne peuvant plus être ranimés sans boucoup d'efforts, de tems – et le tems le plus souvent ne sert que a les eteindre – Peut être que vous parverez a vous en persuader; mais depuis le soir de mes adieux j' [....?...] pendant pleusieur [...?...] tourmenté du presentiment que vous partiriez sans plus revenir pour moi.
Je ecarte les presentiment parcequ'il redoublent le pouvoir de la crainte et de l'esperance le deux tyrans de notre ame; mais je les ai vu se realiser pour la plus part, et j'en tire au moins le partie de me preparer au malheur. Je prie neammoins le ciel de ne le verifier cette fois, – et je ne prendrais le parti de vous perdre pour toujours (?) que lorsque je craindrai de troubler d'une maniere ou d'autre votre tranquillité.
Ces causes qui ont diminué mes visites a Wimpole Street habitueront vous [à ne] point remarquer mon peu d'assiduité a votre retour, – et auront preparé (?) par hazard le retraîne [...?...] habitué vos amis a ne point remarquer ma peu d'assiduité [...?...] La retraine graduelle a laquelles peut etre je devrais me ressoudre. Car je crains Madame, je crains fort que nous ne nous trouvions vis a vis l'un de l'autre dans une fausse position. Je ne vous paraitrai plus le meme homme, et malgré le voile dont la nature et l'education cachent votre sexe, il est difficile que un homme ne s'apperçoit qu'il n'ispire plus la meme conflance. Lorsque un [....] d'eau a eté versé sur la flamme, il n'est plus possible d'en ranimer les enticelles, mais il est plus probable de n'exciter que de la fumée. – Je ne pouvait pas deviner pour quoi, – mais le
Adieu Madame. Serrez la main à votre soeur de ma part, – priez-la, – et je vous prie aussi Madame, de oublier, tout ce que je vous ai ecrit dans mes lettres – malheureusement l'oubli n'est pas toujours en notre pouvoir; – je vous conjure l'une et l'autre de vous rappeller au moins que mon peu discretion à ecrire ne derivait pas de torts des autres, mais de ma conflence envers vous; et mon indiscretion a été deja assez punie parceque des personnes innocentes ont eu des raisons sufisant de s'en plaindre – Adieu –
Je ne suis pas superstitieux des presentiments parceque ils egarent avec des esperances et des craintes –, mais se sont realisés si souvent que j'aurais tort d'être absolument incredule, d'autant plus que il me preparent d'avance a des malheurs qui
Dans la lettre precedente je n'avez pas assez de papier, et peu de mots ne suffisoient pas à vous eclaircir l'expression qui m'echappa jadis, et que vous avez commentée: I cannot think how my sisters have so changed that you should not feel them sufficiently your friends as to be interested in your healt – Je pense que tout ce que vous ai ecrit dans trois ou quatre de mes dernieres lettres auront suffit à vous persuader qu'il ne faut imputer a vos soeurs aucun changement a mon egard, – et qu'en voyant en elles les mêmes qualités que il m'a paru toujours d'y appercevoir, les ai jamais [...?...] ni moins ni plus cheres, – et elles m'ont constamment accueillé (?) avec la meme bonté, ni votre absence a produit aucune alteration de leur part: et je vous assure, Madame, et je vous prie de ne pas en douter, que si parmi toutes les familles que j'ai connues en Angleterre j'eusse à choisir celle, ou je voudrais jouir de la societé, je prefererais votre famille, et j'aimerais la conversation de vos soeur quand même je devrais renoncer à tous les autres. Miss Henrietta aurait toujours le pouvoir de faire sourire mon ame, et de la seduire a un etourdissement enjoué, et elle est aussi doué de boucoup d'esprit sans que cependant il soit terni de deux [....] qui l'accompagnent presque toujours – l'intemperance et la [....] des bon mots – Miss Rose
J'aurais desiré de n'en parler plus – et depuis le premier jour que j'en ai parlé, je me suis toujours reproché d'avoir presque dit boucoup trop. – Mais dans ce tems là, des nouvelles afflictions m'avait oté la force de les supporter avec dignité – je ne pouvais pas encore me faire à l'idée tout a fait nouvelle pour moi, de [...?...] mes affections au dessous de la terre ou qui m'a ravi la seule personne qui m'aimait, – et mon ame s'est presque sans s'appercevoir a couru vers vous – et j'ai vous le dit – mais je n'ai jamais oublié que je devais vous être etranger en toute maniere – Ma [...?...] serait pour vous et mes idées pour vous ne changeront pas – au moins je ne le crois pas – mais [...?...] ma conduite doit changer – [...?...] – Il ne s'agit pour moi d'être heureux – mais de ne point m'avilir devant moi meme –
J'ai meme distingué en vous une justesse d'esprit, et une espece de prudence melée au courage, que je vous aurais confier volontier la direction de ma conduite – De la pitié que vous avez eu de moi un moment le compenso – en vous même.
Je ne vous ai rien caché – ni rien exageré –
Je ne peux pas aimer moi-même exclusivement
Je vous prie aussi de garder en petit livre que vous m'avez fait relire et auquel j'ai ajouté un grand nombre de marques pour vous: il expose le coeur non tel que on le trouve generalement dans les romans, mais tels qu'il existe; et à l'age ou je suis je ne connait que trop la nature humaine, et je ne puis pas la rexaminer sans degout; je n'ai rien plus a apprendre a ce sujet [; mais ce livre qui est inutile pour moi, peut encore etre tres-utile pour vous, – surtout dans ses derniers conclusion, ou vous trouverez:]. Si je vive encore un an je vous envoyerai un autre livre qui sera le dernier de mes petits presentes; car j'ai besoin de peindre la nature non telle qu'est embellié dans les romans, – ni telle qui fait journellement agir la pluspart des hommes, – mais la nature telle qui je trouve en moi même. Je l'ai decrite fidellement telle que je la sentais et la voyais dans mon coeur lorsque j'avait vingt'ans; cette occupation m'a alors boucoup soulagé; et maintenant que je sens encor plus de besoin d'un pareil soulagement je m'occuperai a decrire la nature du coeur d'un homme de quarant ans: si on le prendra pour un romans, n'importe; je me soulagerais, ou de moins je le tacherait. – [En attendant relisez l'Adolphe, qui tout en etant inutile a moi, a l'age ou je suis, – peut neanmoins être très utile à vous].
[Ne croyez pas pour cela que je vous accuse de ce que je souffre; c'est le ciel et le ciel qui l'ont voulu depuis ma naissance, precisemment parceque ils m'ont crée different de la plus part des humains, – et lorsque la souffrance....].
En effet je souffre parceque la nature m'a crée pour sentir fortement mais genereusement la douleur, et a la preferer, lorsq'elle est genereuse, meme aux plaisir qui en me rendant hereux aux yeux des autres me rendraient meprisable a mon propre opinion. Aussi soyez sure que je ne vous accuse pas madame; au contraire, souvent je vous en remercie, puisque en souffrant je sent ma resignation et ma force, j'emplois mon courage, je suis reveillé par la peine a m'examiner; la pitié que j'ai de mes passions et de mes erreurs, me fait pardonner a ceux des autres; et si d'autres me font souffrir, je ne l'impute a leur mauvaise intention, mais a leur.
[Post 21 novembre 1820]
et ma convinction, quoique mal fondé, me plaçait dans le devoir de eviter que le paquet puisse courir la chance de tomber sous ses yeux et d'exciter sa curiosité – qu'un fois excité il aurait fallu satisfaire – C'etait pour ne pas l'inquieter que une dimanche, lorsque vous n'etiez pas en ville, il m'a invité a diner, et ne pouvant (?) pas y aller, je etais venu le soir: il m'a reçu, et cela peut être je le dois aussi a vous – il m'a vu (?) avec tant (?) de affection que j'ai a peine peut retenir les larmes, en songeant que en vous quittant je perdais aussi la suavité des personne[s] qui m'avaient fait presque oublier que j'etais etranger, et un maison ou dans les années (?) de mes malheurs j'ai passé les moments le plus heureux de mon existence –
J'ai preferé de venir vous parler et vous remettre vos lettres le matin, pour n'avoir pas l'occasion et la tentation de faire un longue visite – et je pouvais en venant le soir j'aurais pour plusieur heures [...?...] le moyen de vous –
a vous ni pour mon bonheur ni pour ma vie.
Dans l'extreme ardeur et affliction et avenglement de mon coeur, j'esperais de trouver en elle la jeune femme qui avait un fois pleuré amerement devant moi, qui m'avait demandé des conseils, et a qui j'avais taché de donner quelque consolation – Mais je n'ai trouvé que la jeune fille qui m'avait si eloquemment prouvé que assez femmes n'aiment jamais sincerement, et que tous hommes amoreux sont des dupes. – Elle s'approcha avec moi près de la fenêtre, – je commençai (?) a la prier d'executer ma commission, les larmes couloient ameres de mes yeux – «Mon dieu, dit elle, qu'avez vous? Vous vous êtes miserablement trompé – Ma soeur ne vous a jamais aimé, elle n'aime pas, elle ne peut pas aimer» – Alors je lui dis je la perdrais, et je lui laisserais le remord de ma destruction – Elle me fit quelque observation sur le
Le jour peut-être viendra que votre pitié renouera ami l'un de l'autre, et si nous ne pourrons plus nous rencontrer sur la terre, la memoire nous (...?...) aumoins l'un pres de l'autre. Celui de nous deux sera alors moins malheureux qui entendra de sa conscience de cris moins amères –
pour la triste nature de l'ame la douleur parait tojuours plus longue que le plaisir –
Tel je suis depuis le 21 Novembre, et tel je serais pendant long tems, jusque a ce que le tems me faisse enfin distinguer comme je vous dois juger, – et comme je dois, juger moimême. Car quoique les passions m'aveuglent, je sais toutefois qu'elles m'aveuglent – et lorsque j'ai des intervalles de calme alors tout ma consolation consiste a penser que vous et moi sommes dignes de avoir pitié l'un de l'autre;
avvilissement pour mon ame, et des doutes que votre conduite, que j'appellerois diplomatique excitoient dans mon esprit pendant les dernieres trois semaines apres votre retour: – Mais malgré tout cela, cet histoire de deux ans, jusque a vendredi soir Novembre a ete pleine de douce illusion, de sentiments genereux, de soins reciproque – et surtout lorsqu'il ne s'est point agi d'amour, votre bonté envers moi a ete toujours douce, noble, invariable, et malgré votre orgueil (?) amer, votre image vient belle, et pure, et sacre devant moi; et je l'adore encore, et je desire et je crains a même tems de l'embrasser, – et je crois que mes larmes ne ont été pas indignement versé pour vous – Mais a cette histoire de deux ans, – s'oppose toute de suit l'histoire des peu de minutes du Mardi matin 21 Decemb – et ce peu de minutes m'excitent de sensations dont la durée [et] l'intensité est nouvelle dans mon ame; elle se prolongent et enfantent des reflexions qui feroient des volumes, – je vous vous habillé de votre habit de drap avec votre voil vert, dont [...?...] une phisionomie pâle la menace teinte de mepris de froideur, de cruauté – vos mains que malgré tant d'eloignement, malgré la crainte que je n'ai plus, je voyais dans mes rêves, venus à yeux ouverts, je croyais le mois precedent de toucher, e[t] de baiser, et d'y laisser toute mon ame – ces mêmes mains en me rappelant des [...?...] de Mardi matin, – me semblent degoutant du sang de mon coeur, et alors je sens reellement mon coeur dechiré, et avec art, et avec [...?...] qui m'avait dit qu'elle avait été heureuse à l'idée d'être digne de mon amour – Ainsi ma passion me fait [...?...] presque delirer et me presenter dans la même minute avec toutes les graces avec toutes les furie[s]. Mais la sensation plus douloureuse est la plus
Je crois que le Tacite peut vous être utile à votre etude de l'Italie, et je vous prie de le garder – d'autant plus que il y a de marques de votre main – je vous prie aussi de accepter le romans que vous m'avez fait relire; – j'y avais ajouté une grande nombre de marques pour vous, car c'est un romans qui fait connaitre la nature tel qu'ell'exist tell qu'on la paint dans les ouvrages d'imagination; a l'age ou je suis j'ai trop connu et je suis trop degouté d'une pareille [...?...] de la nature – malheureusement je n'ai rien a apprendre, et ces leçons peuvent vous être plus utiles – Si je vive encore un an; je vous envoyerai le dernier de mes petits presents, – j'ai besoin de peindre la nature telle que je la sens en moi-même, – je l'ai decrite fidelement lorsque j'avais vingt ans; – c'etait le seul moyen de me soulager, et maintenant aussi il ne me reste que ce remede, et j'ecrirai un roman de ma nature telle que je la sens, aussi amoureuse que je la sens a quarant'ans. – Mais ne croyez pas pour cela que je vous accuse de ce que je souffre. Long tems bien long tems avant de vous connaitre, et peut-etre depuis le jour que je suis né j'etais destiné a être le Disciple de la douleur. Car toutes les fois que la passion [...?...] de ne me [...?...] rendre meprisable a mes propres yeux, j'en remercie le ciel, parceque en souffrant je sent ma force, j'aperçois (?) mon courage, et je pardonne a la fablesse et aux erreurs des autres, et je n'accuse jamais leur intention. – Aussi, Madame, ne vous faites point de reproché; et si le souvenir de moi pourrait quelquefois troubler votre repos, a cet egard, je desire de toute mon ame que vous oubliez jusque a mon nom. C'etait pour votre tranquillité uniquement que la derneire fois que je vous ai vue, j'ai rompu la resolution de ne plus vous voir. – Mardi matin le 21 Novembre, Salvadori que je n'aurez pas vu depuis un mois est venu prendre congé, me disant qu'il partait le soir même. – Ayant decidé d'aller sur le Continent sans neanmoins m'etre decidé sur la ville ou j'aurais demeuré, je l'ai questionné sur le moyen de trouver près du lac un logement, – il s'est etonnait de mon projet de quitter l'Angleterre – et ces Messieurs de Losanne, car ils croyent – ajoutait il – que vous alliez epouser Miss Russel, et en verité en venant ici je croyais de vous trouver epousés – C'est au je lui ai froidement repóndu que c'etaient des sots discours; que j'etais pauvre, et etranger, – et que de pareils idée [...?...].
En effet, me dit-il, Miss Russel m'a demandé sur votre fortune, et je lui ai repondu que a ce qui je savais vous n'aviez rien.
Vous avez inexactement repondu, je lui ai dit car j'ai assez pour moi en tout autre pays que en Angleterre – mais vous avez repondu tres exactement en considerant la depense d'une famille, et surtout si l'on epouse une demoiselle habitué à vivre avec de Paisance et du luxe –
Pour ceci, me dit Salvadori, vous voyez Miss Russell avec d'autres yeux que moi, – car en lui disant aucun qu'elle devrait vous epouser elle m'a repondu: Pour moi pauvre ou riche n'est pas l'embarras; mais mon pere ne nous donnerait jamais son consentement –
Et puisque lui dis-je, en quittant moi avez vous fait de pareille discours a Miss Russel, et à mon sujet, et à ce que je vois vous en [...?...] a les repeter – mais la bonté de [...?...] il ne faut pas penser legerement des demoiselles – [...?...] avec tous les messieurs de Lausanne, c'est que je prefere ma santé a la [...?...] et que je vais chercher le soleil du continent.
Soyez assuré, me dit Salvadori, que tout ce que j'ai pensé, ce que les autres ont peu dire, a été peut-être exageré, mais n'a point été inventé par nous; – car c'est de Miss Russell et de sa soeur che l'on a su que vous etiez leurs intime ami. Je vous jure, Monsieur, que Mrs. H. J. m'a dit deux o trois fois que sa soeur et vous etiez le plus malheureux et en meme tems le plus heureux des êtres pendant que vous etiez passionemment amoureux l'une de l'autre, et de maniere que si le sort pouvait vous tenir separés [...?...] sur la terre, n'aurait pas fait que vos coeurs cessassent de rester unis l'un à l'autre – Deux trois fois Miss Russell m'a dit et avec une profonde [...?...] qu'elle connaissait que vous auriez fini la vie par un suicide. – Et per de jours avant qu'elle quitta Lausanne elle m'a dit, – Il faut que j'aille à Londres; mon pere est d'un age à avoir besoin de moi; – et plus je continue mon absence, plus je laisse en danger en Angleterre les jours d'une autre personne –
Est ce qu'elle m'a nommé? je lui ais dit.
Non – repondit Salvadori, – mais j'avais raison de penser qu'elle ne pouvait faire allusion que a vous –
Vous vous êtes trompé, je lui ai dit; Miss Russell parle de moi comme de l'auteur de l'Ortis – Mais vous, si reellement vous n'avez pas mal entendu, (...?...) et voulait tourmenter sa soeur – Le fait est que je suis malade, comme vous voyez, et que sans que Miss Russell m'oublie, et sans qu'elle s'afflige, j'irais à chercher de guerir ou je pourrais –
Il me quitta, sans me convaincre tout a fait de la verité de ses paroles.
Il s'en alla sans me laisser convaincu de la verité des choses qu'il m'avez dit avec tant d'assurance (quoique il me les assure) – choses qu'il m'avait en partie raconté en d'autres mots lorsque je l'ai vu pour la premiere fois – mais il ne m'avait pas alors ni parlé ni fait la plus legere allusion à votre terreur de ma mort, – et j'ai cru qu'il disait la verité d'autant plus que la première fois que vous m'avez vu chez M.e Mansfield, vous êtes [
Le matin que je vous ai vu pour la derniere fois, Salvadori que je croyais deja parti, vint prendre congé de moi. J'avais deja decidé de quitter l'Angleterre, sans neanmoins avoir fixé mes idées sur le pays ou j'aurais demeuré; j'ai questioné Salvadori si j'aurais facilement trouvé une petite villa près du lac a peu distance de Lausanne. – Il s'etonna de mon projet, en ajoutant: « Ces Messieurs de Lausanne s'etonneront autant que moi car ils pensent que vous alliez epouser Miss Russel, – et moi-même en venant ici je croyais de vous trouver maries ».
« Ces sont de sots discours des petites villes » – repondisje froidement. Ils ne savent pas que pour se marier en Angleterre il faut ôtre riche, – ils ignorent quelle barriere separe une femme Anglaise d'un homme etranger, – et surtout ils connoissent fort peu Miss Russell; et vous aussi, Monsieur Salvadori, ne la connoissez pas assez ».
« Je n'ai jugé, repliqua Salvadori, que d'après ce que j'ai entendu de Miss Russel. Quelquefois en lui disant qu'elle devait vous epouser, elle m'a dit que son pere n'aurait pas consenti a son mariage avec un etranger, – mais elle ajouta avec un expression plein de generosité et de tendresse, Oh quant à la pauvreté et a la richesse, ce n'est pas l'embaras! – Ces mots m'ont d'autant plus frappé qu'elle les a dit quelque jour après qu'elle les a dit quelque jour après qu'elle m'interrogea si j'avais des notions sur l'état de votre fortune; – et je lui avais repondu qu'en quittant l'Italie vous aviez tout perdu, et qu'il ne vous restait plus rien ».
Alors je lui ai dit qu'il vous avez inexactement informé parcequ'il me restait encore pour vivre en vieux garçon philosophe – mais que sous l'aspect d'une rente necessaire à l'etablissement d'une famille, surtout a Londres, sa reponse sur ma fortune avait été tres exacte. – Mais, Monsieur, continuais-je, il me parait etrange que vous ayez pris sur vous de donner à une Dame le conseil de m'épouser, – et c'est de cette legereté et imprudence dans la conversation que derivent tous les discours que l'on fait sur les amours des demoiselles et dont ceux qui se professent leurs amis devroient se meler le moins qu'il leur est possible. Au reste puisque je pars presque aussitôt qu'elle retourne, et que je prefere ma santé a mes pretendus amours, vous voyez qu'avec l'attachement que la Dame peut avoir pour moi, et celui que j'ai pour elle il n'y entre que l'amitié.
Je vous demande pardon, dit Salvadori; mais si j'ai quelquefois parlé de vous à Miss Russell, c'etait parcequ'elle m'en parlait à chaque moment. – Ce n'est que d'elle et de sa soeur que toute Lausanne a appris que vous etiez leur intime ami. Sa soeur deux trois fois m'a dit que Miss Russell etait amoureuse de vous autant que vous l'etiez d'elle – et que si elle ne devenait pas votre femme, il dependait moins des obstacle de la fortune et des parents, que de votre flerté romanesque a ne vouloir pas obliger a une vie mediocre une fille habitué a l'aisance et au luxe. Miss Russel elle même avec toutes les signes d'un profond attachement m'a dit:
Mais; – je l'interrompis, elle vous a jamais dit ce que vous a dit sa soeur?
Non; repliqua Salvadori; mais lorsque vos lettres n'arrivoient pas elle etait triste et impatiente; et il n'y passemit un instant qu'elle ne prononça votre nom, qu'elle n'admira vos qualité, et qu'elle ne s'attendrit sur vos malheurs. Ces conversations se passoient souvent à la presence de sa soeur, qui un jour me dit, devant Miss Russell: – Ne croyais pas tout-a-fait à ce qu'elle dit pour, ou contre Mr Foscolo; elle voit ses qualités et ses defauts et son bonheur et son malheur, avec le microscope de l'amour. –
Mrs. Jones, j'ai dit à Salvadori, comme toutes les jeunes femmes aiment a s'entraitenir des affaires d'amour; et Mrs. Jones surtout aime a tourmenté[r] sa soeur; – j'en ai eu des preuves, non pas si fortes, mais des preuves à peu près semblables; avant leur depart de Londres: croyez moi, Monsieur, avant d'interpreter les paroles des personnes, surtout a ces sujets, il faut connoitre leur caractere, leur education, et l'intention avec la quelle elles parlent – Au reste je vous le repete, et repetez le par devoir de justice a vos Messieurs de Lausanne: Tout le plus noble et le plus fort sentiments entrent dans mon attachement pour Miss Russell, et dans l'allection qu'elle a pour moi, – excepté l'amour et le mariage – Si elle a externé ses craintes pour mon suicide, c'est que vous lisiez l'Ortis avec elle –
Il est possible, conclut Salvadori, – que je me sois trompé, – mais l'avoue d'avoir cru qu'elle aimait si ardemment et si decidement a superer tous les obstacles de la fortune, et a vaincre même votre fierté: [...?...] qu elle ne pensait qu'à votre bonheur, – qu'elle etait persuadé que sans elle vous auriez été extremement malheureux, et que votre passion votre vie
L’effet du son de votre voir. Vous êtes et, pendant encore des années, vous serez bien loin de m'être indiferente: je ne daigne pas d'affecter indifference à fin de piquer l'amour propre d'une femme: mais l'expression de mes profonds sentiments ne la flatteroient pas toujours. Evitons donc tout danger; et si la glace pour mieux briller s'obstine de rester devant le feu, et le feu s'obstine de enflammer la glace, – le feu se reduira en cendre, la glace finira par fondre, et ils ne pourront que devenir de la boue. Heureusement, Madame, nous n'en somme pas encore là. –
Maintenant,
Et souvenez vous aussi en même tems –
En son tems vous en serez avvertie; – et des aujourd'hui ayant repondu à votre proposition de ne pas rompre notre correspondence, et en vous ayant avvertie de mes intentions, je ne crois Madame, d'avoir plus de devoir à remplir envers vous, ni aucun droit à vos reponses, ni a vous ecrire, ni à me signer votre ami. J'ai l'honneur, Madame, de vous saluer respectueusement. Ugo Foscolo.
We were most sincerely concerned to hear of your severe illness, and hope you will be able to send us a more favorable report, pray do not attempt, to visit us till you can do so with perfect safety. – My sisters do not arrive in Town till
I return you Mr Rose's first volume with many thanks. I fear I have deprived you of an amusing book, at the time when sickness and confinement would make it most acceptable. The second volume I will also make haste with – but my sister's arrival has retarded me in the reading it. We are very glad to hear you are better – Your sincerely obliged
We shall receive you with great pleasure at 8 o'clock this evening and the Regumina shall be ready –
Your truly
What can I say of M.r Luttrell's verses? Nothing. I fear that you can repeat to the Author, and yet I really have endeavoured to like them – perhaps the fault is in my not having the faculty of tasting such Poetry – which in truth “Passes by me, like the idle wind Which I respect not” – The subject, is in itself uninteresting to those who are not acquainted with, and attached to the place, and it has not derived any charm from the beauty of the versification, which is very common place. M.r Luttrell seems however to feel himself the beauty of the scene, and it is a pity he cannot communicate the same feeling to his readers. He shows good taste in his address to the owner, in not falling into the fulsomeness so common to professed panegyrists. His omission too, of all mention of rather a prominent person in that family, shows right feeling. But nothing of all this can you repeat to him. If however I were to say that one line had given me the slightest pleasure, I should be false. Which could give you no satisfaction. At the same time let me intreat you, not to believe me incapable of feeling beauty where it really exists, or of not being willing-nay, delighted to give unqualified praise where I think it is deserved. You have my best thanks for Monti. I am sure I shall like that, would to Heavens I could read and understand him as he deserves – but I hope one day to do so – For the two lines from Petrarca, I shall not rest till I understand their meaning and applicate and shall go a
Your sincerely obliged
I send you your pencil which you left here this morning, and which to most persons is a precious pocket article. I also send the little book with the names of those who have promised their support to my brother, and which you intended taking with you. The handkerchief shall be sent tomorrow. I fear your visit to day was hardly like a visit to Wimpole Street. I was so grave, and my sisters not at home. Well! you must not note it as one – but let another soon efface all recollection of it.
Yours truly
We are most sincerely sorry to hear of your illness, and hope my brother will be able to bring us back a more favorable account of you this evening – Nothing we should enjoy more than meeting the Fitz Geralds tomorrow evening without any other addition to the party, but I fear we shall not be able to leave him till half past ten o'clock, and I fear that being too late for you, as an invalid, and also for Papa to go out – But however we give Charles who is the bearer of this note full powers to negotiate the business with you, and whatever you settle we shall be most happy to agsee to – I think there must be some misunderstanding, between your housekeeper, and the servant I sent you, for my housekeeper went yesterday to ten her that you had arranged for her to sleep in the house, and she said that on Monday morning she had told your housekeeper that the place would not suit her; her reasons I knew not, my housekeeper only tod me this fact, this morning – and I was going to write to you upon the subject when I received your note. I am much vexed at it, more especially as how that you are ill you must be still more in need of a servant – I could not decypher M.r Capponi's note.
I am ever yours truly
Many thanks for your kind letter, I wish much to know how you are to day, and when you think there is a chance of our seeing you, perhaps it would be less fatiguing to you, when you can come out, to dine with us. If your Doctors have
Very truly your obliged
The weather is so tempting I must go to Vauxhall to night more expecially to as two dayos rest have quite made me strong upon my legs again. If you like to join our party we will take you be here at
Yours sincerely
I send you my brother's translations and I hope you will approve of them. I wish it were in my power to be useful to you but alas! in contradiction to the old adage the
Yours truly eee.
Non so perchè voi m'avete mandato Adolphe, voi sapete bene che l'ho letto, e che non mi sono dimenticato – Forse che voreste che io lo guardassi come indizio che con le ombre della notte le ombre dell'anima vostra non sono passate. Ma è generoso che delle parole dette senza significazione siano d'una vita così lunga nella vostra memoria? Wimpole Street –
The M.r Percy at Corfu is Lady Susan's youngest brother and a great friend of ours, I do not believe his salary is more than L. 300 f.r annuous – but the sum does not alter the inequity of the thing. Many many thanks for the book – there seems be end to your kindness to me.